Chirurgie dans l'Ăgypte antique
La chirurgie dans l'Ăgypte antique Ă©tait pratiquĂ©e par des mĂ©decins mettant en Ćuvre un art chirurgical bien compris et codifiĂ© selon les possibilitĂ©s du moment, indiquĂ©es dans les papyrus mĂ©dicaux. Cette chirurgie Ă©tait journellement pratiquĂ©e par des mĂ©decins religieux, civils ou militaires dĂ©jĂ trĂšs au fait des connaissances anatomiques, physiologiques et cliniques de cette Ă©poque. Lâexercice de cet art Ă©tait Ă©galement conditionnĂ© par les moyens techniques disponibles dans ce domaine, notamment en ce qui concerne la pharmacopĂ©e et les instruments chirurgicaux.
Connaissances anatomiques et physiologiques
Les connaissances anatomiques et physiologiques des anciens Ăgyptiens Ă©taient dĂ©jĂ certaines[1]. Ces notions rĂ©sultaient dâobservations effectuĂ©es dans plusieurs situations diffĂ©rentes, comme lâexamen attentif des patients vivants, les constatations faites sur des cadavres, et encore comme aujourdâhui, relevĂ©es sur des animaux.
En effet, un certain nombre dâĂ©lĂ©ments sont rĂ©putĂ©s accessibles sur les blessĂ©s de guerre, aprĂšs des « accidents du travail » ou domestiques graves. Dâautres Ă©lĂ©ments anatomiques ont pu ĂȘtre repĂ©rĂ©s pendant lâinvention de la momification des dĂ©funts. Cette procĂ©dure mortuaire Ă©tait probablement inspirĂ©e par la dessiccation naturelle des corps retrouvĂ©s pratiquement intacts dans le dĂ©sert, mais nĂ©cessairement reproduite artificiellement et dâune façon assez sophistiquĂ©e. Nous savons aussi que plusieurs organes Ă©taient prĂ©levĂ©s pour ĂȘtre conservĂ©s dans des vases ou des paquets canopes spĂ©ciaux. Quant au cĆur, il Ă©tait prĂ©levĂ©, traitĂ© Ă part, puis, normalement replacĂ© dans le thorax du mort[2].
Ainsi, des « listes anatomiques » humaines sont bien relevĂ©es depuis lâAncien Empire, par exemple, elles figurent dans les textes des pyramides et dâautres Ă©crits religieux postĂ©rieurs. Des notions intĂ©ressantes figurent bien entendu dans les textes mĂ©dicaux et chirurgicaux pharaoniques qui nous sont parvenus. Puis, des dissections humaines sont attestĂ©es Ă Alexandrie. Il faut noter que ces recherches resteront ensuite longtemps interdites[3].
Abord clinique
La mĂ©decine de ce temps Ă©tait sĂ»rement mĂȘlĂ©e de magie, cependant, la prise en charge subjective du patient nâexcluait pas la recherche des signes objectifs de la maladie ou du traumatisme. Ă la lecture des textes mĂ©dicaux Ă©gyptiens, il est surprenant de constater une certaine modernitĂ© du sens clinique de cette science pharaonique, eu Ă©gard aux moyens de ce temps. RegroupĂ©s dans des papyri qui leur sont dĂ©diĂ©s, les observations constituent de vĂ©ritables unitĂ©s littĂ©raires dĂ©crivant des cas pathologiques et leurs traitements. Ces rouleaux Ă©taient souvent surchargĂ©s de commentaires rĂ©digĂ©s par les praticiens expĂ©rimentateurs. Les Ă©crits chirurgicaux qui ne sont pas disparus sont surtout contenus pour nous dans le papyrus Edwin Smith[4] et le papyrus Ebers[5].
Les auteurs déclinent les notions :
- dâexamen physique ;
- de diagnostic ;
- de diagnostic différentiel ;
- de pronostic favorable, réservé, ou franchement mauvais ;
- dâun suivi de lâĂ©volution ;
tout cela dans la perspective de « guérir »[6].
