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Chien des Marquises

Le chien des Marquises ou chien marquisien est une race de chien Ă©teinte des Ăźles Marquises, en PolynĂ©sie française. Comme d'autres souches de chiens polynĂ©siens, il a Ă©tĂ© introduit aux Marquises par les ancĂȘtres des PolynĂ©siens lors de leurs migrations. Servant de totem tribal et de symbole religieux, il Ă©tait parfois consommĂ© comme viande bien que moins frĂ©quemment que dans d'autres parties du Pacifique en raison de sa raretĂ©. On pense que ces chiens indigĂšnes se sont Ă©teints avant l'arrivĂ©e des EuropĂ©ens, qui n'ont pas signalĂ© leur prĂ©sence sur les Ăźles. Les reprĂ©sentations pĂ©troglyphiques et les vestiges archĂ©ologiques d'ossements et de sĂ©pultures de chiens sont les seules preuves de l'existence de la race. La population canine moderne de l'archipel descend de races Ă©trangĂšres rĂ©introduites au XIXe siĂšcle comme compagnons des colons europĂ©ens.

Chien des Marquises
Bas-relief de chien marquisien sur le socle du tiki MakiÊ»i TauÊ»a Pepe, dans le meÊ»ae IÊ»ipona, village de PuamaÊ»u, Ăźle de Hiva Oa.
Bas-relief de chien marquisien sur le socle du tiki MakiÊ»i TauÊ»a Pepe, dans le meÊ»ae IÊ»ipona, village de PuamaÊ»u, Ăźle de Hiva Oa.
RĂ©gion d’origine
RĂ©gion Îles Marquises (PolynĂ©sie française)
Caractéristiques
Statut FAO (conservation) Ă©teint

Linguistique

Deux mots désignent le chien dans la langue marquisienne : peto dans les Marquises du Nord, et nuhe dans les Marquises du Sud.

Le premier pourrait ĂȘtre un emprunt Ă  l'anglais pet (animal de compagnie) ou Ă  l'espagnol perro (chien), ou bien un mot purement polynĂ©sien puisque l'on trouve le mot pero dans la langue maorie, comme synonyme de kurÄ« (chien). Selon une autre thĂ©orie soutenant son origine Ă©trangĂšre, le nom proviendrait d'un chien de New Haven nommĂ© Pato laissĂ© sur Nuku Hiva par le capitaine de vaisseau amĂ©ricain Edmund Fanning de 1798 Ă  1803[1] - [2].

Le marquisien du Sud nuhe est unique dans les langues polynĂ©siennes, mais peut avoir un lien avec wanuhe, le mot qui dĂ©signe le chien dans la langue papoue des Ăźles Brumer[1] - [3], au sud-est de la Nouvelle-GuinĂ©e. Le missionnaire catholique français RenĂ© Ildefonse Dordillon a rĂ©pertoriĂ© deux autres formes : mohoÊ»io et mohokio dans son dictionnaire de 1904 Grammaire et dictionnaire de la langue des Ăźles Marquises[2] - [4].

Histoire

Carte des Ăźles Marquises.

On sait peu de choses sur le chien des Marquises. Il a Ă©tĂ© introduit dans l'archipel par les premiers colons polynĂ©siens, en mĂȘme temps que le poulet et le cochon domestiques, et que le rat polynĂ©sien. On pense que l'espĂšce s'est Ă©teinte avant l'arrivĂ©e des explorateurs espagnols en 1595, bien que certains aient pu survivre au-delĂ  de cette date[5] - [6] - [7] - [8] - [9].

