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Charles Edward Merriam

Charles Edward Merriam, Jr. ( - ) Ă©tait un professeur de science politique de l'universitĂ© de Chicago, fondateur de l'approche behavioriste en science politique, un intellectuel de premier plan du Mouvement progressiste et un conseiller de plusieurs prĂ©sidents des États-Unis. Ă€ sa mort le New York Times l'a appelĂ© "one of the outstanding political scientists in the country" ("l'un des plus extraordinaire savants en science politique du pays").

Charles Edward Merriam
Charles Edward Merriam.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  78 ans)
Rockville
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Enfant
Robert E. Merriam (en)
Vue de la sépulture.

Jeunesse et Ă©ducation

Charles Merriam est nĂ© Ă  Hopkinton, Iowa, le [1] - [2] - [3] - [4], de Charles Edward Merriam et de Margaret Campbell Kirkwood Merriam[1] - [3] - [5]. Les Merriam font remonter leur lignage jusqu'Ă  des immigrants Écossais qui s'Ă©taient Ă©tablis dans le Massachusetts en 1638[6]. Charles E. Merriam, Sr. qui Ă©tait nĂ© Ă  Princeton, Massachusetts, partit pour l'Iowa en 1855 et servit avec le 12e Iowa Infantry Regiment durant la Guerre de SĂ©cession[5] - [6] - [7]. Charles et Margaret (tous les deux presbytĂ©riens) se marièrent en 1868[8]. Charles E. Merriam, Sr. possĂ©dait un commerce et Ă©tait receveur des postes. Il Ă©tait aussi le prĂ©sident du bureau de l'Ă©cole de Hopkinton[5] - [9] - [10]. Le frère aĂ®nĂ© de Charles Jr. Ă©tait John C. Merriam (qui devint un palĂ©ontologue renommĂ©); il eĂ»t une sĹ“ur plus jeune, Susan Agnes Merriam[5] - [9] - [11].

Merriam a suivi les cours de l'Ă©cole primaire de Hopkinton[12]. Il a reçu son diplĂ´me de Lenox College en 1893 (son père Ă©tait administrateur de ce College)[1] - [9], puis est parti enseigner durant une annĂ©e[9]; il est revenu ensuite au College afin d'y recevoir son diplĂ´me de Licence en Droit Ă  l'UniversitĂ© de l'Iowa en 1895[1] - [2] - [9]. Il reçoit ensuite sa maĂ®trise en 1897 et son doctorat en 1900 Ă  l'UniversitĂ© de Columbia[2] - [13]. Il a Ă©tudiĂ© aussi Ă  l'UniversitĂ© de Paris et Ă  l'UniversitĂ© Humboldt de Berlin en 1899, afin de complĂ©ter ses travaux de thèse[1] - [2] - [13]. Parmi ses mentors, desquels Merriam a adoptĂ© un certain nombre de ses premières pensĂ©es politiques, on trouve  Frank Johnson Goodnow, Otto von Gierke, et James Harvey Robinson[13].

Il a épousé Elizabeth Hilda Doyle (de Constable, New York) en 1900[5] - [14].

Carrière

Carrière académique et contributions

Merriam a intégré le corps enseignant de l'Université de Chicago en 1900[2] - [4] - [14]. Il fut le premier membre de la faculté de science politique[4]. Il publia A History of American Political Theories en 1903, une remarquable analyse des mouvements politiques américains, très fortement influencée par ce qui était les débuts du mouvement progressiste[4] - [15]. Rapidement, il monte dans la hiérarchie, devenant Professeur titulaire (full Professor) en 1911, et devient directeur du département de science politique de 1911 jusqu'à sa retraite[2] - [15]. De 1907 à 1911, il officie comme directeur du Collège du Commerce et de l'Administration (précurseur de la Booth School of Business de Chicago)[15].

