Cheikh el-Arab
Ahmed Agouliz, surnommé Cheikh el Arab, né en 1927 à Agouliz (un douar près de Tata dans le Souss marocain) et mort le à Casablanca[1], est un nationaliste et ancien combattant marocain de l'Armée de libération nationale (ALN) qui a marqué l'histoire du Maroc d'après l'indépendance.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Pseudonyme |
Cheikh el arab |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Le , après quatre mois de procès, il est condamné à mort par contumace[1], avec Mehdi Ben Barka et d'autres accusés, pour complot et tentative d'assassinat contre le roi Hassan II[n 1]. D'après Moumen Diouri, également condamné à mort lors du procès, ce « complot » était inventé de toutes pièces par l'entourage d'Hassan II afin de se débarrasser de leurs plus actifs opposants[2].
Après une longue traque opérée par les services du général Oufkir, il est abattu le par des policiers à Casablanca. Selon la légende, il se serait suicidé devant le général Oufkir lui-même plutôt que de se livrer[1].
Notes et références
Notes
- Fqih Basri, Abdelmoumen Diouri et Omar Benjelloun sont condamnés à mort. Quant à Abderrahman el-Youssoufi, il bénéficie d'une peine de prison avec sursis dans cette affaire.
Références
- Les dates-clés de l'histoire contemporaine du Maroc, rabat-maroc.net, consulté le 11/12/2012
- Moumen Diouri, Réquisitoire contre un despote, Éditions Albatros,
Bibliographie
- Alexander Mehdi Bennouna, Héros sans gloire. Échec d'une révolution, 1963-1973, éditions Paris-Méditerranée, 2002 (ISBN 2842721632).