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Charles Errard l'Ancien

Charles Errard dit l'Ancien est un peintre ordinaire du roi, architecte des fortifications de Bretagne, né à Bressuire en 1570, et mort en 1628.

Charles Errard l'Ancien
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Enfant
Parentèle
Jean Errard (oncle)

Biographie

Charles Errard l'Ancien, né à Bressuire en 1570, est le fils d'Hector Errard (vers 1538-1611) et Claudon Mouzin (ou Mangin). Il est le neveu de Jean Errard de Bar-le-Duc.

Charles Errard s'est formé à la peinture auprès de François Bunel.

Il s'est fixé à Nantes après la soumission du duc de Mercœur, en 1598.

Charles Errard s'est marié avec Jeanne Cremé dont il a eu au moins trois enfants : Paul Errard , Anne Errard qui a été mariée à Jérôme Bachot, et Charles Errard (Nantes, 1606-Rome, 1689), peintre, un des douze anciens de l'Académie royale de peinture et de sculpture instituée en 1648.

En 1614, il est prĂ©sentĂ© Ă  Louis XIII alors de passage Ă  Nantes. Cependant, Ă©tant calviniste, il ne peut accĂ©der Ă  un emploi public. Il abjura peu après le protestantisme et a reçu du roi le ses lettres le nommant architecte des fortifications et rĂ©parations des villes de Bretagne, en remplacement de Jean Guilbaud et aux gages de 500 livres par an. Il s'est dĂ©mis de ses fonctions en 1621 au profit de son gendre, JĂ©rĂ´me Bachot, et a Ă©tĂ© nommĂ© peintre ordinaire du roi.

Il s'est rendu à Paris où il a gagné la confiance du cardinal de Richelieu et a été nommé architecte ordinaire du roi.

D'après Frédéric Villot, cité par Auguste Jal, Claude Lorrain se rendant à Rome aurait rencontré Charles Errard avec son père et son frère Paul à Marseille, avant d'arriver à Rome le jour de la Saint-Luc, le [1]. On ne sait pas à quelle date exacte Charles Errard l'Ancien revient en France, mais il meurt en octobre 1608 à Nantes.

Ĺ’uvres

Pratiquement aucune œuvre de Charles Errard l'Ancien ne subsiste. Des peintures sont connues par des marchés :

  • Portrait Ă©questre de Louis XIII pour ĂŞtre placĂ© dans le bureau de la Chambre des comptes de Nantes, qui lui est payĂ© 200 livres ;
  • Portrait d'Hercule de Rohan, duc de Montbazon, gouverneur de Bretagne, pour la grande salle de l'hĂ´tel de ville ;
  • quelques portraits des maires de Nantes ;
  • des peintures pour l'abside romane de la cathĂ©drale de Nantes et reprĂ©sentant, notamment, la Transfiguration, en 1620.

Un seul tableau est conservé : Notre Seigneur remettant les clefs à saint Pierre dont le marché a été passé en 1618[2]. Il a été déposé dans la cathédrale de Nantes.

Notes et références

  1. Jal 1872, p. 539
  2. Boismen 1890, p. 531-538

Annexes

Bibliographie

  • [Fillon 1853] B. Fillon, « Documents sur Charles Errard, peintre et architecte du roi », Revue des provinces de l'Ouest (Bretagne et Poitou), t. 1 2e partie,‎ , p. 19-32, 56 (lire en ligne)
  • [Jal 1872] Auguste Jal, « Errard (Charles II) ?1615-1689? », dans Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : errata et supplĂ©ment pour tous les dictionnaires historiques d'après des documents authentiques inĂ©dits, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), p. 538-541
  • [Lallemend 1884] Marcel Lallemend et Alfred Boinette, « Première branche de la famille Errard », dans Jean Errard de Bar-le-Duc, "premier ingĂ©nieur du tres chrestien roy de France et de Navarre Henry IV", sa vie, ses oeuvres, sa fortification (lettres inĂ©dites de Henri IV et de Sully), Paris, Ernest Thorin libraire/J.-B. Dumoulin libraire, (lire en ligne), p. 310-326
  • [Boismen 1890] Eugène Boismen, « La vĂ©ritĂ© sur la paternitĂ© des peintures de la coupole et du vieux chĹ“ur de la cathĂ©drale de Nantes », Revue historique de l'Ouest, t. 6,‎ , p. 522-538 (lire en ligne)
  • [Granges de Surgères 1898] Anatole Louis ThĂ©odore Marie Granges de Surgères, « Errard (Charles I) », dans es artistes nantais, architectes, armuriers, brodeurs, fondeurs, graveurs, luthiers, maĂ®tres d'oeuvre, monnayeurs, musiciens, orfèvres, peintres, potiers d'Ă©tain, sculpteurs, tapissiers, gentilshommes verriers, etc., etc., du moyen âge Ă  la RĂ©volution : notes et documents inĂ©dits, Paris, Charavay Frères libraires-Ă©diteurs, (lire en ligne), p. 173-176

Liens externes

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