Charles-Robert Hecquet
Charles-Robert Hecquet, né en 1750 à Caudebec-en-Caux, mort le à Paris, est un homme politique français[1].
Charles-Robert Hecquet | |
Fonctions | |
---|---|
Député de la Seine-Inférieure | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
|
Député au Conseil des anciens | |
– (1 an, 1 mois et 4 jours) |
|
Maire de Caudebec | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Parti politique | Modérés |
députés de la Seine-Inférieure | |
Biographie
Praticien, Hecquet est élu maire de Caudebec au début de la Révolution française, puis député de la Seine-Inférieure à la Convention nationale, le 5e sur 16 « à la pluralité des voix », le .
Siégeant parmi les modérés, lors du procès de Louis XVI, il vote la réclusion et le bannissement. Le 6 juin, il proteste contre les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, qui voient la chute des Girondins.
Le 3 octobre, il fait partie des « 73 » décrétés d'arrestation et est incarcéré durant plus d'un an[2].
Le 18 frimaire an III (), il est réintégré dans la Convention, où il accorde son suffrage aux mesures les plus réactionnaires.
Le 4 brumaire an IV (), il fait partie des conventionnels réélus par leurs collègues dans le cadre du décret des deux tiers et rejoint le Conseil des Anciens. Il meurt à Paris peu après[3].
Source principale
- Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 3, p. 329
- Fiche sur Assemblée nationale
Notes et références
- Jean-François-Eugène Robinet, Adolphe Robert, Julien Le Chaplain, Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire, 1789-1815, Libraire historique de la Révolution et de l'Empire, 1899, vol. 2, p. 158.
- « Hequet a dû payer son logement pendant sa détention de 12 mois 20 jours, il en réclame le loyer de 498 livres 10 sols. Accepté le 27 pluviôse an III [11 février 1795]. » (Alexandre Tuetey, Répertoire général des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la Révolution Française, Paris, Imprimerie Nouvelle, 1890-1914, t. 9, p. 31).
- Sa mort est annoncée lors de la séance du 10 frimaire. Voir Réimpression de l'ancien Moniteur, Paris, Henri Plon, 1863, tome 28, p. 501.