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Fei Xiaotong

L'itinéraire du sociologue chinois Fei Xiaotong 费孝通 ( - ) révèle les traits significatifs des développements d'un savoir d'abord largement importé, puis annexé à une idéologie d'État.

Fei Xiaotong
Fonctions
Député
1re Assemblée nationale populaire (en)
7e Assemblée nationale populaire (en)
8e Assemblée nationale populaire (en)
Membre du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois
3e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
4e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
5e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
6e comité national de la conférence consultative du peuple chinois (d)
Membre permanent du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois
5e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
6e comité national de la conférence consultative du peuple chinois (d)
Vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale
7e Assemblée nationale populaire (en)
8e Assemblée nationale populaire (en)
Membre permanent de l'Assemblée nationale populaire
7e Assemblée nationale populaire (en)
8e Assemblée nationale populaire (en)
Vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois
6e comité national de la conférence consultative du peuple chinois (d)
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
China Vocational Education Association (d)
China Overseas Friendship Association (d)
China Law Society (en)
China Soong Ching Ling Foundation (d)
Maîtres
Directeur de thèse
Distinctions

À la fin des années 1920, il étudie à l'Université de Suzhou, puis de Qinghua. Sa mère convertie au christianisme l'a familiarisé à d'autres valeurs que le confucianisme de son père, et cette imprégnation culturelle a dû le préparer à apprendre la sociologie à travers les textes de l'École de Chicago. En 1935, il part pour la London School of Economics après avoir fait un terrain dans un village rural chinois. Il compte y étudier avec Bronislaw Malinowski, mais c'est avec Raymond Firth qu'il fera sa thèse. Rentré en Chine, il fera très vite les frais de la condamnation de la « science bourgeoise » par le parti communiste en 1952. Interdit d'enseignement, d'abord, puis « rééduqué », il resurgit à la fin des années 1970, et se voit confier la restauration de la section de sociologie de l'Académie des sciences de Pékin[1].

Depuis lors, on assiste au « renouveau » des sciences sociales en Chine. Notamment à l'Université de Qinghua, dont le département de sociologie a ouvert à nouveau en 2000. Un article d'Aurore Merle, publié début 2004, retrace en détail quelques-uns des développements récents des sciences sociales en Chine. À partir des travaux de Sun Liping, notamment, elle donne une idée des préoccupations contemporaines des sociologues chinois.

prix et distinctions

Voir aussi

Institutions officielles chinoises

Anthropologues

Sociologues

Historiens

Liens externes

Référence

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