Cheongnyangni 588
Cheongnyangni 588 était un quartier chaud de Séoul, en Corée du Sud, prÚs de la gare de Cheongnyangni[1].
Cheongnyangni 588 | ||
Cheongnyangni 588 en 2013 | ||
Administration | ||
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Pays | Corée du Sud | |
Arrondissement | Dongdaemun-gu | |
Ville | SĂ©oul | |
GĂ©ographie | ||
CoordonnĂ©es | 37° 34âČ 41âł nord, 127° 02âČ 41âł est | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Corée du Sud
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à son apogée dans les années 1980, il abrite 200 bordels et 500 prostituées, et est le plus grand quartier chaud de Séoul[2]'[3]. Cheongnyangni est souvent appelé "Oh Pal Pal", ce qui signifie "cinq huit huit" en coréen, sûrement en raison du bus qui traverse alors la région[2].
Historique
La zone est d'abord utilisée pour la prostitution pendant l'occupation japonaise de 1910 à 1945 aprÚs la construction de la gare de Cheongnyangni[2]. Dans les années 1950, pendant la guerre de Corée, la gare est empruntée par de nombreux soldats qui sont les principaux clients du quartier[2].
La levée du couvre-feu nocturne en 1982, (qui est en place depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale)[4], augmente la fréquentation dans la zone[2].
En 1988, SĂ©oul accueille les Jeux olympiques d'Ă©tĂ©[5]. Dans une tentative d'amĂ©liorer le quartier avant les Jeux olympiques, des fenĂȘtres sont installĂ©es Ă l'avant des Ă©tablissements sexuels dans le style du quartier De Wallen d'Amsterdam. Cette amĂ©lioration de la zone est soutenue par le gouvernement[2].
En 2004, le gouvernement sud-coréen adopte une loi anti-prostitution (loi spéciale sur le commerce du sexe de 2004) interdisant l'achat et la vente de services sexuels et fermant les bordels[6]. Bien que désormais illégale, et malgré la répression policiÚre, la zone continue son activité[2].
Fermeture
Le gouvernement métropolitain de Séoul (SMG) met en place un "programme de surveillance civique" pour tenter de fermer le district en 2013, certaines actions de vigilance ont lieu dans le cadre de ce programme[7].
Des plans de rĂ©amĂ©nagement de la zone sont annoncĂ©s par le SMG. Le rĂ©amĂ©nagement implique la dĂ©molition de la zone et la construction de quatre complexes rĂ©sidentiels-commerciaux de luxe de 65 Ă©tages et d'un centre commercial de 42 Ă©tages Ă l'horizon 2020[8]. Fin 2016, la fermeture des 156 bordels commence, mĂȘme si certaines des travailleuses du sexe sont dĂ©jĂ parties[1], beaucoup sont parties travailler dans des salons de massage ou des huegaetael (hĂŽtels pour le sexe)[9]. La dĂ©molition commence en mars 2017, date Ă laquelle 8 bordels et 40 travailleuses du sexe sont toujours en activitĂ©[8]. Le dernier bordel reste en activitĂ© jusqu'en mars 2018[7].
Dans la littérature
Le quartier de Cheongnyangni est mentionnĂ© dans plusieurs Ćuvres de fiction ou non, par exemple comme dĂ©cor du drame policier Seoul: Lost in the big city ( (ISBN 978-0956476517)) ou encore dans le livre In Search of Life ( (ISBN 978-0956476500)).
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Cheongnyangni 588 » (voir la liste des auteurs).
- Subhro Prakash Ghosh, « Sex Trade At Cheongnyangni 588 Is A History, Commercial Complexes And Malls To Be Developed », sur koreaportal, (consulté le )
- (en) Kim Se-jeong, « Curtain falling on Seoul's red-light district called 588 », sur koreatimes, (consulté le )
- (ja) « éćœăœăŠă«æ性ăźèČèĄăȘăŒăă«ăă«ăźæăšä» », KoreaWorldTimes,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Paul Shin, « South Korea reports peaceful end to 36-year curfew », sur UPI, (consulté le )
- « Seoul 1988 » [archive du ], sur olympic.org (consulté le )
- « South Korea gets tough on sex tourism », The Sydney Morning Herald,â (lire en ligne)
- Steven Borowiec et Faras Ghani, « South Korea: Sex workers hit hard by government's crackdown », sur www.aljazeera.com, Al Jazeera, (consulté le )
- (en) Kim Da-sol, « Korea's infamous red-light zone to fade into history », sur www.koreaherald.com, The Korea Herald, (consulté le )
- Yewon Kang, « South Korea's Sex Industry Thrives Underground a Decade After Crackdown », The Wall Street Journal, (consulté le )