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Charles Debbas

Charles Debbas (arabe : شارل دباس), né le [note 1] à Beyrouth[2] et mort le [2] dans le seizième arrondissement de Paris[2], est un homme d'État libanais, constitutionnaliste grec-orthodoxe, qui fut le premier président de la République libanaise de 1926 à 1933[3].

Charles Debbas
Fonctions
Liste des présidents de la Chambre des députés (Liban)
-
Mohammad al-Jisr (en)
Premier ministre du Liban
-
Président du Liban
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
شارل دبّاس
Nationalités
ottomane (-)
royaume arabe de Syrie (-)
République libanaise sous mandat français (d)
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
Distinctions
Liste détaillée

Ses études

Après des études chez les Pères Jésuites à Beyrouth, Charles Debbas fait son droit à Paris et sortira doctorant en droit[4].

Vie familiale

Il rencontre Marcelle Burgart, infirmière de profession, dans un hôpital à Paris et se marie avec elle le à Neuilly-sur-Seine.

Son parcours aux plus hautes fonctions de l'État libanais

Il est nommé, le , directeur des services judiaires du Grand Liban en par le Général du Haut Commissaire à Beyrouth Robert de Caix[5].

Pendant la période du mandat français au Liban, il est nommé ministre de la Justice, puis président de l'Assemblée Nationale, et enfin premier Président de la République du Liban il fut élu président en 1926, puis réélu en 1929 par 42 voix sur 44[6], il fut maintenu à son poste jusqu’en janvier 1934 par le mandat français. Sous sa présidence, le désarmement du Grand Liban fut décidé, et il instaura le baccalauréat obligatoire pour l'exercice des professions libérales. Il fut également ministre de la Justice et président de la Chambre des Députés en 1934.

En 1934, il se remet une lettre de démission[7] afin de se démettre de ses fonctions présidentielles ; il sera remplacé par Habib Pacha El-Saad[8].

La fin de sa vie

Il mourut à l'âge de 51 ans le 22 août 1935[2], 6 rue Piccini[2], dans le seizième arrondissement de Paris[2].

Il repose à Beyrouth au cimetière Mar Mitr, aux côtés de son épouse décédée en 1960, à Paris. Une place porte son nom.

Activités maçonniques

Il était membre de la franc-maçonnerie et fut initié en 1907 à la loge maçonnique Le Liban située à Beyrouth sous la juridiction du Grand Orient de France[9].

Notes

  1. Cette date est mentionnée dans son acte de mariage[1] ainsi que sur sa pierre tombale. Son acte de décès évoque une date différente et moins précise : septembre 1885[2].

Références

  1. « Acte de mariage »
  2. « Acte de décès », vue 23.
  3. Joseph A. Kechichian, Senior Writer, « Lebanon: Existing because of secret accord », GulfNews, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « L'Homme libre : journal quotidien du matin / rédacteur en chef, Georges Clemenceau ; directeur, Fr. Albert », sur Gallica, (consulté le ), p. 3.
  5. « Bulletin mensuel ["puis" officiel] des actes administratifs du Haut Commissariat ["puis" administratifs de la Délégation] », sur Gallica, (consulté le ), p. 15.
  6. « L'Armée d'Afrique : organe de liaison entre les officiers de réserve de l'Algérie, Tunisie et Maroc et leurs camarades de l'active », sur Gallica, (consulté le ).
  7. « Bulletin mensuel ["puis" officiel] des actes administratifs du Haut Commissariat ["puis" administratifs de la Délégation] », sur Gallica, (consulté le ), p. 39.
  8. « Correspondance d'Orient : revue économique, politique & littéraire / directeurs : Chekri-Ganem, Dr Georges Samné », sur Gallica, (consulté le ), p. 15.
  9. Jean Marc Aractingi, Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, Amazon editions, (ISBN 978 1985235090), p. 153.

Liens externes

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