Merriam a influencé de manière très signifactive la science politique aux États-Unis, durant sa carrière académique. Ainsi que le remarquent deux experts en science politique dans un ouvrage paru en 1985 sur cette discipline, "Merriam's hand can be seen in virtually every facet of modern political science."[16] (la main de Merriam peut être perçue dans chacune des facette de la science politique moderne). "Plus qu'aucun autre savant durant cette période, Merriam a dessiné le standard de la manière dont la démocratie américaine devait être étudiée" ("As much as any single scholar during this period, Merriam set the standard for how American democracy should be studied within the academy") a affirmé un autre expert en la matière en 2008[17]Gabriel Almond, un autre expert, concluait : "l'école de Chicago est généralement connue pour avoir été d'une importance fondamentale dans l'histoire de la science politique et Charles E. Merriam est, en général, reconnu pour avoir été le fondateur de cette école" ("The Chicago school is generally acknowledged to have been the founding influence in the history of modern political science, and Charles E. Merriam is generally recognized as the founder and shaper of the Chicago school.")[18].

Merriam était un partisan convaincu de l'usage des données quantitatives dans la pratique de la science politique[19] (même si lui-même n'avait presque pas eu de formation en mathématiques)[20] et il a initié l'approche behaviouriste en science politique[21] - [22]. Merriam "rejetait l'utilité de la théorie" ("denied the utility of theory") et se faisait l'avocat d'une science politique "pratique", dont le but était de créer une société démocratique et pluraliste plus harmonieuse[23] - [24]. Un corollaire de cette pensée était que les experts en sciences sociales devaient être les conseillers techniques des leaders politiques[25]. Par voie de conséquence, Merriam poussaient les experts en science politique à être progressistes[26] - [27]

Merriam a profondĂ©ment influencĂ© l’administration de la recherche en science politique dans le monde acadĂ©mique. Il commença par assembler autour de lui les meilleurs chercheurs du moment[16], et ces enseignants produisirent les esprits les plus brillants de la  gĂ©nĂ©ration suivante, crĂ©ant un dĂ©partement qui domina sans partage la discipline durant 30 ans[20]. Son influeence fut telle que la structure du dĂ©partement, le personnel, ainsi que la rĂ©putation ne survĂ©curent pas Ă  son dĂ©part en retraite en  1940[18]. Il fut aussi celui qui a poussĂ© la discipline hors du champ strictement thĂ©orique pour aller vers les Ă©tudes de terrain, ce qui le conduisit Ă  crĂ©er les premiers instituts interdisciplinaires en sciences sociales des États-Unis[20]. Il fut aussi le premier Ă  faire du système des bourses et de la recherche de fonds privĂ©s, un moyen pour garantir le financement de la recherche[16]. D'après Harold Lasswell, Merriam a aussi introduit des concepts critiques de psychologie dans le champ de la science politique[28].

Carrière politique locale

Merriam fut un membre de la Chicago City Charter Convention de 1906[29]. Il avait Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ© par le City Club of Chicago en 1906 pour Ă©tudier le système des taxes de Chicago, et plus tard il fut vice-prĂ©sident de cette organisation influente[30]. Il fut membre Ă©galement du Conseil municipal de Chicago (Chicago City Council), conseiller municipal pour le 7th Ward de 1909 Ă  1911)[2] - [30] - [31] gagnant la charge  (en partie) du fait du succès de son ouvrage scolaire de 1903[4]. Il fut aussi membre de deux autres commissions importantes (Crime et Finance), ainsi que de 3 commissions municipales de première importance (City Expenditures, Harbor, Waste)[30]. Pendant qu'il se trouvait Ă  la Commission du Port  (Harbor Commission), il fit la connaissance et se lia avec Frederic Delano, oncle de Franklin D. Roosevelt[30].

Il quitta ses fonctions en 1911 pour briguer sans succès le poste de Maire de Chicago, pour le parti RĂ©publicain[1] - [2] - [4] - [31]. Son directeur de campagne Ă©tait Harold Ickes[30] - [32]. Bien qu'ayant gagnĂ© les primaires rĂ©publicaines haut la main, avec une marge confortable, il perdit de justesse contre Carter Harrison, Jr[33]. Merriam et Ickes aidèrent Ă  fonder le Parti Progressiste de l'Illinois et ils soutinrent  la candidature de Robert M. La Follette, Sr. Ă  la prĂ©sidence jusqu'Ă  ce que ThĂ©odore Roosevelt remporte la nomination du parti progressiste[34]. Il fit campagne pour le PrĂ©sident ThĂ©odore Roosevelt sous le ticket "Bull Moose" de 1912[2]. Il servit une fois encore comme conseiller municipal de 1913 Ă  1917[2], mais cette fois plus comme IndĂ©pendant que comme Republicain[31]. Merriam s'engagea une fois encore dans la course Ă  la mairie de Chicago en 1915, perdant la primaire RĂ©publicaine face Ă  William Hale "Big Bill" Thompson[34] - [35]. En 1916, il crĂ©a le Bureau de l'EfficacitĂ© Publique, une organisation privĂ©e qui aidaient Ă  Ă©tablir des syndicats quasi-publics et qui cherchaient Ă  organiser le Chicago Park District[2] - [34]. Merriam perdit sa rĂ©Ă©lection comme conseiller municipal, après avoir Ă©tĂ© dĂ©fait aux primaires rĂ©publicaines par seulement 5 voix en 1917[34]. Il chercha encore sans succès Ă  se faire Ă©lire maire en 1919, perdant une fois de plus les primaires rĂ©publicaines face au titulaire Thompson[4] - [32] - [36].

