Charles François Tassin de Charsonville
Charles François Tassin de Charsonville (1723-1804) est un homme d'affaires français.
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Château de Fontenailles, hôtel Tassin de Villiers, hôtel Tassin de Montcour, château de la Renardière (d) |
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Biographie
Il est le fils de Charles Tassin de La Chaussée, maire d'Orléans de 1754 à 1757, seigneur de La Chaussée (Miramion, ancien fief des Beauharnais) et seigneur des Hauts-Champs, et de Marie Madeleine Jousse, sœur du grand juriste orléanais, Daniel Jousse.
Il est le grand-maître des Eaux & Forêts pour la généralité d'Orléans et il épouse en 1749 Anne-Marie Colas des Francs, fille de François III Colas des Francs, seigneur de Puchesse.
Il acquiert la Grande Babylone, hôtel situé rue d'Escures à Orléans (actuel siège de la Caisse d'épargne) et développe ses affaires familiales dans le raffinage du sucre. Après avoir acheté de grands domaines en Beauce (châteaux de Lorges, Charsonville et La Renardière), il fait construire par l'architecte Pierre-Adrien Pâris, deux hôtels situés aux 1 et 3 rue de La Bretonnerie à Orléans (hôtel Tassin de Villiers et hôtel Tassin de Villiers), qu'il destine à deux de ses fils : Guillaume Athanase au no 1, seigneur de Villiers, et Pierre Augustin au no 3, seigneur de Moncourt et guillotiné en 1793 par Fouquier-Tinville.
Sa principale résidence de campagne fut le château de Lorges, ancien domaine des comtes de Montgommery et des ducs de Lorge.
Comme son cousin Prosper Augustin Tassin de Charsonville à qui il revend une partie de ses terres de Beauce en 1781, il lie des liens d'amitiés avec Jean-Baptiste Perronneau et lui commande en 1766 son portrait. Ce tableau à l'huile est aujourd'hui au Musée des Beaux-Arts d'Orléans, acheté par les Amis du musée en 2001.
Par ses trois mariages, il eut une nombreuse descendance dont les familles de Laage, Raguenet de Saint-Albin, Huet de Froberville, de Loynes d'Estrées, de Marin de Montmarin, Inès de La Fressange, Froment-Meurice, de Boigne, Colas des Francs, de Boiscuillé, Seurrat de La Boulaye, Colas de Malmusse de Chanaleilles La Saumès, d'Alès de Corbet, Tassin de Montaigu, Tassin de Moncourt, Tassin de Beaumont, Collas de Châtelperron...
Armoiries
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Les armes des Tassin de Charsonville se blasonnent ainsi : D'argent, au chevron d'azur, sommé d'un croissant de sable, et accompagnées en chef de deux étoiles de sable, et en pointe d'une aigle essorante de mesme, le chef contourné. L'écu est surmonté d'une couronne de comte et supporté par un lion assis et un lion couché[2]. |
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Notes et références
- Relevé généalogique sur Geneanet
- annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Borel d'Hauterive, 15e année, 1858. https://books.google.fr/books?id=x1koAAAAYAAJ&pg=PA270&dq=tassin+de+charsonville&hl=fr&sa=X&ei=E5kSVKn0L4zXaunKgMgD&ved=0CDoQ6AEwAw#v=onepage&q=tassin%20de%20charsonville&f=false
Sources
- Dossiers techniques du service municipal archéologique de la ville d'Orléans
- Histoire architecturale d'Orléans par Léon de Buzonnière
- DRAC Centre (monuments historiques)
- Portrait et pouvoir aux XVII° et XVIIIe siècles par les musées Région Centre
- Archives municipales d'Orléans : la famille Tassin au XVIIIe siècle par Anne-Cécile Hodeau (mémoire Faculté d'Orléans - 1994)
- Monographie Dictionnary of pastellists before 1800 par Neil Jeffares.
- Héau Gérard, Généalogie et Histoire de la famille Tassin (Orléans), Donnery, 2010 (182 p)