Ensuite, les thĂ©rapeutiques proposĂ©es sont graduĂ©es en fonction de la gravitĂ© de la pathologie chirurgicale et adaptĂ©es suivant lâĂ©volution. Comme aujourdâhui, aprĂšs le premier « coup dâĆil », les premiers Ă©lĂ©ments symptomatiques sont rassemblĂ©s Ă partir de lâinterrogatoire. Les signes subjectifs retenus et les signes objectifs sont isolĂ©s au cours de lâexamen gĂ©nĂ©ral suivi dâune inspection et dâune exploration locales. Pour les blessures, on notait assez prĂ©cisĂ©ment la localisation, lâaspect des tĂ©guments, les rĂ©tractions, on explorait la profondeur Ă lâaide dâune sonde et dâun Ă©carteur, les esquilles et les corps Ă©trangers Ă©taient repĂ©rĂ©s. Selon les descriptifs, les Ă©tats successifs des plaies Ă©taient assez finement observĂ©s.
Pratique chirurgicale
AprĂšs Ă©tude, il sâavĂšre que le geste pragmatique du chirurgien Ă©gyptien est issu dâune indication rĂ©flĂ©chie et codifiĂ©e[7].
Ainsi,
- les instruments sont choisis et adaptés pour une intervention donnée.
- ils sont utilisés consécutivement au cours des différents temps opératoires.
Par exemple dans le cadre de la cure chirurgicale dâun abcĂšs,
- il faut bien mentionner les actes consistant à « inciser » et à « débrider »,
- il peut ĂȘtre utile de « cautĂ©riser » avec une « lame-cautĂšre »,
- ensuite il faut parfois mettre en place un drainage, par exemple Ă lâaide dâun segment de roseau, et encore signaler lâutilisation de mĂšches faites de « charpie dâĂ©toffe »,
- le dispositif Ă©tait complĂ©tĂ© de « tampons ïŹbreux secs ».
Autres exemples
- Contentions :
- Les pansements Ă©taient soigneusement confectionnĂ©s. Ils pouvaient ĂȘtre occlusifs.
- Les bandages simples ou complexes étaient bien posés.
- Dans la pratique la plus courante, il faut encore citer lâutilisation des compresses froides ou des compresses chaudes.
- On devait aussi appliquer des argiles tiĂ©dies et de la graisse enrichie dâextraits de plantes dont il nous reste des compositions efficaces.
- Extraction des Ă©pines,
- Les soins des morsures (chien, singe, crocodile, lion, hippopotame, cheval, etc.)
- Sutures :
- Les sutures de plaies cutanĂ©es non contuses se faisaient avec une « aiguille Ă coudre » et du « ïŹl » de « lin ».
- La pose de sortes de sutures cutanées en petites bandelettes de toile adhésive est également connue.
- Le parage des blessures de guerre,
- Les amputations :
- post traumatiques,
- punitives : nez, langue, oreilles, main, etc.
- La cautérisation hémostatique se faisait avec une lame chauffée au feu.
- Des prothĂšses dâorteils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es.
- Les réductions :
- Les rĂ©ductions de luxations comme celle de lâarticulation de l'Ă©paule, ou encore la rĂ©duction de la subluxation de la mandibule,
- Les réductions et contentions de fractures des membres (pose d'attelles).
- Les fractures nasales étaient maintenues par des rouleaux de toile grasse dans les narines. Deux petites attelles externes protégées pouvaient compléter le dispositif.
- Lâentorse cervicale ; la luxation cervicale grave et la fracture tassement du corps vertebral avec quadriplĂ©gie sont assez bien dĂ©crites dans les textes.
- Les textes parlent aussi des brûlures. Elles bénéficiaient de traitements particuliers.