Service fédéral

Charles Merriam (Ă  gauche) et Louis Brownlow Ă  la Maison Blanche en 1938.

Charles E. Merriam fut conseiller de plusieurs présidents et il eut une longue carrière dans les services fédéraux. En 1911, le président William Howard Taft lui offrit un siège à la Commission on Economy and Efficiency, un corps établi sous l'autorité du Civil Appropriations Act de 1910 pour étudier l'administration de la branche exécutive, mais Merriam refusa[34] - [37]. En 1917, Woodrow Wilson lui demanda de siéger à la Tariff Commission, nouvellement formée (aujourd'hui United States International Trade Commission, la commission américaine du commerce international), mais il refusa encore cette proposition fédérale[34] - [38].

Durant la Première Guerre mondiale, alors âgĂ© de 43 ans, Merriam fut incorporĂ© dans le U.S. Army Signal Corps, comme capitaine et servit au Bureau de l'Aviation pour la rĂ©gion de Chicago. Il fut aussi membre du ComitĂ© du gouvernement fĂ©dĂ©ral de l'information publique (Committee on Public Information)[39], une agence gouvernementale indĂ©pendante crĂ©e pour influencer l'opinion publique et encourager les AmĂ©ricains Ă  participer Ă  la guerre[40]. D'avril Ă  , il est Haut Commissaire pour l'Information Publique Ă  Rome, en Italie, en vue de perturber l'opinion publique italienne par la propagande[1] - [39] - [41] - [42]. Sa mission ne consistait pas seulement Ă  encourager l'opinion publique italienne Ă  rester dans la guerre aux cĂ´tĂ©s des AlliĂ©s, mais aussi de miner le soutien de l'opinion italienne aux partis politiques socialiste et communiste[39] - [43]. Il semble qu'il ait pu user de l'argent de Rockefeller Foundation afin d'aider Ă  convaincre le leader socialiste Benito Mussolini de soutenir la guerre[39] - [44]. Pendant cette pĂ©riode Ă  Rome, Merriam usurpa quelque peu les prĂ©rogatives de l'ambassadeur et du personnel de l'ambassade, ce qui, après quelques conflits, fut la cause de son rapatriement aux États-Unis, après seulement six mois passĂ©s Ă  son poste[42]. Merriam avoua ensuite avoir Ă©tĂ© bousculĂ© par son expĂ©rience en Italie, mĂŞme s'il est restĂ© Ă©vasif sur la manière dont ses idĂ©es avaient changĂ©[39]. De plus, il s'Ă©tait engagĂ© dans une liaison extra-conjugale, alors qu'il Ă©tait en Italie, ce qui lui posa un certain nombre de problèmes conjugaux[39].

De retour Ă  Chicago, Merriam coordonna et Ă©dita une sĂ©rie d'Ă©tudes comparatives, rĂ©digĂ©es par des experts, sur l'usage de l'expertise dans le dĂ©veloppement des politiques publiques, de l'Ă©ducation civique et de l'opinion publique[45]. La contribution de Merriam Ă  cette sĂ©rie, The Making of Citizens (1934), fut largement encensĂ©e en Russie SoviĂ©tique, en Allemagne Nazie, et dans l'Italie fasciste, du fait que ces instruments permirent de renforcer et d'atteindre des buts Ă  caractère nationale[46]. Cependant, Merriam Ă©tait très critique vis-Ă -vis de ces rĂ©gimes, et sentit qu'une approche plus scientifique pouvait Ă©viter le messianisme sur lequel ces rĂ©gimes reposaient et permettrait de renforcer les normes dĂ©mocratiques et  pluralistes[46].

