Chrestomathie
Une chrestomathie (du grec ancien khrestos, utile, et mathein, savoir ; la prononciation [kÊÉs.tÉ.ma.si] se maintient Ă cĂŽtĂ© de [kÊÉs.tÉ.ma.ti]) est une anthologie de textes choisis parmi des Ćuvres d'auteurs rĂ©putĂ©s classiques, notamment assemblĂ©e pour l'apprentissage d'une langue.
Quelques chrestomathies
- Paul Aebischer, Chrestomathie franco-provençale, 1950, Berne
- Louis Jacques Bresnier[1], La Djaroumia, lâAnthologie, la Chrestomathie arabe et les Principes Ă©lĂ©mentaires de la langue arabe.
- Caspar Decurtins[2], Chrestomathie rhéto-romanche.
- Hartwig Derenbourg et Jean Spiro, Chrestomathie élémentaire de l'arabe littéral, avec un glossaire, 1885
- Hermann Wilhelm Ebel[3], section vieil irlandais de August Schleicher, Indogermanische Chrestomathie, 1869
- Albert Henry[4], Chrestomathie de la littérature en ancien français, 1953
- Joseph Loth[5], Chrestomathie bretonne, armoricain, gallois, cornique. Paris, Ămile Bouillon Libraire-Ă©diteur, 1890.
- Auguste-François Maunoury[6], Chrestomathie ou Recueil de morceaux gradués tirés des auteurs grecs, à l'usage des commençants, avec dictionnaire. Delagrave, Poussielgue-Rusand, Paris, 1856
- (en) E. Panoussi & R. Macuch: New Syrian Chrestomathy., Harrassowitz, Wiesbaden 1974
- Gaston Paris[7] et E. Langlois, Chrestomathie du Moyen Ăge, extraits publiĂ©s avec des traductions, des notes, une introduction grammaticale et des notices littĂ©raires (1897)
- Proclos[8], Chrestomathie (consacrée aux poÚtes du cycle troyen)
- Ăloi Ragon, Chrestomathie grecque, J. de Gigord Ă©diteur, Paris, 1914
- Olivier-Charles-Camille-Emmanuel Rougé[9], Chrestomathie égyptienne, ou Choix de textes égyptiens transcrits, traduits et accompagnés d'un commentaire perpétuel et précédés d'un abrégé grammatical, (1867-1876)
- Antoine-Isaac Silvestre de Sacy, Chrestomathie arabe, ou extraits de divers Ă©crivains arabes, tant en prose quâen vers, Ă lâusage des Ă©lĂšves de l'Ăcole spĂ©ciale des Langues Orientales vivantes, 3 volumes, Paris, 1806, 2e Ă©dition, 1826
- Henri Sensine, Chrestomathie française du XIXe siÚcle, Paris, 1902. Choix de poésies francophones.
- Nadine Stchoupak, Chrestomathie sanskrite, préfacée par Louis Renou, publication de l'institut de civilisation indienne, Librairie d'Amérique et d'Orient, Adrien Maisonneuve, Jean Maisonneuve successeur, Paris, 1977, 88 pages
- Jude StĂ©fan[10], EpitomĂ© ou Chrestomathie Ă lâusage des dĂ©butants en littĂ©rature, Le Temps quâil fait, 1993
- Garcin de Tassy[11]Chrestomathie hindie et hindouie Ă l'usage des Ă©lĂšves de l'Ăcole spĂ©ciale des langues orientales vivantes, 1849
- Alexandre Vinet[12], Chrestomathie française, 1829
- A. Chassang[13], Chrestomathie grecque à l'usage des commerçants, Garnier, 1887
- Le site Rosetta Code[14] se décrit comme une Chrestomathie des langages de programmations, 2007
Notes et références
- Orientaliste nĂ© Ă Montargis en 1814 et mort le 21 juin 1869 Ă Alger dâune attaque dâapoplexie, en entrant Ă la BibliothĂšque oĂč il allait faire son cours
- (1855 â 1916), homme politique suisse, surnommĂ© "le lion de Trun"
- (1820- 1875) - Philologue allemand, spécialiste des langues celtiques
- (1910-2002) Philologue romaniste belge et un militant wallon
- Né à Guémené-sur-Scorff le 27 décembre 1847 et mort le 1er avril 1934 - linguiste et historien français qui s'est particuliÚrement intéressé aux langues celtiques, dont le breton
- (1811-1898)
- (1839-1903), Médiéviste et philologue français
- (Byzance, 8 fĂ©vrier 411âAthĂšnes, -17 avril 487), surnommĂ© « Proclos le Successeur », philosophe nĂ©o-platonicien et grammairien: C'est par le biais de Photos que nous disposons de sa Chrestomathie, consacrĂ©e aux poĂštes du Cycle troyen. L'attribution de cette Ćuvre est sujette Ă controverse, certains commentateurs estimant qu'il s'agit lĂ d'un Proclos diffĂ©rent.
- (1811-1872), égyptologue et philologue français, membre de la maison de Rougé
- de son vrai nom Jacques Dufour - PoÚte français né à Pont-Audemer le 1er juillet 1930
- (1794 â1878), Orientaliste et indianiste français
- (1797-1847) Suisse - critique littéraire et théologien
- Inspecteur général de l'instruction publique
- (en) « Rosetta Code » (consulté le ) : « "Rosetta Code is a programming chrestomathy site. The idea is to present solutions to the same task in as many different languages as possible, to demonstrate how languages are similar and different, and to aid a person with a grounding in one approach to a problem in learning another." »
Voir aussi
Sources
- Dictionnaire de lâAcadĂ©mie française, huitiĂšme Ă©dition, (1932-1935)
- Informations lexicographiques et étymologiques de « chrestomatie » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- Catalogue de la BnF.
Articles connexes
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