Aucun rĂ©cit europĂ©en n'a jamais Ă©tĂ© Ă©crit Ă  leur sujet. Ils semblent avoir Ă©tĂ© assez rares et « jamais nombreux dans les Ăźles », mĂȘme avant l'arrivĂ©e des EuropĂ©ens[5]. Contrairement Ă  d'autres parties de la PolynĂ©sie, ces chiens n'Ă©taient pas considĂ©rĂ©s comme une source importante de nourriture, bien qu'ils aient parfois Ă©tĂ© consommĂ©s comme le montre la prĂ©sence de marques de dĂ©coupages sur des os de chiens trouvĂ©s dans les fouilles archĂ©ologiques. En raison de leur raretĂ©, ils Ă©taient vĂ©nĂ©rĂ©s par les Marquisiens et Ă©taient Ă©troitement associĂ©s aux grands chefs et aux classes sacerdotales[5].

De nombreux pĂ©troglyphes de chiens ont Ă©tĂ© trouvĂ©s prĂšs des centres religieux et des zones d'habitations des chefs, indiquant la vĂ©nĂ©ration qu'ils suscitaient et leur importance culturelle. Les recherches menĂ©es par l'archĂ©ologue amĂ©ricaine Sidsel N. Millerstrom ont montrĂ©e que la majoritĂ© de ces pĂ©troglyphes se trouve dans les vallĂ©es de Ê»AÊ»akapa, HaÊ»atuatua et Hatiheu sur la cĂŽte nord de Nuku Hiva, le meÊ»ae Vaikivi sur Ua Huka, et le meÊ»ae IÊ»ipona et la vallĂ©e d'Eiaone sur Hiva Oa. Leurs distributions rĂ©gionales reflĂ©taient peut-ĂȘtre le rĂŽle des chiens comme symboles de loyautĂ© et d'identitĂ© tribale/clanique dans les Ăźles. Ils Ă©taient des animaux totems associĂ©s Ă  la tribu Naki'i[5] - [10].

Caractéristiques

Les pĂ©troglyphes reprĂ©sentent souvent le chien marquisien sous des formes exagĂ©rĂ©es. Millerstrom a notĂ© que ces reprĂ©sentations s'Ă©cartaient des caractĂ©ristiques typiques du chien polynĂ©sien et s'est demandĂ© si elles Ă©taient censĂ©es ĂȘtre rĂ©alistes :

« The Marquesan dogs images show that the necks and the bodies are exaggerated in length. The tails are long and curved over the back while the ears and muzzle may be pointed, square or rounded. The legs are short and in one case from Hatiheu Valley the paws were pointed in the wrong direction. [...] The early post-contact dog is white or spotted, small to medium size, with pointed snout and ears, and a long tail. Could the Marquesans of the past have forgotten what the dog looked like or did it matter how they depicted the dog? »

— Millerstrom, [5]

« Les images des chiens marquisiens montrent que les cous et les corps sont d'une longueur exagĂ©rĂ©e. Les queues sont longues et recourbĂ©es sur le dos tandis que les oreilles et le museau peuvent ĂȘtre pointus, carrĂ©s ou arrondis. Les pattes sont courtes, et dans un cas de la vallĂ©e de Hatiheu, ont Ă©tĂ© pointĂ©es dans la mauvaise direction. [...] Le chien du dĂ©but de la pĂ©riode post-contact est blanc ou tachetĂ©, de petite Ă  moyenne taille, avec un museau et des oreilles pointus, et une longue queue. Les Marquisiens du passĂ© auraient-ils oubliĂ© Ă  quoi ressemblait le chien ou la façon dont ils le reprĂ©sentaient avait-elle de l'importance »

— [5]

Sculptures en pierre

L'archĂ©ologue allemand Karl von den Steinen a Ă©tĂ© le premier visiteur europĂ©en Ă  observer des traces de chiens anciens aux Marquises en 1897-1898. Dans ses fouilles du meÊ»ae IÊ»ipona, un complexe de temples prĂšs du village de PuamaÊ»u sur la cĂŽte nord-est de l'Ăźle de Hiva Oa, il a dĂ©couvert plusieurs tikis en pierre, dont deux avec des figures zoomorphes (en forme d'animal) de quadrupĂšdes gravĂ©es dessus[5]. À cette Ă©poque, la propriĂ©tĂ© et le site du temple appartenaient au rĂ©vĂ©rend James Kekela, un missionnaire protestant hawaĂŻen avec lequel von den Steinen s'Ă©tait liĂ© d'amitiĂ©. Il s'est Ă©galement appuyĂ© sur un Marquisien ĂągĂ© nommĂ© Pihua, qui Ă©tait la seule personne vivante Ă  connaĂźtre les noms des tiki du site[10].

