Charles Paix-SĂ©ailles
Charles Jules Octave Paix, dit Charles Paix-Séailles[1], né le et mort le , est un publiciste français.
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(Ă 41 ans) Paris |
Nom de naissance |
Charles Jules Octave Paix |
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Fratrie |
Biographie
Il est le fils d'Octavie Paul, mariée avec Gabriel Séailles[1].
Il relance en 1913 avec André Morizet l'hebdomadaire socialiste Courrier européen[2]. Pendant la Première Guerre mondiale, il est détaché au Ministère de la guerre comme sergent. Il est arrêté en 1917 pour avoir communiqué au journal anarchiste Le Bonnet rouge avec la complicité du capitaine Mathieu, aide de camp du général Sarrail, des documents concernant l'armée d'Orient[3] - [4]. Jugé à huis clos en mai 1918 par le 2e conseil de guerre[5], il est condamné à un an de prison avec sursis[6].
En 1921, il est impliqué avec son demi-frère Jean-Charles Séailles (époux de Spéranza Calo-Séailles) dans l'escroquerie des Rhums. Ruiné, Charles Paix-Séailles se suicide le [7].
Références
- « Registre matricule militaire de Paix, Charles-Jules-Octave », sur archives-en-ligne.seine-et-marne.fr (consulté le )
- Gilles Candar, « L'affaire Morizet : un incident au sein du journal de Jaurès en 1913 », sur jean-jaures.org,
- « Les documents Paix-Séailles », Le Radical,‎ (lire en ligne)
- « Toutes les trahisons : Paix-Séailles », L'Homme enchaîné,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
- « Mathieu et Paix-Séailles devant le 2e conseil de guerre », L'Action française,‎ (lire en ligne)
- « Le capitaine Mathieu et le sergent Paix-Séailles en Conseil de Guerre », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
- « M. Paix-Séailles ruiné se tue d'un coup de revolver », Le Journal,‎ (lire en ligne)