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Cheikh Hamidou Kane

Cheikh Hamidou Kane, nĂ© Ă  Matam le , est un Ă©crivain et un haut fonctionnaire sĂ©nĂ©galais, qui occupa notamment des fonctions ministĂ©rielles. Son livre L'Aventure ambiguĂ«, qui lui vaut le grand prix littĂ©raire d'Afrique noire en 1962[1], est devenu un classique de la littĂ©rature africaine. Cet ouvrage est aussi le principal argument qui lui vaudra d'ĂȘtre consacrĂ© Ă  l'Ă©dition 2019 du Grand Prix des mĂ©cĂšnes[2].

Cheikh Hamidou Kane
Cheikh Hamidou Kane Ă  Dakar en 2008
Biographie
Naissance

Matam (AOF)
Nationalité
Formation
Activité
ParentĂšle
NdĂšye Fatou Kane (petite-fille)
Amadou Kane (neveu)
Birane Hane (d) (petit-fils)
Elimane Samba Hane (d) (petit-fils)
Autres informations
Distinction

L'Université Virtuelle du Sénégal UVS porte son nom et devient l'Université Numérique Cheikh Hamidou KANE depuis le 18 Janvier 2023

Biographie

NĂ© le 2 avril 1928 Ă  Matam, au nord du SĂ©nĂ©gal, Cheikh Hamidou Kane appartient Ă  une grande famille peule, une ethnie qu’on retrouve dans presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest et dont les chefs ont Ă©tĂ© parmi les premiers convertis Ă  l’islam en Afrique, lors de la dynastie des Almoravides au 10e siĂšcle. Second fils de Mamadou Lamine Kane et de YĂ©ya Racine Kane, il est, comme les cadets chez les Peuls, surnommĂ© Samba (comme le Samba Diallo de L’Aventure ambiguĂ«). Son pĂšre, fonctionnaire Ă  Louga, Ă©tait connu pour sa piĂ©tĂ© et sa gĂ©nĂ©rositĂ©Ì.

DestinĂ© par son pĂšre Ă  devenir marabout, Cheikh Hamidou est confiĂ©, dĂšs l’ñge de 7 ans, aux soins du maĂźtre coranique Thierno Moctar Gadio Ă  SaldĂ©, le village natal de sa mĂšre. À 9 ans, avec l’appui d’un cousin instituteur de la rĂ©gion, il est inscrit Ă  l’école primaire française de Louga. Avide de lectures, le jeune Cheikh Hamidou rĂȘve d’ĂȘtre philosophe. Mais l’accĂšs au lycĂ©e Ă©tant rĂ©servĂ© aux fils de colons blancs, il est orientĂ© vers l’école des fils de chefs, Ă©tablie dans les locaux de l’école primaire supĂ©rieure Blanchot, Ă  Saint-Louis.

DĂ©terminĂ© Ă  aller au lycĂ©e plutĂŽt que d’embrasser une carriĂšre de chef de canton Ă  laquelle on le destine, Cheikh Hamidou surmonte une sĂ©rie d’obstacles placĂ©s sur son chemin par l’administration coloniale. Il apprend tout seul le programme de seconde et, au grand Ă©tonnement des autoritĂ©s, est reçu Ă  l’examen d’entrĂ©e en premiĂšre au lycĂ©e Van Vollenhoven Ă  Dakar, oĂč il fait de brillantes Ă©tudes. Muni du baccalaurĂ©at, il s'inscrit en 1951 Ă  l’Institut des Hautes Études de Dakar, l’ancĂȘtre de l’UniversitĂ© Cheikh-Anta-Diop, oĂč il commence ses Ă©tudes de droit et de propĂ©deutique lettres dans la perspective d’entamer des Ă©tudes de philosophie. Pendant cette pĂ©riode du lycĂ©e et de l’Institut des Hautes Ă©tudes Ă  Dakar, il ne cesse de mener des activitĂ©s corporatistes et estudiantines, notamment au sein de l’AGED, l’Association gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants de Dakar, tout comme il continuera de le faire plus tard, au sein de la FEANF, la FĂ©dĂ©ration des Ă©tudiants d’Afrique noire en France.