TĂȘte du tiki Manuiotaa, actuellement au MusĂ©e ethnologique de Berlin.
Tiki Maki'i Tau'a Pepe Ă  I'ipona

Le premier de ces tikis est une tĂȘte de pierre de 82 cm de haut et 90 cm de diamĂštre, reprĂ©sentant un Ê»upoko heÊ»aka (« victime sacrificielle ») alors inconnu. Von den Steinen l'a nommĂ© Opferkopf Manuiotaa (« TĂȘte sacrificielle Manuiotaa »), d'aprĂšs le cĂ©lĂšbre sculpteur marquisien du XVIIIe siĂšcle Manuiota'a de la tribu Naki'i, qui aurait sculptĂ© les deux statues et de nombreux autres tikis sur le site. La tĂȘte portait des motifs totĂ©miques de quadrupĂšdes et de petits bĂątons reprĂ©sentant les etua (dieux) marquisiens tatouĂ©s de chaque cĂŽtĂ© de sa bouche[10]. Il a Ă©tĂ© informĂ© que les quadrupĂšdes pouvaient reprĂ©senter des chiens, des rats ou des cochons. Cependant, il a conclu qu'il s'agissait de rats car Ă  l'Ă©poque, les chiens auraient Ă©tĂ© introduits par les EuropĂ©ens[5]. Il transporta la tĂȘte en Allemagne oĂč elle est aujourd'hui exposĂ©e au MusĂ©e ethnologique de Berlin[10] - [11].

La seconde statue a Ă©tĂ© nommĂ©e Tiki Maki'i Tau'a Pepe en l' honneur de l'Ă©pouse de Manuiota'a, connue sous le nom de Tau'a Pepe (la « prĂȘtresse papillon »). Elle reprĂ©senterait une femme en position couchĂ©e, la tĂȘte et les bras atteignant le ciel, donnant naissance, bien qu'elle ait Ă©galement Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e comme une divinitĂ© fĂ©minine portant le peuple marquisien sur son dos. Elle serait morte en couches, Maki Ă©tant un mot de base signifiant « blessure » ou « ĂȘtre blessĂ© ». Des images de quadrupĂšdes apparaissent en bas-reliefs de chaque cĂŽtĂ© de la base carrĂ©e de cette statue[10] - [11]. Ce tiki est restĂ© Ă  son emplacement d'origine et est visible aujourd'hui sur le site d'IÊ»ipona[12] - [13] - [14]. Une seule des sculptures de chien est discernable maintenant ; l'autre a disparu avec le temps[10].

En 1956, l'aventurier et ethnographe norvégien Thor Heyerdahl affirma que les reliefs du tiki Maki'i Tau'a Pepe étaient des lamas ou des pumas, pour renforcer sa théorie selon laquelle la Polynésie a été colonisée depuis Amérique du Sud[15] - [10] - [16] - [17]. Plus tard, des écrivains non identifiés et des rumeurs ont insinué que Heyerdahl avait délibérément modifié et dégradé les images dans son processus de restauration[10] - [13]. Le consensus moderne est que les sculptures représentent bien la race éteinte du chien marquisien ; ils ne représentent pas des lamas, des pumas ou des rats[5] - [10] - [12] - [18].