- La circoncision est reprĂ©sentĂ©e sur au moins deux bas reliefs (dont celui du tombeau du mĂ©decin Ănkh-ma-hor de la VIe dynastie). Plusieurs techniques ont Ă©tĂ© employĂ©es selon les Ă©poques. Une analyse assez fine a Ă©tĂ© publiĂ©e[8].
- Ophtalmologie :
- Ablation des corps Ă©trangers oculaires.
- L'opération de la cataracte est attestée sous les Ptolémées.
- Différentes infections locales et générales sont bien décrites.
- Dans tous les cas, les suites opératoires étaient surveillées.
- Des traitements pouvaient ĂȘtre arrĂȘtĂ©s pendant une phase critique, et ensuite, repris.
Les textes nous indiquent que les mĂ©decins Ă©gyptiens connaissaient leurs limites. Par exemple, contrairement Ă ce que lâon peut lire dans beaucoup dâouvrages, bien des interventions nâĂ©taient pas pratiquĂ©es dans les pĂ©riodes anciennes. Câest le cas par exemple de la trĂ©panation (seulement « peut-ĂȘtre » une ou deux, â sur plus de trois mille ans â dans un pays oĂč les recherches anthropologiques s'avĂšrent nombreuses)[9].
Pharmacopée
Les mĂ©dications employĂ©es en chirurgie par les praticiens de lâĂ©poque pourraient nous surprendre. Nombre dâentre elles ont Ă©tĂ© qualifiĂ©es de « repoussantes ». Elles sont en effet issues des « produits de la nature ». On trouve parmi les composants Ă©numĂ©rĂ©s dans les textes mĂ©dicaux, diffĂ©rents minĂ©raux, vĂ©gĂ©taux et extraits animaux, tous prĂ©levĂ©s dans le milieu environnemental.
Cependant, des Ă©tudes historiques et pharmacologiques nous montrent que ces prescriptions pouvaient parfois ĂȘtre utiles[10] - [11].
Câest notamment le cas en chirurgie de certaines procĂ©dures calmantes utilisant des minĂ©raux et des plantes. Il en est de mĂȘme pour diminuer les risques dâinfection et pour favoriser la cicatrisation.
Thérapeutique chirurgicale
Les praticiens égyptiens pouvaient ajuster les thérapeutiques médico-chirurgicales et/ou proprement opératoires en fonction des différentes pathologies rencontrées. En voici quelques exemples[12].
- Traitement médico-chirurgical
- Pour une adénopathie chronique suppurative[13] :
« Descriptif concernant une tumĂ©faction formĂ©e par du pus dans le cou dâun malade. Si tu examines une tumĂ©faction formĂ©e par du pus sur le cou dâun malade ; si la tumeur s'est rompue aprĂšs avoir augmentĂ© de volume, si elle a formĂ© sa chair superficielle depuis plusieurs mois, ou depuis plusieurs annĂ©es, et que ce qui en sort est comparable Ă des barbillons de poisson synodonte en forme de gros cheveu, tu diras Ă ce propos : C'est un malade qui souffre dâune tumĂ©faction formĂ©e par du pus. Un mal que je combattrai. Tu devras prĂ©parer les traitements pour retirer les proĂ©minences qui sont dans son cou... »
â Papyrus Ebers
Suit la prescription dâun pansement cuit principalement composĂ© : de cire, de graisse de bĆuf, de saule, dâocre rouge, de cumin, de sels de cuivre, de chrysocolle, dâargile blanche, de sel marin, de graisse dâoie, de tĂ©rĂ©binthe et de galĂšne.
