Christian Laplanche
Christian Laplanche est un avocat français.
Activité |
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Directrice de thèse |
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Ancien criminel, il réussit à intégrer le barreau de Nîmes après avoir essuyé divers refus et radiations.
Biographie
Fils de divorcés, Christian Laplanche est abandonné très jeune à sa grand-mère[1], qui l'élève à Maussane-les-Alpilles[2].
Saisi en 1981 d'une « bouffée de délinquance »[2], il commet divers braquages, dont l'un le à Barbentane[3], où il tire sur un policier[1]. Il est appréhendé par les forces de l'ordre alors qu'il avait intégré la préparation militaire du camp de La Courtine. En 1987, il est condamné à 3 ans de prison ferme pour vol aggravé en réunion et tentative d'homicide par la cour d'assises de Draguignan[1].
Encouragé par un juge d'instruction, Benoît-Dominique de La Soujeole[3] - [4], il passe son baccalauréat[2] puis entreprend des études de droit en prison[1], et soutient en 1993 une thèse de doctorat sous la direction de Christine Lazerges[5], puis devient maître de conférences en droit privé à l'Institut d'enseignement supérieur de la Guyane[1]. Mais selon Jacques Molénat, « le désir de devenir avocat le taraude » ; il accomplit alors les démarches pour intégrer un barreau[2].
En , alors qu'il avait dissimulé son casier judiciaire par ruse[2], son inscription est refusée à l'unanimité par conseil de l'ordre des avocats de Nîmes ; mais la cour d'appel casse en septembre suivant la décision[1]. Après avoir prêté serment « dans un tribunal désert », il intègre la profession[4]. Cependant, il n'a « guère [...] l'occasion d'exercer » et, radié en , il doit fermer son cabinet d'avocat au bout de quinze mois[3]. Il se voit aussi refuser l'accès aux barreaux de Cayenne, d'Alès et d'Avignon[3]. Il reprend alors l'enseignement[3].
En , il est enfin accepté au barreau de Paris[4]. Il conserve un cabinet secondaire à Nîmes[6], dont il conserve cependant un « souvenir épouvantable »[4]. En 2009, il fait l'objet d'un documentaire[6] réalisé par Jarmila Buzková, Le Droit Chemin[7].
Vie personnelle
Marié par son ancien juge d'instruction devenu prêtre, il est le père de trois filles que ce dernier a également baptisées[4].
Références
- Le Monde 2004.
- Molénat 2004.
- Courcy 2007.
- Rap 2008.
- Laplanche, Christian, « La correctionnalisation judiciaire » [livre], sur http://www.theses.fr/, Montpellier 1, (consulté le ).
- « Christian Laplanche, le braqueur reconverti en avocat », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
- « Droit Chemin », sur film-documentaire.fr (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Jacques Molénat, « Une robe noire pour l'ex-braqueur », L'Express,‎ (lire en ligne).
- « Un ex-braqueur autorisé à devenir avocat », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Louis de Courcy, « Christian Laplanche veut retrouver sa robe d'avocat », La Croix,‎ (lire en ligne).
- Carole Rap, « Au barreau de Paris après des mois derrière les barreaux », Libération,‎ (lire en ligne).