Toujours en 1956, Robert Carl Suggs, du Musée américain d'histoire naturelle, a dirigé la premiÚre fouille stratigraphique des ßles et a découvert de nombreux fragments d'os et une sépulture de chien sur quelques sites de l'ßle de Nuku Hiva. Entre 1964 et 1965, l'archéologue américain Yosihiko H. Sinoto, du Bishop Museum, a découvert une canine de chien percée utilisée comme pendentif, une prémolaire et deux sépultures de chien dans les dunes de sable de Hane sur l'ßle de Ua Huka. En 1998, l'archéologue américain Barry Vladimir Rolett a découvert des ossements de chien dans tous les niveaux de peuplement à Hanamiai, sur l'ßle de Tahuata, ce qui indique que la race a pu continuer à exister sur cette ßle jusqu'au milieu du XIXe siÚcle. Certains de ces os présentaient des marques de coupures visibles. En 2000, l'archéologue français Pascal Sellier a découvert trois squelettes de chiens aux cÎtés de plusieurs sépultures humaines à Manihina, Ua Huka ; un des chiens était enterré dans un cercueil[5] - [19].

Millerstrom a rĂ©sumĂ© ces dĂ©couvertes antĂ©rieures et a personnellement analysĂ© de nombreux pĂ©troglyphes de chiens laissĂ©s par les PolynĂ©siens prĂ©historiques dans son article de 2003 intitulĂ© « Facts and Fantasies: the Archaeology of the Marquisan Dog ». Elle note que d'autres recherches doivent ĂȘtre menĂ©es sur les preuves linguistiques retraçant le mouvement des chiens en OcĂ©anie, les rĂŽles socio-Ă©conomiques du chien dans les cultures marquisiennes et ocĂ©aniennes, ainsi qu'une Ă©tude de la morphologie des os et des sĂ©pultures de chiens trouvĂ©s sur les sites archĂ©ologiques marquisiens[5].

RĂ©introduction des chiens

Des chiens de différentes races ont ensuite été réintroduits par les colons européens et les visiteurs des Marquises[5].

Les premiers chiens européens étaient ceux qui accompagnaient les explorateurs espagnols Álvaro de Mendaña de Neira et Pedro Fernandes de Queirós en 1595. Alors qu'ils étaient sur Hiva Oa, les Marquisiens ont tenté de voler l'un des petits chiens qui se trouvaient sur leurs navires. Mais l'anthropologue Katharine Luomala note que rien ne suggÚre que ces chiens aient été laissés sur l'ßle par les Espagnols[20] - [21].

Les premiers chiens réintroduits sont probablement ceux laissés par les navires américains au début des années 1800 et qui ont été confiés aux premiers beachcombers, missionnaires et colons qui les gardaient comme animaux de compagnie[20]. L'un des premiers cas signalés était un chien de New Haven nommé Pato, qui avait été « reconnu coupable de vol de moutons vers l'année 1797 et banni pour ce crime »[22]. Vers 1798, le capitaine Edmund Fanning le laissa sur Nuku Hiva aux bons soins du missionnaire britannique William Pascoe Crook qui le confia à un dirigeant local, Keattonnue (c'est-à-dire le Roi Cato), mais le 8 juin 1803, un autre capitaine américain Brinell récupéra Pato et le remplaça par deux autres chiens[2] - [22].

Au cours de la campagne de Nuku Hiva de 1813, le capitaine de la marine américaine David Porter a signalé la présence de quelques chiens sur l'ßle, et a observé que les insulaires avaient peur des deux mastiffs qui se trouvaient à bord de son navire[20] - [23].

Représentation probable d'une talÚve des Marquises tuée par un chien, peints par Paul Gauguin en 1902.