- Traitement chirurgical
- Pour un abcĂšs froid[14]
« Descriptif concernant une tumĂ©faction formĂ©e par du pus. Si tu examines une tumĂ©faction formĂ©e par du pus en nâimporte quelle partie du corps dâun malade et que tu la trouves sa tĂȘte Ă©tant Ă©levĂ©e, circonscrite, et fluctuante, tu diras Ă son sujet : câest une tumĂ©faction formĂ©e par du pus qui sâest localisĂ©e dans sa chair ; un mal que je traiterai avec le scalpel. Il y a quelque chose en elle comme du mucilage et quelque chose peut sortir aprĂšs cela comme de la cire, elle fait des filaments ; elle va rĂ©cidiver. »
â Papyrus Ebers
- Pour une tumeur froide[15] :
« Descriptif concernant une tumeur de la chair superficielle sur un membre d'un malade. Si tu examines une tumeur de chair sur un membre et que tu la trouves pareille à la teinte de sa chair avec un va-et-vient sous tes doigts mais limité par sa base, tu diras à son sujet : c'est une tumeur de chair, un mal que je traiterai, en l'effleurant avec le cautÚre du spécialiste. »
â Papyrus Ebers
- Pour une plaie de l'aisselle[16] :
« ... Tu devras relier les berges (de la plaie) avec du fil (de lin) ... Un mal que je peux traiter. Le panser avec de la viande fraßche pour le premier jour.
- Mais si tu trouves (ensuite en l'examinant) que sa plaie bùille, les fils étant tout relùchés, tu relieras (à nouveau) les berges avec deux bandes (de lin adhésives) ... soigner ensuite avec du gras, du miel et (appliquer) des tampons végétaux tous les jours jusqu'à guérison ...
- Mais si tu trouves que la peau de la plaie est chaude Ă cause de cette blessure de l'aisselle, alors que la plaie mĂȘme est brĂ»lante, bĂąillante, ses fils relĂąchĂ©s, tu approcheras ta main et tu sentiras de la chaleur provenant de l'orifice de la plaie contre ta main, alors que des collections de pus s'en Ă©chappent, froides comme du jus de raisin ... un mal avec lequel je combattrai ...
- Mais si tu trouves que ce blessé est fiévreux, alors que sa plaie est brûlante, tu ne devras pas la panser. Laisse-le au repos le temps que passe la phase douloureuse.
- Et (ensuite) dĂšs que la fiĂšvre s'arrĂȘte, si la chaleur qui est Ă l'orifice de la plaie passe complĂštement, tu le traiteras avec du gras, du miel et (tu appliqueras Ă nouveau) des tampons vĂ©gĂ©taux tous les jours jusqu'Ă guĂ©rison. »
Instruments chirurgicaux
Pour pratiquer ces gestes, le mĂ©decin devait disposer de quelques instruments[17]. Dâabord en mĂ©tal cuivreux, plusieurs tailles dâobjets existaient afin dâĂȘtre employĂ©s Ă des stades opĂ©ratoires diffĂ©rents.
Par exemple, on reconnaĂźt vite les pinces et les pincettes. Diverses sondes, des stylets Ă©laborĂ©s, et encore par exemple des curettes presque semblables sont encore utilisĂ©es aujourdâhui. Nous avons diffĂ©rentes sortes de couteaux. Ă une Ă©poque ancienne, un bistouri particulier est bien diffĂ©renciĂ© ; il rappelle bien par lâaspect de sa lame notre bistouri Ă lame fixe. Il nous reste Ă©galement plusieurs sortes dâĂ©carteurs. Ils pouvaient ĂȘtre multifonctions. De plus, des ustensiles « Ă usage unique » pouvaient Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s.
Nous trouvons dans les musĂ©es un certain nombre de ces petits objets mĂ©talliques dont lâusage est compatible avec lâexercice de cet art. Beaucoup dâentre eux peuvent ĂȘtre comparĂ©s avec des instruments modernes. Lâeffet est saisissant. Les formes rencontrĂ©es prĂ©ludent bien le matĂ©riel de plus en plus sophistiquĂ© que seront amenĂ©s Ă crĂ©er les chirurgiens eux-mĂȘmes. Elles seront dĂšs ces moments affinĂ©es et leurs utilisations consacrĂ©es. Pourtant, lâhistoire de la chirurgie montre que plusieurs de ces Ă©lĂ©ments disparaĂźtront pour revenir bien plus tard. Ainsi la trousse du mĂ©decin commence sĂ©rieusement Ă se constituer ⊠depuis la pĂ©riode pharaonique !
