Charles de Neufchâtel
Charles de Neufchâtel, né à Bruxelles en 1442 et mort le à Neuilly-l'Évêque, est un évêque du XVe siècle, archevêque de Besançon.
Charles de Neufchâtel | |
Biographie | |
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Naissance | Bruxelles |
Décès | Pont-Audemer |
Évêque de l'Église catholique | |
Archevêque de Besançon | |
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Autres fonctions | |
Fonction religieuse | |
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Biographie
Charles est un fils[1] de Jean II de Neufchâtel, seigneur de Montaigu, de Fontenoy, d'Amance et de Rigney, Chevalier de la Toison d'or, lieutenant-général du duché et du comté de Bourgogne et de Marguerite de Castro e Sousa. Charles de Neufchâtel est un parent du cardinal Jean de Neufchâtel. Son frère Thibault de Neufchâtel est au côté de Charles le Téméraire à la Bataille de Nancy.
Il remplit d'abord les fonctions dans la cathédrale de Besançon, comme celle de grand-chantre. Quand Quentin Ménard meurt, Charles a pour compétiteur le célèbre cardinal d'Arras, Jean Jouffroy pour devenir archevêque de Besançon. Il est postulé par les chanoines de Besançon et est nommé par le pape. Il est le premier archevêque de Besançon[2] qui fait imprimer des missels et des bréviaires à l'usage de son diocèse.
En 1471 il consent à la destruction du château de Bregille nouvellement reconstruit après sa première destruction survenue sous l'épiscopat de son prédécesseur, Quentin Ménard. Après la mort de Charles le Téméraire, les Français envahissent la Franche-Comté, et y font de grands ravages. Louis XI est un prince bien habile et sait à la fois intimider et corrompre Charles. Le duc Maximilien apprenant que Charles de Neufchâtel a basculé dans le parti de la France, le déclare en 1478 déchu de ses fonctions et l'oblige même à quitter son palais archiépiscopal. Charles quitte donc son diocèse et se réfugie en France à la cour du roi Louis XI.
En 1478, il est élu par les sept moines restants, abbé de l'Abbaye Notre-Dame de Faverney et ne restera à ce poste que jusqu'en 1480[3].
Après la mort de l'évêque de Bayeux, Louis d'Harcourt, en 1480, le roi de France le nomme sur-le-champ administrateur de cette église pour lui fournir un bénéfice. Les chanoines de Besançon, privés de leur archevêque survivant, ne cherchent pas à lui donner un successeur. Il ne consentiront à lui donner un successeur qu'après son décès survenu en 1498 Charles est aussi abbé commendataire de Saint-Paul.
Bibliographie
- Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne de la maison du Roy, des anciens barons du royaume,vol.8, p.353, ed. Compagnie des libraires assocés, 1733
- Nouvelle biographie universelle générale, Hoefer, 1863, tome 37
- M. Richard, Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude tome 2, 1851 p. 157 sq
- Maurice Piquard, Charles de Neufchâtel archevêque de Besançon et la conquête de la Franche-Comté par Louis XI, in Bulletin Philologique et historique du Comité des travaux historiques, p. 35-46, éd. Leroux, 1933
- Girod-Novillars, Essai historique sur quelques gens de lettres nés dans le comté de Bourgogne, avec une notice de leurs écrits, p. 149-152, éd. imprimerie de Félix Charmet, 1806
Notes et références
- Jean-Baptiste Maurice, Le blason des armoiries de tous les chevaliers de l'ordre de la Toison d'or depuis la première institution jusques à present, p. 55, éd. Jean Rammazeyn, 1667
- Pontifical de Charles de Neufchâtel, archevêque de Besançon, Parchemin, entre 1463 et 1498
- Histoire de l'abbaye de Faveney, texte en ligne, chapitre second de la première partie, p. 5/10.