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Chen Da

Chen Da, nĂ© en avril 1892 dans la province du Zhejiang et mort le , est un sociologue chinois. C'est un partisan d’une politique de contrĂŽle des naissances en Chine.

Chen Da
Chen Bilan en 1925.
Fonction
Membre du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois
4e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
3e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
Biographie
Naissance
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Biographie

Chen Da suit des Ă©tudes au sein du CollĂšge Qinghua de PĂ©kin et y prĂ©pare son dĂ©part pour poursuivre ses Ă©tudes aux États-Unis. En 1923, il y soutient un doctorat en sociologie Ă  l’universitĂ© Columbia. Son domaine d'Ă©tudes est alors la condition de la main-d’Ɠuvre chinoise Ă©migrĂ©e. Ce sujet fait suite Ă  la lĂ©gislation des « quota » qui l'avait interpellĂ©. Le fort dĂ©veloppement d’un racisme anti-jaune, va le retenir jusqu’au dĂ©clenchement de la guerre sino-japonaise. Il revient dans son pays natal dĂšs 1923, la chaire de sociologie nouvellement crĂ©Ă©e au collĂšge Qinghua lui est alors proposĂ©e. Le collĂšge devient une universitĂ© en 1925[1].

En 1934 et 1935, Chen Dan effectue un voyage d’étude dans les mers du Sud ; Indes nĂ©erlandaises, Malaisie, Indochine[1]. Il effectue alors une recherche sur les communautĂ©s d’émigrants dans le sud de la Chine ainsi que d'autres travaux qui seront considĂ©rĂ©s comme les classiques de la sociologie chinoise d’avant 1949[2]. Sa publication Emigrant Communities in South China en 1939 connaĂźt une diffusion importante qui confirme la place significative de Chen Da, aux cĂŽtĂ©s de Fei Xiaotong, dans la nouvelle sociologie chinoise[1].

Puis entre 1939 et 1944, Chen Da dirige des enquĂȘtes dĂ©mographiques dans la rĂ©gion du lac de Kunming. Il est alors le directeur de l’institut de recherche sur le recensement, crĂ©Ă© en 1938 par l'UniversitĂ© Tsinghua. Il participe Ă  la formation des fonctionnaires locaux au mĂ©tier de recenseur. Un centre d'enseignement spĂ©cialisĂ© dans le recensement est inaugurĂ© en 1941. Par ailleurs avec les donnĂ©es recueillies dans les deux xian voisins du lac de Kunming, il Ă©tudie la situation dĂ©mographique de la Chine, mal maĂźtrisĂ©e en raison des carences des recensements prĂ©cĂ©dents. Il envisage d'effectuer un recensement pour l'ensemble de la Chine mais ne peut pas l'effectuer Ă  cause de la guerre civile[1].

En 1948, il est Ă©lu Ă  l’Academia Sinica en 1948. Mais il perd sa chaire en 1951 car il refuse de faire acte d'allĂ©geance au nouveau pouvoir communiste de la Chine, celui-ci rĂ©cuse une « science bourgeoise ». Ainsi il ne peut pas travailler au recensement de 1953. Ce n'est qu'aprĂšs la campagne des Cent Fleurs qu'il peut intervenir dans son domaine de compĂ©tence. Il s'engage alors dans le camp des partisans du contrĂŽle des naissances, par des articles et des discours qu’il multiplie. Il prĂ©conise une politique de retard au mariage et de reprendre des Ă©tudes dĂ©mographiques mais rĂ©alisĂ©es en 1953. En , il intĂšgre la Commission pour la planification scientifique du Conseil d’État[1].

AccusĂ© d'ĂȘtre partie prenante dans un « complot droitier » dirigĂ© contre le Parti communiste chinois, il est violemment critiquĂ© et dĂ©missionnĂ© de ses responsabilitĂ©s scientifiques en . Puis il est rĂ©habilitĂ© en 1961[1].

Références

Liens externes

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