Dans les annĂ©es 1890, le voyageur anglais Frederick William Christian signale le conflit idĂ©ologique sur la consommation de viande de chien au fur et Ă  mesure de l'augmentation des populations insulaires. Il note que les Marquisiens vivant dans les vallĂ©es orientales de l'Ăźle de Hiva Oa ont recommencĂ© Ă  manger de la viande de chien cuite au four « avec dĂ©lice » alors que les habitants des vallĂ©es occidentales y « toucheront Ă  peine mĂȘme en temps de famine ». Christian observe Ă©galement la consommation de chien sur Tahuata et Fatuiva[2] - [24]. Le peintre français Paul Gauguin a reprĂ©sentĂ© des scĂšnes comprenant des chiens aux Marquises dans plusieurs Ɠuvres alors qu'il vivait Ă  Hiva Oa. Son tableau de 1902 Le sorcier d'Hiva-Oa ou Le Marquisien Ă  la cape rouge reprĂ©sente peut-ĂȘtre un chien tuant une talĂšve des Marquises (Porphyrio paepae), espĂšce aujourd'hui Ă©teinte[25] - [26].

Dans TaĂŻpi, Ɠuvre semi-fictionnelle d'Herman Melville, le narrateur Tommo donne un rĂ©cit peu flatteur des chiens vivant dans la vallĂ©e de Tai Pi sur Nuku Hiva : [27] - [28]

Je crois devoir éclairer un peu le lecteur sur l'histoire naturelle de la vallée.

D'oĂč venaient, au nom du comte Buffon et du baron Cuvier, ces chiens que j'ai vus Ă  TaĂŻpi ? Chiens ! — De gros rats sans poils plutĂŽt ; tous avec des peaux lisses, brillantes, mouchetĂ©es — des flancs gras, et des faces fort dĂ©sagrĂ©ables. D'oĂč pouvaient-ils venir ? Je suis fermement convaincu qu'ils n'Ă©taient pas la race indigĂšne de la rĂ©gion. En effet, ils semblaient conscients d'ĂȘtre des intrus, ayant l'air assez honteux et essayant toujours de se cacher dans un coin sombre. Il Ă©tait assez clair qu'ils ne se sentaient pas chez eux dans la vallĂ©e — qu'ils souhaitaient en sortir et retourner dans l'affreux pays d'oĂč ils devaient venir.

Les maudits bĂątards ! Ils me faisaient horreur ; je n'aurais rien voulu de mieux que de causer la mort de chacun d'eux. En fait, une fois, je suggĂ©rai Ă  Mehevi le bien-fondĂ© d'une croisade canine ; mais le roi bienveillant ne voulu pas y consentir. Il m'Ă©couta trĂšs patiemment, mais lorsque j'eus terminĂ©, il secoua la tĂȘte et me dit, en toute confidence, qu'ils Ă©taient « tabous »[27].

Notes et références

  1. Cablitz2006, p. 19,41.
  2. Addison2008, p. 30–39.
  3. Crawfurd1852, p. 240.
  4. Christian1910, p. 82,86.
  5. Millerstrom2003, p. 144–152.
  6. Luomala1960a, p. 193,203,221.
  7. Titcomb1969, p. 32–33.
  8. Leach1961, p. 122.
  9. Bay-Peterson1983, p. 121–129.
  10. LichtensteinSuggs2001, p. 7-9, 121-136.
  11. Lichtenstein2016, p. 128–130.
  12. BrashCarillet2009, p. 63.
  13. Troost2013, p. 63.
  14. Javins2013.
  15. Millerstrom2003, p. 144-152.
  16. Heyerdahl1962, p. 123-151.
  17. Heyerdahl1975, p. 141-142,223,234-235.
  18. Marchesi2007, p. 117–130.
  19. OxenhamBuckley2015, p. 462–482.
  20. Luomala1960b, p. 190–240.
  21. QueirĂłs1904, p. 21,24.
  22. Robarts1974, p. 69, 124–125.
  23. Porter1815, p. 418.
  24. Christian1910, p. 124,127,133,142–144.
  25. TheBark.
  26. Turvey2009, p. 208.
  27. Melville1846, p. 268.
  28. Paliwoda2009, p. 49–50.

Voir aussi

Bibliographie

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