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Chott Tigri

Le Chott Tigri ou Tigri[1] est un chott (Ă©tendue d'eau salĂ© en arabe) situĂ© sud-est du dĂ´me de Tendrara et au nord du chaĂ®non bordier du Haut Atlas oriental, au Maroc[2], Ă  90 km environ au nord de Figuig près de la frontière algĂ©rienne. La sebkha qui s'y trouve est appelĂ©e Sebkha Tigri[3].

Chott Tigri
Image illustrative de l’article Chott Tigri
Carte OSM du Chott Tigri
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Subdivision BOUARFA
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 32° 49′ 34″ N, 1° 39′ 00″ O
Altitude 1 148 m
GĂ©olocalisation sur la carte : Maroc
(Voir situation sur carte : Maroc)
localisation

Il constitue une dépression d’environ 60 km d’ouest en est et de 30 km du nord au sud, limitée à l’ouest et au nord par une zone de reliefs sub-tabulaires se refermant vers l’est en Algérie. Des reliefs vigoureux bordent la dépression au sud-ouest (Jbel Lakhdar) et au sud (Jbel Bouarfa) dans la zone de chevauchement de la bordure nord atlasique[2].

Le chott Tigri reçoit très peu de rivières. Les montagnes qui en forment la ceinture méridionale ont cependant des altitudes de 1200 à 1300 mètres et au delà, mais la dépression du chott se trouve sur la ligne même de séparation des eaux, entre les deux versants des Hauts-Plateaux[4].

Le Tigri a fait l'objet des recherches de Gautier et de Rey. Il est formé d'une série de terrasses circulaires emboîtées, de diamètre et d'altitude progressivement décroissantes, et dont la plus basse entoure une dépression centrale qu'occupe une daya ; cette vaste cuvette aux bords à pic, aux contours déchiquetés, a une longueur de 60 km. pour une largeur de 20 km. Elle s'oriente à peu près d'E en O, au pied des Hauts-Plateaux, et ses bords sont situés à une altitude assez constante, voisine de 1 350 m. La dépression centrale n'est qu'à la cote 1 148, et le point le plus élevé des bords de la cuvette à 1 383 m. Les diverses terrasses s'étagent à des altitudes relatives de 27, 98, 117, 191 et 227 m. au-dessus du fond de la dépression centrale[5].

Notes et références

  1. Émile-Félix Gautier, « Le Chott Tigri », Annales de géographie, vol. 25, no 135,‎ , p. 181–189 (DOI 10.3406/geo.1916.8807, lire en ligne, consulté le )
  2. Hamid Haddoumi, Fateh Mebrouk, Bernard Andreu, Rodolphe Tabuce, Monique Vianey-Liaud, Henri Capetta, Khalida Bensaad & André Charrière, « Nouvelles données sédimentologiques et paléontologiques (charophytes, ostracodes, coquille d’œuf de dinosaure) sur la Formation du Tigri (Sénonien des Hauts Plateaux méridionaux, Maroc oriental) ; paléoenvironnements et évolution paléogéographique », Revue de paléobiologie, volume 34(1),‎ (lire en ligne)
  3. « Spécimen - Echium pycnanthum Pomel subsp. humile (Desf.) Jah. & Maire », sur science.mnhn.fr (consulté le )
  4. « GÉOGRAPHIE MILITAIRE - LIVRE VI - ALGÉRIE et TUNISIE par le colonel NIOX - 2ème édition », sur aj.garcia.free.fr (consulté le )
  5. Philibert Russo, « La morphologie des Hauts-Plateaux de l'est marocain », Annales de géographie, vol. 56, no 301,‎ , p. 36–48 (DOI 10.3406/geo.1947.12431, lire en ligne, consulté le )
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