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Cime de Tavels

La cime de Tavels est un sommet de la crête frontière entre la France et l'Italie. Elle domine la station d'Isola 2000, dans le département des Alpes-Maritimes.

Cime de Tavels
Cime de Tavels à gauche et tête de la Costasse à droite
Cime de Tavels à gauche et tête de la Costasse à droite
Géographie
Altitude 2 791 à 2 804 m[1] - [2] - [3]
Massif Massif du Mercantour-Argentera (Alpes)
Coordonnées 44° 11′ 14″ nord, 7° 11′ 37″ est[2] - [1] - [3]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Région française
Région italienne
Alpes-Maritimes
Piémont
Département
Province
Alpes-Maritimes
Coni
Ascension
Première par Victor de Cessole, J. et J-B. Plent
Voie la plus facile Arête est
Géologie
Roches Granite
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Cime de Tavels
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Cime de Tavels
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Cime de Tavels
Géolocalisation sur la carte : Piémont
(Voir situation sur carte : Piémont)
Cime de Tavels

Toponymie

Le toponyme Tavels dérive de l'occitan tavèu, sémantiquement lié au latin tavella, et traduit la présence d'un verrou (ou pile, tas) fermant une vallée[4].

Géographie

La cime de Tavels domine la station de sports d'hiver d'Isola 2000, qui se trouve au sud-ouest. La cime de Tavels se situe donc au sud du mont Malinvern et domine les lacs de Terre Rouge, à l'ouest. Au sud se trouve la tête de la Costasse (2 710 m) et à l'est, la cime de la Lause (2 805 m). D'un point de vue géologique, la cime de Tavels est constituée de granite[5].

Histoire

La première ascension documentée, qui est également la première ascension hivernale, emprunte l'arête est, et est effectuée par Victor de Cessole, J. et J-B. Plent le [6].

Accès

L'itinéraire de la voie normale démarre de la station d'Isola 2000. Il remonte jusqu'aux lacs de Terre Rouge, puis se dirige vers l'est jusqu'à la baisse de Druos. L'itinéraire remonte ensuite l'arête est jusqu'au sommet[6].

Notes et références

  1. Visualisation sur le géoportail du Piémont.
  2. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  3. Visualisation sur le géoportail italien.
  4. Daniel Georges, Mémoire des lieux : Noms de lieux dans le Comté de Nice et en Provence orientale - Racines d'une identité, Institut d'Études Niçoises, , 429 p. (ISBN 978-2-490331-04-8)
  5. BRGM, « Saint-Étienne-de-Tinée - Carte géologique à 1/50000 », Bureau des recherches géologique et minières, (lire en ligne)
  6. Jean-Paul Gass, Guide des Alpes Maritimes - Massif du Mercantour, Alticoop Editions, , 617 p. (ISBN 2-908039-05-2)
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