Charles Bataille
Charles Bataille, né à Pontgouin (Eure-et-Loir) le et mort à Paris 12e le [1], est un journaliste, chansonnier, poète, romancier et auteur dramatique français.
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Décès |
(à 40 ans) 12e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
André Charles Casimir Bataille |
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Biographie
André Charles Casimir Bataille est le fils de Jean Baptiste André Bataille, laboureur, demeurant à la ferme de la Rivière à Pongouin, natif de Landelles (Eure-et-Loir) et de Françoise Agathe Barbier, native de Marchéville (Eure-et-Loir[2]).
Ses parents souhaitant le voir devenir notaire l'envoient à Paris faire des études de droit qu'il délaisse rapidement, préférant fréquenter le milieu littéraire. Habitant rue Neuve-des-Martyrs, il se lie d'amitié avec Nadar.
Il publie ses premières œuvres en 1850 (poésie et pièce de théâtre). Il est emprisonné en à la prison de Clichy pour dettes.
En 1851, il part à Londres et travaille sous la direction du dessinateur Constantin Guys à un Illustrated London News en français qui doit être édité pendant toute la durée de l'Exposition universelle de 1851. Jules Verne lui dédie alors sa chanson Les Gabiers, chanson maritime sur une musique d'Aristide Hignard, publiée chez J. Meissonnier Fils[3].
Il fait partie du Panthéon Nadar (1854)
À partir de 1854, il collabore à divers journaux dont Le Gaulois, Le Diogène, Le Charivari et Le Figaro (1854-1866) où il tenait les critiques littéraires, auteur parfois sous les pseudonymes de Paul Dyas ou Antonio[4], il est célèbre pour être l'auteur de la nécrologie de Charles Baudelaire parue dans Le Charivari du . Il apparaît comme un polémiste brillant et un courriériste plein de verve et d'humour.
En 1859, il s'associe avec Amédée Rolland pour écrire un drame réaliste en cinq actes et en prose intitulé Un usurier de village. Représentée pour la première fois au Théâtre de l'Odéon le , la pièce connaît un succès durable.
Le , il épouse Jeanne Hennequin et s'installe à Enghien 7 rue de Mora.
En 1868, il publie un roman Antoine Quérard.
Atteint de troubles mentaux, il meurt le au cours d'une crise dans une clinique parisienne situé 90 rue de Picpus où il avait reçu la visite de son compatriote, le cardinal Pie.
Ses obsèques ont lieu le , un hommage lui est rendu par Étienne Carjat.
Œuvres
- Les Nouveaux Mondes, poème, 1859
- Le Monde interlope, poèmes, 1859
- Le Mouvement italien, Victor-Emmanuel et Garibaldi, Dentu, 1860
- Le Cas de M. de Mirecourt, 1862
- Un drame au village, 1862
- Antoine Quérard, roman, avec E. Rasetti, 1862
- La Grande symphonie des punaises, paroles de Nadar (pseudonyme : le Géant du boulevard des Capucines) et Charles Bataille (pseudonyme : le docteur Quérard, de Chartres), musique de Jacques Offenbach (pseudonyme : le Jettatore du passage Choiseul), imprimée en 1864 à la suite de la première édition du Théâtre érotique.
- Un usurier de village, drame en cinq actes, en prose, Théâtre de la Porte Saint-Martin, avec Amédée Rolland, 1867
- Les Premières Rimes, par Antonin Poulet (préface), 1867
Bibliographie
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 1870, p. 124 (Lire en ligne)
- Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande encyclopédie: inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, Vol.5, 1886, p. 688
- Article d'une page entière consacrée à Charles Bataille, publiée dans l'Echo Républicain de la Beauce et du Perche du .
Notes et références
- Acte de décès à Paris 12e, n° 3799, vue 28/31.
- Acte de naissance à Pontgouin, n° 8, vue 123/357.
- Jules Clarétie, Jules Verne, A. Quantin, 1883, p. 8
- Georges d' Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1977, p. 134
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :