Charles Le Blanc (1935)
Charles Le Blanc est un sinologue et un traducteur canadien d'expression française né à Bouctouche (Nouveau-Brunswick au Canada) en 1935.
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Biographie
Charles Le Blanc commence sa carrière à l’Université d’État de Pennsylvanie, où il est intégré au département d’études orientales. Après un séjour à l’Université de Moncton, il fonde en 1976 le Centre d’études asiatiques de l’Université de Montréal (CÉTASE) qu’il dirige jusqu’en 1997[1]. Il est le père de la sinologie canadienne.
Professeur émérite au département de philosophie de l’Université de Montréal[2], fondateur du Centre d'études de l'Asie de l'Est (CÉTASE)[1], il est également membre de la Société Royale du Canada.
Ouvrages
Charles Le Blanc a publié une quinzaine d'ouvrages et de traductions, seul ou en collaboration avec des sinologues avertis, et nombre d'articles scientifiques dont l'écho est international[1].
Charles Le Blanc dirige la collection « Sociétés et cultures de l’Asie » des Presses de l'université de Montréal. Il y a publié Le Wen zi (2000) en plus de traduire Confucius (2004) et une étude sur la population chinoise (2006)[2].
En 2003, il publie, avec Rémi Mathieu, Philosophes taoïstes II : le Huainan zi dans la prestigieuse collection de la bibliothèque de la Pléiade[2] chez Gallimard.
En 2007, son petit essai Profession sinologue[3], forme une sorte de legs intellectuel en plus d'ouvrir de façon générale d'intéressantes pistes de recherche.
Charles Le Blanc est catholique et fait partie de l'Ordre des Dominicains (O.P.).