Christelle Nadia Fotso

Son père est l’industriel et homme politique Victor Fotso. Sa mère est diplomate et la première femme diplômée de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC)[1].

Elle fait ses études primaires à l’école du centre de Yaoundé avant de rejoindre le Lycée de Biyem Assi à l’âge de 9 ans. Par la suite, elle part pour les États-Unis[1], elle finit ses études secondaires à Northfield Mount Hermon (Massachusetts) (en) en 1996.

Elle poursuit alors un Bachelor en Sciences Politique et en Philosophie avec une minor en Économie qu’elle achève en deux ans et demi à l’Université de Caroline du Nord (Charlotte) en 1999. Elle entame ensuite ses études de droit et de relations internationales à American University de Washington, DC qu’elle termine en 2002 en obtenant un Doctorat en Droit et un Masters en relations internationales[2].

Elle est membre depuis 2003 du Barreau de Washington, DC (en) et depuis 2014 du Barreau de Bruxelles. Elle crée en 2016 la Fondation Fotso Maptué pour les 90 ans de son père[3], fondation dont elle est la présidente[4]. Elle travaille quelque temps pour l’Organisation des Nations unies tout en effectuant son métier d’avocate à New York[5].

Christelle Nadia Fotso se définit non pas comme une féministe mais comme une femme révoltée qui croit en la liberté avant tout chose[6].

Elle dit être poète et qu’écrire est sa raison d’être[7].

Elle affirme en 2016 lors d’une conférence à Barcelone que la femme africaine n’existe pas[8] et dit en parlant d’elle-même, « je pense comme une américaine, j’aime comme une latine et je me bats comme une camerounaise[9]. »

• Droit de Réponse à Yves Michel Fotso[16]
• Amoureuse du Diable, passionnément, follement[17]
• Le Vieux Baobab, la Meute et le Silence[18].
• La Gloire de mon père[19]
• J’aime être insultée[20]