Il participa Ă  la fondation du Local Community Research Committee (LCRC) en 1923 avec des financements de la Laura Spelman Rockefeller Memorial Foundation, un institut de recherche dĂ©volu Ă  la promotion de la collecte de donnĂ©es sur les problèmes urbains et la diffusion d'idĂ©es politiques actuelles[47]. Il aida aussi Ă  organiser le Social Science Research Council (une branche du  LCRC) en 1923, avec une subvention de la Fondation Rockefeller, et en fut le premier prĂ©sident en 1924[1] - [2] - [4] - [48]. En 1929, il co-fonda (Ă©galement avec des financements de la Laura Spelman Rockefeller Memorial Foundation) la Public Administration Clearing House, un groupe qui servait Ă  accueillir la communication et la collaboration entre les associations opĂ©rant dans le champ de l’administration publique[49].

Merriam fut aussi le président de l'American Political Science Association en 1925[3] - [4] - [50]. La même année il publia New Aspects of Politics, qui appelait à concentrer les ressources de la recherche en science politique en vue de trouver des solutions pour les problèmes locaux urgents[4] - [51].

Merriam revint vers les services gouvernementaux en 1929, lorsqu'il occupa la vice-présidence du Comité de recherche présidentiel de la présidence Hoover (PRCST)[2] - [52] - [53] - [54] - [55]. Un jalon dans l'initiative de la recherche fédérale sur les problèmes démographiques et sociaux émergents, le PRCST "modifia la direction et l'usage des de la recherche en sciences sociales aux États-Unis" (« altered the direction and use of social science research in the United States. »[53] - [54] - [55].

Sa relation avec Ickes lui permit de se mettre au service du prĂ©sident Franklin D. Roosevelt[2]. Durant la Grande DĂ©pression, il fut considĂ©rĂ© comme l'expert en science politique le plus influent du pays[48] - [56]. En , Harold Ickes (alors secrĂ©taire Ă  l'IntĂ©rieur des États-Unis) chargea Merriam de servir au National Planning Board (et sa suite, the National Resources Board et the National Resources Planning Board)[1] - [57] - [58] - [59]. Merriam en fut le membre le plus influent[59] - [60]. Dans ces fonctions, il aida Ă  rĂ©diger des propositions de loi visant Ă  Ă©tendre l'État-providence[4] - [61]. Bien que le prĂ©sident Roosevelt ait approuvĂ© les plans et proposĂ© de les inclure dans son discours sur les « Quatre libertĂ©s » du , les propositions de Merriam n'Ă©taient pas politiquement viables et ne furent jamais adoptĂ©es[4] - [62].

En 1934, Merriam siégea à la Commission d'enquête sur le personnel public, un groupe de recherches établi par le Conseil de recherche en sciences sociales, en vue de chercher, d'analyser et de faire des propositions concernant le service public fédéral et les réformes du service public (avec un œil sur les innovations faites par la Tennessee Valley Authority)[1]. Cette commission fut financée par la Spelman Rockefeller Memorial Foundation[63], et Luther Gulick en fut le directeur de recherche[64]. Le groupe fit un nombre important de propositions touchant la réforme du service public, même si toutes ne furent pas adoptées[63] - [65]. It did spark interest in the merit system, and many of its civil service reform proposals were adopted by several states[66].

