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Charles Villiers Stanford

Sir Charles Villiers Stanford est un compositeur britannique irlandais, né le à Dublin et mort le à Londres.

Charles Villiers Stanford
Fonctions
Chef d'orchestre
Leeds Festival (en)
-
Compositeur
Titre de noblesse
Knight Bachelor
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  71 ans)
Londres
SĂ©pulture
Nom de naissance
Charles Villiers Stanford
Pseudonyme
Karel Drofnatski
Nationalités
Formation
Activités
Père
John James Stanford (d)
Mère
Mary Henn (d)
Autres informations
A travaillé pour
Instrument
Orgue (en)
Maîtres
Arthur O'Leary (en), Ernst Pauer, Robert Prescott Stewart (en)
Genres artistiques
Distinctions
Doctorat en musique (en) ()
Doctor of Civil Law (en)
Legum Doctor (en)
Titre honorifique
Sir

Biographie

Fils d'un éminent juriste à la chancellerie de Dublin, Stanford est élevé dans un milieu musical où ses deux parents sont des musiciens chevronnés ; son père s'intéresse plus particulièrement au chant tandis que sa mère est pianiste. Il étudie l'orgue et la composition auprès de Robert Stewart. Ses talents précoces sont relatés dans un article du Musical Times de décembre 1898.

Il se rend à Londres en 1862 pour étudier avec Arthur O'Leary et Ernst Pauer, avant de parvenir en 1870 au prestigieux Queens' College de Cambridge, puis, en 1873, au Trinity College, où il est notamment organiste jusqu'en 1892. Sa nomination au poste de directeur de la société musicale de l'université de Cambridge lui offre une notoriété certaine.

Entre 1874 et 1877, il passe quelques semaines d'Ă©tudes en Allemagne afin de parfaire sa technique de composition avec Carl Reinecke et Friedrich Kiel, avant d'obtenir ses diplĂ´mes universitaires Ă  Cambridge. Il rencontre le violoniste Joseph Joachim et le chef d'orchestre Hans von BĂĽlow, qui, par la suite, le soutiennent avec constance.

Engagé comme professeur de composition au Royal College of Music en 1883, il devient également chef du Chœur Bach de Londres[1] Chœur Bach de Londres (en) (The Bach Choir) de 1886 à 1902, et professeur de musique à Cambridge à partir de 1887. Il est aussi chef de l'Orchestre philharmonique de Leeds de 1897 à 1909, ainsi que du festival de Leeds de 1901 à 1910.

Parmi ses élèves, on trouve les compositeurs Arthur Bliss, Herbert Howells, John Ireland, Gustav Holst, Ralph Vaughan Williams, George Dyson, Ernest John Moeran, Rebecca Clarke et le chef d'orchestre Eugène Goossens.

Avec Hubert Parry et surtout Edward Elgar, il est l'un des compositeurs du Royaume-Uni emblématiques de la période victorienne.

Il est fait chevalier le 24 octobre 1902[2].

Ĺ’uvre

Caricature publiée dans la revue Vanity Fair le 2 février 1905.

Charles Villiers Stanford laisse environ 300 Ĺ“uvres.

Orchestre

  • Symphonie no 1 en si bĂ©mol majeur (1876-1877)
  • Symphonie no 2 en rĂ© mineur, Elegiac (1882, Cambridge)
  • Symphonie no 3 en fa mineur, Irish, op. 28 (, Londres)
  • Symphonie no 4 en fa, op. 31 (, Berlin)
  • Symphonie no 5 en rĂ©, L'allegro ed il penseroso, op. 56 (1894, crĂ©Ă©e Ă  Londres en 1895)
  • Symphonie no 6 en mi bĂ©mol, op. 94 (1905)
  • Symphonie no 7 en rĂ© mineur, op. 124 (1912)

Concertantes

  • Concerto pour violon en rĂ© majeur, op. 74 (1899)
  • Suite pour violon, op. 32 (1888)
  • Concerto pour piano no 1 en sol majeur, op. 59 (1894)
  • Concerto pour piano no 2 en ut mineur, op. 126 (1911-1915)
  • Concerto pour piano no 3 en mi bĂ©mol majeur, op. 171 (1919)
  • Variations sur des thèmes anglais (Down among the Dead Men) pour piano et orchestre, op. 71 (1898)
  • Concerto pour clarinette en la mineur, op. 80 (1902-1903)
  • Pièce de concert (KonzertstĂĽck) pour orgue et orchestre, op. 181 (1921)

