Chronologie de Yaoundé
Avant le XXe siècle
- 1888 : Yaoundé "Jaunde" en allemand est fondée par l'explorateur et botaniste allemand Georg August Zenker dans la colonie allemande du Kamerun[1].
XXe siècle
- 1909 : La ville est érigée en capitale du Kamerun allemand
- 1911
- Charles Atangana est intronisé chef traditionnel des Ewondo et des Bene[2]
- Construction du Palais de Charles Atangana
- 1916 : Les troupes coloniales britanniques et françaises prennent la ville.
- 1921 : La ville est érigée en capitale du protectorat du Cameroun français
- 1927 : Le chemin de fer Transcamerounais entre en service, Yaoundé est accessible par voie ferrée[3]
- 1930 : Fondation du club de football du Canon de Yaoundé
- 1933 : Fondation de l'Hôpital central de Yaoundé
- 1934 : Fondation du club de football du Tonnerre Kalara Club de Yaoundé.
- 1939
- Construction du bâtiment de la Poste centrale
- La population de la localité atteint 9 080 habitants
- 1945 : Installation de la Société Bastos de l'Afrique Centrale (SBAC) Bastos
- 1951 : Fondation du Parc zoo-botanique de Mvog Betsi
- 1952
- Construction de l'École professionnelle Charles-Atangana.
- Avril : création du Lac municipal de Yaoundé sous l'impulsion de Georges Kyriakidès
- 1953 : La population atteint 36 786 habitants
- 1955
- Le diocèse catholique de Yaoundé est élevé au rang d'Archidiocèse
- Dédicace de la Cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé
- 1956 : André Fouda devient le premier maire élu de Yaoundé
- 1959 - Fondation de l'École nationale d'administration et de magistrature du Cameroun.
- 1961
- La ville devient la capitale de la République du Cameroun, indépendante.
- Fondation de l'École normale supérieure de Yaoundé
- Instauration de la Cour suprĂŞme du Cameroun
- 1962
- Ouverture de l'Université de Yaoundé
- La population: 93 269 habitants
- 1964 : Création du Tennis club de Yaoundé par André Fouda
- 1965 : Fondation du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé
- 1966 : La Bibliothèque nationale du Cameroun établit son siège
- 1967 : Construction de la Prison centrale de Kondengui
- 1971 : Fondation de l'École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé
- 1972
- La Banque des États de l'Afrique centrale établit son siège à Yaoundé.
- Ouverture du Stade omnisports Ahmadou Ahidjo pour la 8e Coupe d'Afrique des nations de football[4]
- 1973 : Erection du Monument de la réunification
- 1976 : La population atteint 291 071 habitants
- 1978 : Le 14 octobre, inauguration de l’hôtel de ville par le chef de l’Etat Ahmadou Ahidjo.
- 1985 - Construction de l'Hôpital général de Yaoundé
- 1987
- Inauguration du siège de la CRTV
- La population atteint 649 000 habitants
- 1988 : Inauguration du Musée national du Cameroun[5]
- 1991 : Ouverture de l'Université catholique d'Afrique centrale
- 1992 : Entrée en service de l'aéroport international
- 1993 : Fondation de l'Université de Yaoundé I et de l'Université de Yaoundé II.
- 1998
- 14 février : Catastrophe ferroviaire de Nsam
- Fondation du musée La Blackitude
XXIe siècle
- 2002 : Ouverture de l'Hôpital gynécologique, obstétrique et pédiatrique de Yaoundé
- 2005 : La population atteint : 1 817 524 habitants.
- 2006 : DĂ©dicace de la Basilique Marie-Reine-des-ApĂ´tres
- 2008 : Février : Emeutes sévèrement réprimés réclamant la baisse des prix et le départ de Paul Biya.
- 2009
- Mars : Visite du Pape Benoit XVI
- Ouverture du Palais polyvalent des sports de Yaoundé
- 2016
- DĂ©but de la construction du Stade d'Olembe Paul Biya
- La population atteint 2 873 567 habitantsL
- 2021 : La finale de la 33e Coupe d'Afrique des nations de football se tient à Yaoundé
Références
- Jean-Marie Essono, Yaoundé : une ville, une histoire (1888-2014), Editions Asuzoa, Yaoundé, 2016
- Paul Nde, Dictionnaire Biographique des Chrétiens d'Afrique, Ntsama, Charles Atangana (A), Center for Global Christianity & Mission
- Philippe Decraene, Le Monde diplomatique, Le chemin de fer transcamerounais facteur de développement et d’unification, Septembre 1971
- Romaric Etong, Pan African Football, Histoire du stade omnisports Ahmadou Ahidjo, 12 septembre 2020
- Yvette Mbogo, Africultures N°60, Le patrimoine camerounais se meurt, 2004/3
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