Le jeune Cheikh Hamidou poursuit ses Ă©tudes en 1952 Ă  Paris, au prestigieux lycĂ©e Louis-le-Grand ainsi qu’à la Sorbonne, oĂč il obtient deux licences, l’une en droit, l’autre en philosophie. En septembre 1956, il rĂ©ussit au concours d’entrĂ©e Ă  l’École nationale de la France d’Outre-Mer (ENFOM). En 1959, muni de ses diplĂŽmes, Cheikh Hamidou Kane est officiellement administrateur de la France d’Outre-mer et prĂȘt Ă  rentrer au SĂ©nĂ©gal.

Mamadou Dia, alors prĂ©sident du Conseil du gouvernement du SĂ©nĂ©gal et dont l’attention fut attirĂ©e par les qualitĂ©s de travail de Cheikh Hamidou, l'affecte tout de suite au MinistĂšre du DĂ©veloppement Ă©conomique, puis, en mars 1960, Ă  un mois de l’indĂ©pendance du SĂ©nĂ©gal, le nomme gouverneur de la rĂ©gion de ThiĂšs, zone-test du plan Ă©conomique de Mamadou Dia pour le dĂ©veloppement rural. Un an plus tard, le PrĂ©sident LĂ©opold SĂ©dar Senghor promeut Cheikh Hamidou Kane Haut-Commissaire GĂ©nĂ©ral au Plan. C’est aussi cette annĂ©e-lĂ , 1961, que paraĂźt son roman, L’Aventure ambiguĂ«, entamĂ© en 1952, et qui recevra le Grand Prix littĂ©raire d’Afrique noire en 1962. Cf. « ƒuvre »

À l’époque oĂč Cheikh Hamidou Kane participait Ă  la transformation de la colonie du SĂ©nĂ©gal en État indĂ©pendant, un orage grondait Ă  la tĂȘte du jeune gouvernement. La nouvelle rĂ©publique avait un rĂ©gime parlementaire, oĂč le pouvoir exĂ©cutif Ă©tait partagĂ© entre le PrĂ©sident de la RĂ©publique, LĂ©opold Senghor, et le PrĂ©sident du Conseil, Mamadou Dia. IncommodĂ© par le pouvoir de Dia et inquiet des conflits et complots au sein du gouvernement, Senghor dĂ©cide de mettre un terme au rĂ©gime parlementaire et fait mettre Dia aux arrĂȘts, l’accusant d’avoir fomentĂ© un coup d'État.

Au moment de cet Ă©vĂšnement, Senghor propose Ă  Cheikh Hamidou Kane de le nommer vice-prĂ©sident du SĂ©nĂ©gal aprĂšs qu’il aurait procĂ©dĂ© Ă  une rĂ©forme constitutionnelle substituant un rĂ©gime prĂ©sidentiel au rĂ©gime parlementaire. En dĂ©saccord avec le PrĂ©sident Senghor et la façon dont il avait gĂ©rĂ© son diffĂ©rend avec Dia, Cheikh Hamidou dĂ©cline l’offre et quitte le SĂ©nĂ©gal en 1962, dĂ©cidĂ© Ă  ne revenir que quand Dia, qu’il savait innocent, serait libĂ©rĂ© de prison. Cet exil volontaire durera douze longues annĂ©es, pendant lesquelles Cheikh Hamidou sera engagĂ© par l’UNICEF, Ă  Lagos, puis Ă  Abidjan, pour diriger les opĂ©rations de l’organisme international dans une vingtaine de pays de l’Afrique subsaharienne.

En 1974, Senghor se rĂ©sout finalement Ă  libĂ©rer Dia. Mais avant de revenir au SĂ©nĂ©gal, Cheikh Hamidou accepte le poste de vice-prĂ©sident du Centre de Recherche pour le DĂ©veloppement International, basĂ© Ă  Ottawa, une fonction qui le fait voyager Ă  travers le monde, des Philippines Ă  l’AmĂ©rique Latine en passant par l’Inde et d’autres pays du Sud.

