Cheval de sport suisse
Le cheval de sport suisse (allemand : Schweizer Warmblut) est un registre de chevaux de sport géré en Suisse, pour la sélection de chevaux aptes à la pratique des sports équestres. Ce registre a absorbé l'ancienne race de l'Einsiedeln.
Cheval de sport suisse
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Cayman Athletic monté par Pénélope Leprevost au 54e CHI de Genève en 2014 | |
Région d’origine | |
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RĂ©gion | Suisse |
RĂ©gion d'Ă©levage | Suisse |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de sport |
Registre généalogique | Oui |
Taille | 1,55 m Ă 1,68 m |
Poids | 500 Ă 600 kg |
Robe | Bai et alezan surtout |
TĂŞte | Profil rectiligne ou convexe |
Autre | |
Utilisation | Sports Ă©questres et Ă©quitation de loisirs |
DĂ©nomination
La race est aussi connue sous les noms d'« Anglo-normand suisse »[1], de « cheval de selle suisse »[2] et de demi-sang suisse en français. En allemand, elle est nommée Schweizer Warmblut[3].
Histoire
Le développement de cette race est récent, puisqu'il accompagne les années de reconstruction de la Suisse après la Seconde Guerre mondiale[1]. Le registre généalogique est créé en 1950[3]. Des juments locales suisses sont croisées avec des étalons d'autres origines, notamment Pur-sang, en provenance d'Irlande, de France, d'Allemagne et de Suède[3]. Ces croisements sont nombreux jusque dans les années 1960, incluant des étalons Hackney et Anglo-normand[2].
Ce registre absorbe l'ancienne race locale de l'Einsiedeln, c'est pourquoi un synonyme pour désigner le cheval de sport suisse est « nouvel Einsiedeln »[2]. Il absorbe également le Demi-sang suisse ou Anglo-normand suisse, une variété désormais totalement intégré à ce registre[2].
Description
La base de données DAD-IS enregistre une taille moyenne de 1,62 m chez les femelles et 1,68 m chez les mâles, pour un poids moyen respectif de 500 à 600 kg[3]. CAB International cite une fourchette de taille allant de 1,55 m à 1,64 m[2]. Le guide Delachaux cite un maximum de 1,68 m[1].
La tête est de profil rectiligne ou convexe, l'encolure est musclée et le garrot sorti[1]. Le dos est robuste et droit[1]. Les membres sont également solides, allongés, et terminés par des sabots qualiteux[1].
La robe est unie[3], généralement alezane, plus rarement baie ou noire, mais d'autres gènes de couleur plus rares sont représentés, tels que le Rouan et le Crème[1].
La sélection est assurée par la Zuchtverband CH Sportpferde (ZVCH)[3]. Il s'agit essentiellement d'une sélection sur performances sportives[1]. Le trot de ces chevaux est réputé pour sa qualité, la race étant par ailleurs connue pour son calme et sa docilité[1].
Utilisations
C'est essentiellement un cheval de sport[3], qui était autrefois employé comme monture militaire[1]. Il est actuellement monté en saut d'obstacles, au dressage, et mis à l'attelage[1].
Diffusion de l'Ă©levage
La base de données DAD-IS cite le CH-Warmblut comme une race localement adaptée en Suisse, signalant que cette population équine est rare (2018)[3]. La race est pourtant élevée sur tout le territoire suisse, avec un effectif enregistré d'environ 10 000 têtes en 2016[3], pour environ 700 naissances annuelles au début des années 2010[1].
Références
- Rousseau 2016, p. 225.
- Porter et al. 2016, p. 506.
- DAD-IS.
Annexes
Articles connexes
Lien externe
Bibliographie
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453, lire en ligne), « Swiss warmblood », p. 506.
- [Rousseau 2016] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Guide des chevaux d'Europe, Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-02437-9), « Cheval de sport CH et Einsiedler », p. 225.