Rapsodies irlandaises

  • Rapsodie irlandaise no 1 en rĂ© mineur, op. 78, dĂ©diĂ©e Ă  Hans Richter
  • Rapsodie irlandaise no 2 en fa mineur, op. 84 « Ossian »
  • Rapsodie irlandaise no 3 pour violoncelle, op. 137 (1913)
  • Rapsodie irlandaise no 4 en la mineur, op. 141 (1913)
  • Rapsodie irlandaise no 5 (1917)
  • Rapsodie irlandaise no 6 pour violon, op. 191 (1922)

Opéras

Sa première composition marquante est la musique de scène composée en 1876 d'après le Queen Mary d'Alfred Tennyson.

Chorales

Stanford est particulièrement connu pour ses œuvres chorales, parmi lesquelles deux oratorios, un requiem (1897), un Stabat Mater (1907) ainsi que des œuvres profanes plus courtes telles The Revenge (1886), The Voyage of Maeldune (1889), Songs of the Sea (1904) et Songs of the Fleet (1910).

Sa musique composée pour l’Église anglicane reste souvent jouée.

  • Anthems et motets
    • And I Saw Another Angel, op. 37 no 1
    • For lo, I raise up, op. 145
    • If Thou Shalt Confess, op. 37 no 2
    • The Lord is my Shepherd (1886)
    • Three Latin Motets, op. 38
      • Justorum animae
      • Coelos ascendit hodie
      • Beati quorum via
  • Musique pour les offices
    • Jubilate Deo et Te Deum en si bĂ©mol, op. 10
    • Magnificat et Nunc dimittis en la, op. 12
    • Magnificat et Nunc dimittis en si bĂ©mol, op. 10
    • Magnificat et Nunc dimittis en ut, op. 115
    • Magnificat et Nunc dimittis en rĂ© pour chĹ“ur (1923)
    • Magnificat et Nunc dimittis en mi bĂ©mol (1873)
    • Magnificat et Nunc dimittis en fa, op. 36
    • Magnificat et Nunc dimittis en fa (Queens' Service) (1872)
    • Magnificat et Nunc dimittis grĂ©gorien (1907)
  • Autres
    • The Blue Bird
    • Magnificat en si bĂ©mol pour double chĹ“ur
    • Pater Noster (1874)
    • Six Irish folksongs, arrangement pour chĹ“ur soprano, alto, tĂ©nor et basse (SATB) a cappella, op. 78 (1901)

Orgue

  • Fantaisie et toccata en rĂ© mineur, op. 57 (1894, rĂ©visĂ©e en 1917)
  • Six prĂ©ludes pour Orgue, op. 88 (1903-1905)
  • Six courts prĂ©ludes et postludes, première sĂ©rie, op. 101 (1907)
  • Fantaisie et fugue en rĂ© mineur, op. 103 (1907)
  • Six courts prĂ©ludes et postludes, deuxième sĂ©rie, op. 105
  • Marche d'installation, op. 108 (1908) (transcription)
  • Te Deum and Canzone, op. 116
  • Idylle et fantaisie, op. 121 (1910)
  • Sonate pour orgue no 1 en fa majeur, op. 149 (1917)
  • Sonate pour orgue no 2 Eroica, op. 151 (1917)
  • Sonate pour orgue no 3 Britannica, op. 152 (1918)
  • Sonate pour orgue no 4 Celtica, op. 153 (1920)
  • Sonate pour orgue no 5 Quasi una fantasia, op. 159 (1921)
  • Six prĂ©ludes occasionnels en deux livres, op. 182 (publiĂ©s en 1930)
  • Fantaisie sur le ton Intercessor, op. 187 (1922)
  • Quatre intermèdes, op. 189 (1923)
  • Trois prĂ©ludes et fugues, op. 193 (1923)
  • Trois idylles pour orgue, op. 194
  • Jesu dulcis memoriae, prĂ©lude pour orgue (1879)
  • Huit prĂ©ludes de choral pour orgue
  • PrĂ©lude de choral sur Why Does Azure Deck the Sky ? (1924)
  • PrĂ©lude et fugue en mi mineur pour orgue (1875)
  • Toccata et fugue en rĂ© mineur (1907)

Notes et références

Liens externes

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