Merriam croyait que le succès ou l'Ă©chec des propositions du National Planning Board dĂ©pendaient de la capacitĂ© administrative de la branche de l'exĂ©cutif Ă  adopter et Ă  se mobiliser pour les politiques qui Ă©taient recommandĂ©es[67]. Par consĂ©quent, Merriam commença Ă  faire du lobbying auprès du prĂ©sident Roosevelt en vue d'Ă©tablir une commission qui Ă©tudierait la structure et les fonctions de l'exĂ©cutif[67]. Roosevelt fut très rĂ©ceptif Ă  cette idĂ©e. La Cour suprĂŞme avait bloquĂ© pour cause de grève le National Industrial Recovery Act (un point clĂ© de la lĂ©gislation du New Deal) dans le procès  Schechter Poultry Corp. v. United States, 295 U.S. 495 (1935) et elle avait significativement limitĂ© le pouvoir du prĂ©sident de renvoyer les membres de certaines agences indĂ©pendantes dans le procès Panama Refining Co. v. Ryan, 293 U.S. 388 (1935)[68]. Merriam avait assurĂ© Roosevelt que s'il mettait sur pied un comitĂ© pour contrĂ´ler l’administration de l'exĂ©cutif, le rapport du comitĂ© pourrait ĂŞtre rĂ©digĂ© d'une manière justifiant les objectifs de rĂ©organisation du PrĂ©sident, en les prĂ©sentant dans le langage neutre de la recherche acadĂ©mique[69]. Le , Roosevelt mit en place le ComitĂ© sur le management administratif (communĂ©ment connu sous le nom de Brownlow Committee) et il le chargea de faire des propositions dĂ©veloppĂ©es en vue de rĂ©organisera la branche de l'administration de l'exĂ©cutif[70]. Ă€ part lui-mĂŞme, le comitĂ© composĂ© de trois membres comprenait Louis Brownlow et Luther Gulick[71] - [72]. Le , le ComitĂ© remit son rapport[73]. En dĂ©clarant la fameuse formule : « Le PrĂ©sident a besoin d'aide ! » ("The President needs help !")[72] - [74] - [75] le rapport du ComitĂ© plaidait pour un chef de l'exĂ©cutif fort, incluant parmi ses 37 recommandations une expansion significative du personnel de la prĂ©sidence, l'intĂ©gration d'agences diverses dans le seul bureau de la prĂ©sidence, l'extension du système mĂ©ritocratique, l'intĂ©gration de toutes les agences indĂ©pendantes dans le Cabinet existant, ainsi que la modernisation des pratiques financières et des pratiques comptables fĂ©dĂ©rales[75] - [76]

Retraite et décès

Charles Merriam partit à la retraite en 1940, à l'âge de 66 ans[77].

Il fut le dernier directeur du Lucy Spelman Rockefeller Memorial Fund[2] agissant Ă  ce poste de 1940 jusqu'Ă  sa fusion avec la Rockefeller Foundation en 1949[78].

Charles Merriam mourĂ»t le , au Hilltop Hospital de Rockville, Maryland, après une longue maladie[1] - [2] - [4]. Une fille et trois fils lui survĂ©curent[2]. Il est inhumĂ© au Cimetière_national_d'Arlington[79].

L'université de l'Illinois a choisi d'honorer des chercheurs avec le Charles E. Merriam Award for Outstanding Public Policy Research[80].

Publications

  • A History of American Political Theories. New York: MacMillan, 1903.
  • The American Party System: An Introduction to the Study of Political Parties in the United States. New York: MacMillan, 1922.
  • Non-Voting: Causes and Methods of Control. Chicago: The University of Chicago Press, 1924.
  • New Aspects of Politics. Chicago: University of Chicago Press, 1925.
  • The Making of Citizens: A Comparative Study of Methods of Civic Training. Chicago: University of Chicago Press, 1931.
  • Civic Education in the United States. New York: Scribner, 1934.

Références

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  8. Reagan, Designing a New America: The Origins of New Deal Planning, 1890-1943, 2000, p. 55-56.
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  13. Reagan, Designing a New America: The Origins of New Deal Planning, 1890-1943, 2000, p. 57.
  14. Reagan, Designing a New America: The Origins of New Deal Planning, 1890-1943, 2000, p. 59.
  15. Reagan, Designing a New America: The Origins of New Deal Planning, 1890-1943, 2000, p. 60.
  16. Seidelman and Harpham, Disenchanted Realists: Political Science and the American Crisis, 1884-1984, 1985, p. 109.
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  22. Seidelman and Harpham, Disenchanted Realists: Political Science and the American Crisis, 1884-1984, 1985, p. 109, 110.
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  24. Seidelman and Harpham, Disenchanted Realists: Political Science and the American Crisis, 1884-1984, 1985, p. 110.
  25. Smith, Social Science in the Crucible: The American Debate Over Objectivity and Purpose, 1918-1941, 1994, p. 84, 86.
  26. Pearson, "Introduction to the Transaction Edition", in Merriam, A History of American Political Theories, 2008, p. xiv.
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