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Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai

Le monastère Saints-Joseph-et-Morand est un ancien monastère de l'ordre des Chartreux à Douai.

Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
Façade de la chartreuse
Façade de la chartreuse
Existence et aspect du monastère
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Éparchie Province cartusienne de Picardie
Type Monastère d'hommes
Présentation monastique
Ordre Chartreux
Province cartusienne Picardie
Patronage Saint Joseph et Saint Morand
Armes ou sceau du fondateur
Image illustrative de l’article Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
Blasonnement « D'azur à trois croissants d'or entrelacés, au chef du même. »
Historique
Date(s) de la fondation 1654
Fermeture 1791
Architecture
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1930)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Commune Douai
CoordonnĂ©es 50° 22′ 29″ nord, 3° 04′ 33″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai

Historique

En 1570, il est question de transférer à Douai, la chartreuse de Valenciennes, en 1620 d’y établir un collège cartusien près de l’université[1].

En 1654, Marie Loys, fille de Jean, notaire et poète à Douai, lègue tous ses biens, pour fonder un couvent de chartreux en ville. Le terrain définitif avec la maison des Moines Blancs, refuge des Prémontrés de Saint-Nicolas de Furnes, est acquis en 1662. Les constructions commencent en 1663, sont suspendues par la conquête française de Louis XIV, reprises en 1680 et achevées en 1728 seulement, à cause des deux sièges qui éprouvent la ville.

En 1744, il n'y a que 8 religieux dans la chartreuse de Douai.

Le , l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. En avril 1790, il reste 9 pères et 3 frères lais. La communauté se disperse en 1791, les autorités du Nord ayant refusé d’établir une maison de réunion cartusienne dans leur département autre que la Boutillerie.

La chartreuse est classée au titre des monuments historiques en 1930[2]. Le musée de la Chartreuse y est installé depuis 1958.

Prieurs

Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.

  • 1663 : Philippe BĂ©harel, recteur puis premier prieur.
  • ...
  • ~1680 : Antoine Le Vaillant[3].
  • ...
  • 1760-1767 : Augustin Lochet[note 1] - [4].
  • ...

Bibliographie

  • Romain-Hippolyte Duthilloeul, Lettre sur les carreaux trouvĂ©s Ă  la chartreuse de Douai, « Bulletin de la Commission historique du DĂ©partement du Nord », t.3, 1847, p.52-58. lire en ligne sur Gallica
  • Victor Bufquin, « Histoire de la chartreuse de Douai. Six siècles d’histoire locale », Douai, Duthilleux, 1945, 31 p. (RĂ©Ă©dition, ibid. 1954.)
  • AbbĂ© Dancoisne, « MĂ©moire sur les Ă©tablissements du clergĂ© sĂ©culier et rĂ©gulier qui ont existĂ© Ă  Douai avant la RĂ©volution. », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© centrale d'agriculture, sciences et arts du dĂ©partement du Nord, vol. t. 12,‎ , p. 472-485 (lire en ligne, consultĂ© le ). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Cadet dans un régiment, sous les ordres du maréchal d'Estrées, qui se distingue à la bataille de Hastenbeck et pendant la guerre de Sept Ans, capitaine, pensionnaire forcé puis chartreux de la Boutillerie, s'enfuit en 1767, en Hollande, avec Antoinette Lehon, supérieure de l'Hôtel-Dieu de Douai, puis rentre vers 1769, à la Chartreuse de Douai ou à la Grande Chartreuse

Références

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