Un bas-relief tardif mais cĂ©lĂšbre du temple de KĂŽm-Ombo reprĂ©sente une table sur laquelle sont disposĂ©s des instruments dont certains sont reconnaissables, avec dâautres objets comme une balance, des sachets de mĂ©dicaments, une Ă©ponge et des bandages. Une vasque de puriïŹcation est disposĂ©e Ă proximitĂ©[18].
Nous assistons vĂ©ritablement en Ăgypte Ă la naissance de la chirurgie.
Notes et références
- Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, La mĂšre, lâenfant et le lait en Ăgypte Ancienne. Traditions mĂ©dico-religieuses. Une Ă©tude de sĂ©nologie Ă©gyptienne, 2010, p. 29-67.
- Voir par exemple pour la connaissance anatomique des viscĂšres : Richard-Alain Jean, « Notes complĂ©mentaires sur le cĆur en place, embaumĂ©, ou perdu en Ăgypte », Histoire de la mĂ©decine en Ăgypte ancienne, Cherbourg, 20 mai 2013 / publication Ă©lectronique / http://medecineegypte.canalblog.com
- Richard-Alain Jean, La chirurgie en Ăgypte ancienne. Ă propos des instruments mĂ©dico-chirurgicaux mĂ©talliques Ă©gyptiens conservĂ©s au MusĂ©e du Louvre, 2012, p. 11-19.
- Papyrus Edwin Smith sur Britannica
- Le papyrus Ebers sur Britannica
- Richard-Alain Jean, Ă propos des objets Ă©gyptiens conservĂ©s du musĂ©e dâHistoire de la MĂ©decine, 1999, p. 16-25.
- Jean, 2012, tableaux 1 & 2, p. 32-33.
- Richard-Alain Jean, « Anatomie humaine. Le bassin â VIII. Lâappareil gĂ©nito-urinaire de lâhomme - Atlas (2), Atlas chirurgical - La circoncision », dans Histoire de la mĂ©decine en Ăgypte ancienne, Angers, 25 juin 2016 = http://medecineegypte.canalblog.com
- Ces indications proviennent en majoritĂ© de Richard-Alain Jean, La chirurgie en Ăgypte ancienne. Ă propos des instruments mĂ©dico-chirurgicaux mĂ©talliques Ă©gyptiens conservĂ©s au MusĂ©e du Louvre, 2012, p. 9-34.
- Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, « Ă propos des textes mĂ©dicaux des Papyrus du Ramesseum numĂ©ros III et IV, I », EncyclopĂ©die religieuse de lâUnivers vĂ©gĂ©tal (ERUV - II), Montpellier, S.H. AufrĂšre (Ă©d.),â , p. 567-589 pour la pharmacologie ;
- Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, « Ă propos des textes mĂ©dicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I », EncyclopĂ©die religieuse de lâUnivers vĂ©gĂ©tal (ERUV - III), Montpellier, S.H. AufrĂšre (Ă©d.),â , p. 382-483 pour la pharmacologie.
- Ces exemples sont tirĂ©s de Richard-Alain Jean, La thĂ©rapeutique chirurgicale pharaonique (1) La papyrologie, Paris, Ă©d. UniversitĂ© Denis Diderot - Paris VII, coll. « Les ConfĂ©rences de la FacultĂ© de MĂ©decine Xavier Bichat », 1997 ; Richard-Alain Jean, Ă propos des objets Ă©gyptiens conservĂ©s du musĂ©e dâHistoire de la MĂ©decine, Paris, Ă©d. UniversitĂ© RenĂ© Descartes - Paris V, Paris, coll. « MusĂ©e d'Histoire de la MĂ©decine de Paris », 1999, p. 17-25.
