Accueil🇫🇷Chercher

ChetaĂŻbi

Chetaïbi, localement prononcé ch-tayb-i, est une commune de la wilaya d'Annaba en Algérie. Chetaïbi est une presqu'île.

ChetaĂŻbi
ChetaĂŻbi
Vue de ChetaĂŻbi
Noms
Nom arabe شطايبي
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Annaba
DaĂŻra ChetaĂŻbi[1]
Président de l'APC
Mandat
M. Layachi Allaoua
2012-2017
Code postal 23014
Code ONS 2310
Indicatif 030.80.22.22
DĂ©mographie
Population 8 035 hab. (2008[2])
DensitĂ© 60 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 37° 03′ 58″ nord, 7° 22′ 49″ est
Superficie 134 km2
Localisation
Localisation de ChetaĂŻbi
Localisation de la commune dans la wilaya d'Annaba.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte topographique d'Algérie
ChetaĂŻbi
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte administrative d'Algérie
ChetaĂŻbi
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
Voir sur la carte topographique d'Algérie (nord)
ChetaĂŻbi

    GĂ©ographie

    La commune de ChetaĂŻbi est situĂ©e Ă  environ 62 km au nord-ouest de la wilaya d'Annaba : elle comporte un port de pĂŞche.

    Les plages principales sont : Chétaibi, Les sables d'or, Oued Leghnem, Fontaine Romaine, La Baie Ouest et Sidi Akkacha.

    Communes limitrophes de ChetaĂŻbi
    Mer Méditerranée
    El Marsa (wilaya de Skikda) ChetaĂŻbi Oued El Aneb
    Treat

    Histoire

    ChetaĂŻbi s’appelait autrefois, au temps de l’Africa ca romana : TACUATA et il semble bien, en prĂ©sence des vestiges que l’on a pu en retrouver, que ce fut une ville relativement importante. C’était, Ă  l’époque romaine, le point de dĂ©part d’une route vers l’Ouest, jalonnĂ©e par Muharur (Sidi Akkacha), zacca (Cap de fer) ou on extrait du porphyre rouge et exportĂ© vers Rome par le port de la Seybouse ; culucitanis (la Marsa) et paratienis (Guerbès).

    Les arabes avaient fait de Tacuata; Tekkouch dĂ©rivant du berbère Teccuche et qui en fut le nom arabe. Il subsiste aussi, le long du rivage, des lieux oĂą les gens du voisinage ont crĂ©Ă© des lĂ©gendes aux fins culturelles et effectuer  des stages mystiques. La forĂŞt est l’objet d’une vive admiration avec un ascĂ©tisme très rigoureux dans lequel se trouve un nombre important de mausolĂ©es qui sont des lieux de toutes sortes de rĂ©jouissances avec la participation de brillantes fantasias comme Ă  Sidi Boufernana qui se dĂ©roule chaque annĂ©e.

    Les femmes d'un certain âge,persistent Ă  perpĂ©tuer leurs attachements Ă  ces lieux de culte, exprimer leur vĂ©nĂ©ration, Ă©taler leurs bonnes Ĺ“uvres et leur vie ascĂ©tique et contemplative. Jouissant ainsi d’une rĂ©putation qui  consiste Ă  rĂ©pondre aux appels de leurs vĹ“ux exaucĂ©s. Ces mausolĂ©es et cĂ©notaphes, par leur fort nombreuse multitude, subsistent toujours. Chacune d’entre elles a ses lĂ©gendes et ses propres miracles. Leur sĂ©pulture placĂ©e en peine forĂŞt, tout près des magnifiques sources abondamment arborisĂ©es, dans un dĂ©cor de couleur et de lumière, et les arbres qui les entourent sont gĂ©ants.

    En 1830, lors du siège autour de Bouna (Annaba) ; durant les deux annĂ©es d’incertitude des premières  batailles, un mouvement clandestin d’une flottille venait chaque nuit de Tekouch ravitailler, en toutes sortes de provisions, les habitants de la ville. A cette  Ă©poque, un Ă©vĂ©nement historique de taille, ne manqua pas lui aussi d’intĂ©rĂŞt certain et mĂ©rite une prĂ©cision : puisque c’est lĂ , Ă  mĂŞme l’Edough, ou son maquis a conservĂ© dans  les montagnes le souvenir de la rĂ©volte de si Zeghdoud. Issu d’une famille de lettrĂ©s portant le nom de Oued Jemaoune, il Ă©tait nĂ© Ă  Souk el had (ou Ain Oum Elrakha actuellement) contre l’occupant bien que datant du premier jour pris de l’ampleur au mois de rĂ©fugiĂ© Ă  Sidi Akkacha.

    Ă€ la fin du XIXe siècle, Tekouch prit le nom du gĂ©nĂ©ral français Herbillon et Ă  l’époque ou le bateau le Caramy faisait le transport des voyageurs entrent BĂ´ne et Herbillon, les premiers mĂ©decins Ă  y avoir exercĂ© Ă©tait les Dr Bendjelloul et MonpĂ©re.

    Après l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie ChĂ©taibi, ce nom Ă©vocateur auquel s’ajoute une couleur berbère du sol et la fraĂ®cheur des embruns mĂ©diterranĂ©ens, fut donnĂ© Ă  ce splendide village en le baptisant de ce nom glorieux de note fervent et respectueux combattant pour l'indĂ©pendance. Alors nous comprenons très vite que ces lieux ont Ă©tĂ© bĂ©nis pour l’éternitĂ© par le combat des « Hommes libres Â» du champ d’honneur[3].

    Patrimoine

    Pays de pĂŞche, ChĂ©taibi est Ă©galement un pays de chasse très giboyeux. Les plages et les bains de mer ont certainement plus d’attrait Ă  ChĂ©taibi que nulle part ailleurs. MĂŞme au point de vue touristique, il pourrait ĂŞtre un village d’avenir certain et peut ĂŞtre, plus proche qu’on ne le croit. Au pied de la montagne, il y a des plages superbes qui bordent le rivage et des coins ravissants : la fontaine romaine, Oued Ghnem, la baie Ouest, les sables d’or, Kef Omar (ĂŽle de Sainte-Piastre) ; . . . ; qui sont des lieux très poissonneux.

    Il y a aussi le port de ChĂ©taibi (ex. Herbillion) qui semble sommeiller au fond d’une petite baie entrĂ©e de hautes montagnes de granit merveilleux, le plus beau et le plus dur que l’on puisse voir. L’exploitation des carrières de ChĂ©taibi fut pendant longtemps la fortune de ce centre qui semblait ne pouvoir avoir d’autre activitĂ©  que celle de la pĂŞche. Maintes grandes villes de France (Paris, Marseille,…) et mĂŞme d’ailleurs (Rome, les pavĂ©s dont elles ont garni les chaussĂ©es de leurs rues)[3].

    Notes et références

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.