Cheikh Mwijo

Né en 1937 à Meknès, Cheikh Mwijo descend d'une lignée de chanteurs et compositeurs. Son père Yaakov Attias était un percussionniste et faisait partie de l'ensemble du Mâalem Ben Haroush[2].

Cheikh Mwijo commence sa carrière musicale dans le chant à l'âge de 25 ans, il se fait connaitre en interprétant des chansons populaires et du Melhoun[1].

À la suite du départ de Ben Haroush en Israël, Mwijo le rejoint en 1962. Agé alors de 35 ans il commence une nouvelle carrière musicale à Haïfa en chantant et en jouant de la mandoline avant de changer d'instrument au profit du violon maghrébin joué à la verticale. Pendant sa riche carrière, où il enregistre plus de 100 albums, Mwijo reste très lié à sa communauté d'origine et sa principale source de revenus était ses concerts lors des mariages et évènements célébrés par la communauté juive marocaine[2].

Entre 1962 et 1970, Cheikh Mwijo collabore étroitement avec son camarade de Meknès Sliman Elmaghribi en lui écrivant environ 40 chansons avant de commencer à enregistrer ses propres chansons avec le label Koliphone/Zakiphon[2].

Cheikh Mwijo compte un répertoire riche de plus de 500 chansons. Outre ses chansons humoristique comme "Tanjiya" et "A labnat", Mwijo a chanté aussi pour la paix et la coexistence entre les juifs et les musulmans comme dans sa chanson "Ibrahim Al-Khalil" où il explique que Abraham est un commun ancêtre aux deux communautés et que Ismaël et Isaac ont été créés par le même dieu[3].

• Ressource relative à la musique :
  • (he) Bait La Zemer Ha-Ivri
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