- H. Grapow, H. Von Deines, W. Westendorf, Grundriss der Medizin der Alten Ăgypter, Akademie Verlag, Berlin, 1954-1963, V, p. 387.
- H. Grapow, H. Von Deines, W. Westendorf, Grundriss der Medizin der Alten Ăgypter, Akademie Verlag, Berlin, 1954-1963, V, p. 392 ; Jean, 2012, p. 32.
- H. Grapow, H. Von Deines, W. Westendorf, Grundriss der Medizin der Alten Ăgypter, Akademie Verlag, Berlin, 1954-1963, V, p. 389 ; Jean, 2012, p. 32.
- J.H. Breasted, The Edwin Smith Surgical Papyrus, Oriental Institute PubliÂŹcation, University of Chicago Press, Chicago, 1930, p. 415-425 ; R.-A. Jean, Ă propos des objets Ă©gyptiens conservĂ©s au MusĂ©e dâHistoire de la MĂ©decine, UniversitĂ© Paris V, Paris, 1999, p. 16-25.
- Jean, 1999, p. 8-9, 34-74 ; Jean, 2012, p. 35-74 ; Richard-Alain Jean, « MĂ©decine et chirurgie dans l'ancienne Ăgypte », Pharaon Magazine - 11, 2013, p. 46-51.
- Jean, 1999, p. 31-32, 74 ; Jean, 2012, p. 30-31.
Bibliographie
- Chirurgie
- Ange Pierre Leca, La MĂ©decine Ă©gyptienne au temps des Pharaons, Paris, Ă©d. Dacosta, , 486 p. (ISBN 2-85128-029-5), p. 349-375 ;
- Bruno Halioua, La médecine au temps des Pharaons, Paris, éd. Liana Levi, coll. « Histoire », , 265 p. (ISBN 2-86746-306-8), p. 45-50, 146-152, 171-172 ;
- Richard-Alain Jean, Ă propos des objets Ă©gyptiens conservĂ©s du musĂ©e dâHistoire de la MĂ©decine, Paris, Ă©d. UniversitĂ© RenĂ© Descartes - Paris V, Paris, coll. « MusĂ©e d'Histoire de la MĂ©decine de Paris », , 92 p. (ISBN 2-9508470-3-X) ;
- Richard-Alain Jean, La chirurgie en Ăgypte ancienne. Ă propos des instruments mĂ©dico-chirurgicaux mĂ©talliques Ă©gyptiens conservĂ©s au musĂ©e du Louvre, Paris, Editions Cybele, , 126 p. (ISBN 978-2-915840-29-2) ;
- Chirurgie en gynécologie
- Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, La mĂšre, lâenfant et le lait en Ăgypte Ancienne. Traditions mĂ©dico-religieuses. Une Ă©tude de sĂ©nologie Ă©gyptienne, Paris, S.H. AufrĂšre (Ă©d.), Ă©d. LâHarmattan, coll. « Kubaba â SĂ©rie AntiquitĂ© â UniversitĂ© de Paris 1, PanthĂ©on Sorbonne », , 516 p. (ISBN 978-2-296-13096-8, lire en ligne) rĂ©imprimĂ© en 2011, Chapitres I-III pour lâanatomie (p. 29-67), et chapitre XXVI, « Traitement chirurgical », p. 431-468 .
- PĂ©riodes tardives (Ier siĂšcle avant notre Ăšre - VIIe siĂšcle)
- Marie-HĂ©lĂšne Marganne, La Chirurgie dans lâĂgypte grĂ©co-romaine dâaprĂšs les papyrus littĂ©raires grecs, Brill, Leiden, Brill, , 191 p. (ISBN 90-04-11134-4, lire en ligne) ;
- Marie-HĂ©lĂšne Marganne, Lâophtalmologie dans lâĂgypte grĂ©co-romaine dâaprĂšs les papyrus littĂ©raires grecs, Brill, Leiden, E. J. Brill, , 209 p. (ISBN 90-04-09907-7, OCLC 28632059, lire en ligne) .