Chine, ma douleur
Chine, ma douleur (Niu-Peng)[1] est le premier long-métrage réalisé par Dai Sijie, sorti en 1989. Le film a reçu le prix Jean Vigo.
Titre original | Niu-Peng |
---|---|
RĂ©alisation | Dai Sijie |
Scénario |
Dai Sijie Yuan Zhu Shan |
Acteurs principaux |
Liang Yi Guo |
Sociétés de production |
Das Kleine Fernsehspiel Flach Film La Sept Cinéma Titane Production ZDF |
Pays de production |
Chine France Allemagne de l'Ouest |
Genre | Drame |
Durée | 86 minutes |
Sortie | 1989 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En 1966, lors de la Révolution culturelle chinoise, Tian Ben est un garçon de 13 ans, orphelin de père et dont la mère est en camp de déportation (laogai). Alors qu'il écoute sur son tourne-disques une chanson interdite, il est arrêté lui aussi et envoyé en camp de rééducation par le travail.
Surnommé « Petit Binoclard », il s'adapte tant bien que mal à cette nouvelle situation et fait connaissance avec ses co-détenus et les kapo. Il se lie d'amitié avec Bei Mao, un pickpocket de 15 ans, et un vieux moine taoïste. Après de nombreux épisodes tragiques, il réussit à s'enfuir[2].
Fiche technique
- RĂ©alisation : Dai Sijie
- Scénario : Dai Sijie, Yuan Zhu Shan
- Photographie : Jean-Michel Humeau
- Son : Jean-Pierre Fénie, Joël Rangon
- Musique : Qui Gang Chen
- DĂ©cors : Christian Marti
- Montage : Chantal Delattre
- Production : Flach Films, La Sept Cinéma, Titane
- Date de sortie :
- France :
Distribution
- Liang Yi Guo
- Quan Nghieu Tieu
- Han Lai Vuong
- Sam Chi-Vy
- Loi Truong
- V. F. Espérance Pham Thai Lan : Chef acrobate
Production
À l'exception de quelques scènes tournées en Seine-Saint-Denis, l'ensemble du film est tourné dans les Pyrénées-Orientales, dans la région de Saint-Paul-de-Fenouillet et plus précisément dans l'ermitage Saint-Antoine de Galamus[3].
Distinctions
- Prix Jean Vigo en 1989
- SĂ©lection Quinzaine des RĂ©alisateurs lors Festival de Cannes en 1989
- Festival de Locarno en 1989 – Mention spéciale[4].
Notes et références
- Ces deux idéogramme chinois signifient littéralement baraque à bœufs, nom donné aux camps de rééducation, les dissidents étant qualifiés d'esprits à tête de bœuf. (Dossier de presse du film).
- Chine, ma douleur Festival d'Asie
- Jean-Noël Grando, 100 ans de cinéma en Pyrénées-Orientales : Histoires et secrets de tournages, Perpignan, Mare nostrum, , 197 p. (ISBN 978-2-908476-96-5, BNF 42318117)
- 1989 Chine, ma douleur
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database