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Charles Auguste Jules Jacquemot

Charles Auguste Jules Jacquemot, né le à Paris et mort le à Barcelonnette, est un général de division français.

Charles Jacquemot
Charles Auguste Jules Jacquemot
Le général Jacquemot en 1925.

Nom de naissance Charles Auguste Jules Jacquemot
Naissance
Paris
DĂ©cès (Ă  62 ans)
Barcelonnette
Allégeance Drapeau de la France France
Grade Général de division
Années de service 1890 – 1931
Commandement 57e DI (1917)
60e DI (1918-1919)
13e DI (1919-1921)
77e DI (1921-1925)
4e corps d'armée (1926-1928)
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes Expédition de Salonique
Distinctions Grand-croix de l'Ordre national de la LĂ©gion d'honneur
Autres fonctions Gouverneur militaire de Lyon (1928-1929)
Membre du Conseil supérieur de la guerre (1929-1931)

Biographie

Avant-guerre

Né à Paris d’un père employé, sa famille est d’origine Lorraine, de Port-sur-Seille en Meurthe-et-Moselle. Il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1890. Il se marie à l’âge de 24 ans (1893) alors qu’il est en poste au 2e régiment des tirailleurs algériens à Mascara en Algérie[1].

Après de nombreuses affectations, il est nommé en 1913 chef de corps du 5e bataillon de chasseurs à pied[2].

Première Guerre mondiale

Le général Jacquemot avec ses hommes devant Monastir (aujourd'hui en Macédoine du Nord) en février 1917.

Après avoir commandé son bataillon au feu, il reçoit le commandement du 152e régiment d'infanterie le . Le , il est nommé chef d'état-major de l'armée d'Orient engagée dans l'expédition de Salonique[2].

Il commande la 57e division d'infanterie de janvier à décembre 1917, d'abord comme général de brigade à titre temporaire de février à septembre 1917 avant d'être confirmé à ce grade[2]. En janvier 1918, il prend le commandement de la 60e DI, jusqu'en 1919.

Après-guerre

Le général Jacquemot (au centre en civil, plus grand que les autres) et les membres du cabinet du président Painlevé, présent à gauche.

Il commande ensuite la 13e DI de 1919 à 1921 puis la 77e DI jusqu'à 1925. Il est alors nommé chef du cabinet militaire du président du conseil Paul Painlevé. En 1926, il prend la tête du 4e corps d'armée. En 1928, il est nommé gouverneur militaire de Lyon jusqu'à l'année suivante. En octobre 1929, il est nommé au Conseil supérieur de la guerre.

Décès

Stèle Ă©rigĂ©e en mĂ©moire du gĂ©nĂ©ral Jacquemot Ă  2 266 m d'altitude, au lieu oĂą la foudre l'a frappĂ©.

Le , alors qu'il assiste à des manœuvres militaires en vallée de l'Ubaye, il est frappé par la foudre. Évacué à l'hôpital de Barcelonnette, il y décède le lendemain[3]. Ses obsèques ont lieu le à Angoulême, où il reçoit la médaille militaire[4].

Références

  1. Etat civil conservé aux Archives nationales d'outre-mer http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/osd.php?territoire=ALGERIE&acte=917729
  2. « Mort du général Jacquemot », Orient et TOE : organe de l'Association départementale des anciens combattants, mutilés, réformés d'Orient, des Dardanelles, etc.,‎ (lire en ligne)
  3. « Blessé par la foudre lors des manœuvres, le général Jacquemot a succombé », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  4. « Les obsèques du général Jacquemot », Le Figaro,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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