DĂšs son retour au SĂ©nĂ©gal, en 1976, Senghor lui confie la gestion de ce qu’il restait de Dakar-Marine, un projet grandiose de chantier de construction navale Ă  Dakar, conçu par le Shah d’Iran et Senghor. À l’issue de la rĂ©alisation de ce projet en 1978, Senghor nomme Cheikh Hamidou Kane ministre du DĂ©veloppement industriel et de l’Artisanat. Puis, de 1981 Ă  1988, Cheikh Hamidou occupera le poste de ministre du Plan et de la CoopĂ©ration sous le PrĂ©sident Abdou Diouf. AprĂšs trente ans de service public, Cheikh Hamidou Kane demande Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ© de ses fonctions. Il est prĂȘt pour la retraite, mais une retraite active. En effet, pendant de nombreuses annĂ©es, il fut le prĂ©sident d’ENDA Tiers-Monde et d’autres associations non gouvernementales Ă  vocation culturelle, comme Tabital PulĂągu, une organisation vouĂ©e Ă  prĂ©server l’hĂ©ritage peul, ou d'initiative caritative comme le PARRER, Ɠuvrant pour le retrait et la rĂ©insertion des enfants de la rue.

Cheikh Hamidou est alors prĂȘt Ă  retourner Ă  l’écriture. Son deuxiĂšme roman, Les Gardiens du Temple, paraĂźt en 1995. Selon l’auteur, « L’Aventure ambiguĂ« tĂ©moigne de ma vie et des trente derniĂšres annĂ©es de la colonisation. Quant aux Gardiens du Temple, il dĂ©peint les trente annĂ©es qui ont suivi l’indĂ©pendance. »[1]

Cheikh est aussi prĂȘt Ă  consacrer plus de temps Ă  sa famille. Sa premiĂšre Ă©pouse, YĂąye Oumou, une cousine, Ă©tait de santĂ© fragile et meurt Ă  l’ñge de 26 ans aprĂšs lui avoir donnĂ© deux filles. Avec sa deuxiĂšme Ă©pouse, Marie-ThĂ©rĂšse, une sage-femme, Cheikh Hamidou a quatre enfants, deux garçons et deux filles.

Homme de foi, philosophe, mais aussi et surtout homme d’action, Cheikh Hamidou Kane, comme l’écrit Mariama BaldĂ©, « nous invite Ă  oser la luciditĂ©, l’humilitĂ©, la sobriĂ©tĂ©, la responsabilitĂ©, l’Amour et l’espĂ©rance »[2].


[1] CitĂ© dans Cheikh Hamidou Kane, L’inoubliable Ă©tincelle de l’ĂȘtre, Mariama Samba BaldĂ©, Éditions Paroles TissĂ©es, 2020, p. 15.

[2] Mariama Samba BaldĂ©, Cheikh Hamidou Kane, L’inoubliable Ă©tincelle de l’ĂȘtre, Éditions Paroles TissĂ©es, 2020, p. 68-70.

ƒuvre

Cheikh Hamidou Kane est l’auteur de deux romans, L’Aventure ambiguĂ« (1961) et Les Gardiens du Temple (1995), des Ɠuvres qui lui ont valu le Grand Prix LittĂ©raire d’Afrique Noire (1962) et le Grand Prix des MĂ©cĂšnes (2019). Selon l’auteur, « aucune de ces Ɠuvres n’est pleinement intelligible sans l’autre », car « si on perçoit clairement dans L’Aventure ambiguĂ« en quels termes se dĂ©clinent les thĂšses et antithĂšses mĂ©taphysiques et culturelles de la problĂ©matique vĂ©cue par les DiallobĂ©, c’est dans Les Gardiens du Temple qu’on peut entendre les synthĂšses, particuliĂšrement Ă  travers Salif BĂą et Daba Mbaye, figures ressuscitĂ©es de Samba Diallo et de la Grande Royale »[1].

L’Aventure ambiguĂ« (Julliard, 1961)

L’Aventure ambiguĂ«, un roman semi-autobiographique, retrace le dĂ©chirement culturel et spirituel du jeune Samba Diallo, fils d’un « chevalier » DiallobĂ©, confiĂ© dĂšs l’ñge de 7 ans Ă  un maĂźtre coranique trĂšs strict qui assure son Ă©ducation spirituelle. Deux ans plus tard, cependant, sa tante, la pragmatique Grande Royale, prend la dĂ©cision difficile d’envoyer les enfants Ă  l’école nouvelle pour « apprendre l’art de vaincre sans avoir raison » (p. 47), au risque mĂȘme de perdre les valeurs ancestrales.

Au fur et Ă  mesure que Samba s’immerge dans la culture occidentale Ă  travers ses Ă©tudes, sa foi en Dieu chancelle : « Ta vĂ©ritĂ© ne pĂšse plus trĂšs lourd, mon Dieu... » (p. 139). Avec ses Ă©tudes de philosophie, il reconnaĂźt qu’il a « choisi l’itinĂ©raire le plus susceptible de [le] perdre » et son aventure devient celle de tous les intellectuels africains de l’époque : « Il nous apparaĂźt soudain que, tout au long de notre cheminement, nous n’avons pas cessĂ© de nous mĂ©tamorphoser, et que nous voilĂ  devenus autres. Quelquefois, la mĂ©tamorphose ne s’achĂšve pas, elle nous installe dans l’hybride et nous y laisse. » (p. 125)

Inquiet de la dĂ©tresse de son fils, le Chevalier lui demande de rentrer en Afrique. « Tu crains que Dieu ne t’ait abandonnĂ©, parce que tu ne le sens plus avec autant de plĂ©nitude que dans le passĂ©, [...] mais tu n’as pas songĂ© qu’il se puisse que le traĂźtre, ce fĂ»t toi ? » (p. 176).

La scĂšne finale du livre se dĂ©roule au cimetiĂšre des DiallobĂ©, sur la tombe de son cher maĂźtre coranique, Thierno. Le fou, seul personnage fictif du roman, veut que Samba prie, interprĂšte le « non » de Samba comme une rĂ©ponse Ă  ses requĂȘtes et le tue d’un coup de couteau. En fait, Samba Ă©tait en train de parler Ă  Dieu, lui promettant de revenir Ă  Lui. Le dernier chapitre, qui a fait couler beaucoup d’encre, est loin d’ĂȘtre un suicide ou ce que certains critiques ont appelĂ© « une conclusion facile », car « voici que s’opĂšre la grande rĂ©conciliation » (p. 189) et l’ambiguĂŻtĂ© n’est plus (p. 190). Selon l’auteur lui-mĂȘme, « Samba Diallo, enfant de la foi et de la raison, avait pour mission de sauver Dieu dans un monde mondialisĂ© qui risquait de mourir sous le poids du matĂ©rialisme triomphant. La mort du protagoniste, souvent considĂ©rĂ©e comme un Ă©chec, annonce en fait une possibilitĂ© de rĂ©conciliation entre la foi et la raison. »

Les Gardiens du Temple (Stock, 1995)

Cheikh Hamidou Kane a entamĂ© l'Ă©criture de ce deuxiĂšme roman dans les annĂ©es 1966-67, mais ne l’a terminĂ© et publiĂ© qu’en 1995. Mamadou Dia et AimĂ© CĂ©saire avaient lu le manuscrit et avaient recommandĂ© Ă  Kane d’attendre que Senghor ne soit plus PrĂ©sident du SĂ©nĂ©gal, car il se reconnaĂźtrait dans le personnage de Laskol, ce qui pourrait avoir des consĂ©quences nĂ©fastes. Le titre du manuscrit Ă©tait Jours de colĂšre, et Mamadou Dia y figurait aussi, sous le personnage de Dankaro.

Les Gardiens du Temple est donc le prolongement de L’Aventure ambiguĂ«, mais au lieu d’ĂȘtre principalement philosophique, le message est politique et social. Samba Diallo le philosophe est devenu Salif BĂą l’ingĂ©nieur agronome, un homme d’action (comme Cheikh Hamidou Kane le Ministre). La Grande Royale est devenue Daba Mbaye, qui dĂ©tient un doctorat en histoire et « a appris de l’école nouvelle la maniĂšre occidentale de rendre raison du passĂ© ». Le MaĂźtre est devenu Thierno SaĂŻdou Barry, qui croit que « Dieu ayant fait de l’homme son vicaire ici-bas, le monde doit ĂȘtre amĂ©nagĂ© Ă  son service. Soigner les hommes, les nourrir, les vĂȘtir, les protĂ©ger, sont Ɠuvres pies. » (GdT p. 48). Ces personnages, ainsi que Farba MĂąri le griot et gardien de la culture des DiallobĂ©, sont les « gardiens du temple » et reprĂ©sentent l’identitĂ© moderne de l’Africain, Ă  savoir, selon l’expression de Joseph Ki Zerbo, « le retour de soi Ă  soi Ă  un niveau supĂ©rieur ».

Tout comme L’Aventure ambiguĂ« dĂ©crivait l’itinĂ©raire spirituel et identitaire de l’Africain dĂ©chirĂ© entre la tradition et la modernitĂ©, Les Gardiens du Temple propose une rĂ©solution de l’ambiguĂŻtĂ© et voie pour atteindre la terre promise annoncĂ©e par le Chevalier, ce monde commun Ă  tous les fils de la terre. Cette Ă©volution n’est pas facile pour l’Afrique : elle passe par des rĂ©voltes, des coups d’état, et une remise en cause de l’administration des colonisateurs ainsi que des dirigeants qui ont suivi les IndĂ©pendances (d’oĂč la prĂ©sence de Laskol et Dankaro), mais le cycle infernal ne peut prendre fin que par le dialogue entre tous les reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ©. Les “Gardiens du temple” montre qu’on peut prendre le chemin de l’Occident sans perdre ni la foi, ni la force de la solidaritĂ©.

« L’itinĂ©raire des DiallobĂ© et celui de l’Occident se rejoignent dans le monde nouveau oĂč ‘la prĂ©servation de soi’ passe par l’équilibre entre la place de Dieu et celle de l’homme ».


[1] Cheikh Hamidou Kane, « Sur la terre comme au ciel, ou l’itinĂ©raire des DiallobĂ© entre L’Aventure ambiguĂ« et Les Gardiens du Temple », Lingua Romana, Vol 10, Issue 1, Fall 2011.

Distinctions

Notes et références

  1. Grand prix littéraire de l'Afrique noire. Liste des lauréats, [lire en ligne], consulté le 14 avril 2016
  2. Ce que la littérature africaine doit à Cheikh Hamidou Kane: lire en ligne, voir aussi Cheikh Hamidou Kane: Grand Prix des mécÚnes 2019, sur seneplus.com

Bibliographie

  • Hamidou Kane, Cheikh Hamidou Kane, Roger Mercier et Monique Battestini, Cheikh Hamidou Kane, Ă©crivain sĂ©nĂ©galais, Nathan, Paris, 1965, 64 p.
  • Lilyan Kesteloot, « Cheikh Hamidou Kane », dans Anthologie nĂ©gro-africaine. Histoire et textes de 1918 Ă  nos jours, EDICEF, Vanves, 2001 (nouvelle Ă©d.), p. 277-301
  • Annie Moriceau et Alain Rouch, "L'Aventure ambiguĂ«" de Cheikh Hamidou Kane. Étude critique, Nathan, Paris, 1983, 95 p. (ISBN 2091690511)
  • Bouba Tabti-Mohammedi, « Cheikh Hamidou Kane », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud [sous la dir. de], Dictionnaire des Ă©crivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, CaraĂŻbe, Maghreb, Machrek, OcĂ©an Indien, Ă©d. H. Champion, Paris, 2010, p. 225-227 (ISBN 978-2-7453-2126-8)

Articles connexes

Liens externes

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