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Charles-Guillaume Sourdille de La Valette

Charles-Guillaume Sourdille de la Valette, écrivain français, né à Laval le , décédé le à Villiers-Charlemagne au château de la Valette.

Charles-Guillaume Sourdille de La Valette
Fonctions
Député de la Mayenne
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Maire de Villiers-Charlemagne
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Biographie

Issu d'une famille notable de la région de Château-Gontier, il était le fils unique d'un avocat Pierre-Jean Sourdille de la Valette (1763-1794)[1], républicain de la première heure, qui après avoir été président de l'assemblée électorale du département de la Mayenne en 1790 et administrateur du département, fut guillotiné à Paris le 12 ventôse an II.

Élève du Prytanée français à Paris, Charles-Guillaume avait été couronné en 1807 et 1808 au concours des Lycées. Les vers latins qui lui valurent le prix de l'année 1808 : Le pape Léon X répandant des fleurs sur le lit de mort de Raphaël, ont été imprimés.

Entré d'abord dans l'enseignement universitaire (il était en 1815 professeur au collège de Fontainebleau), il se consacra ensuite aux lettres et à la politique et se retira dès 1822 dans sa propriété de la Valette, à Villiers-Charlemagne.

Élu maire de la commune en 1822, il fut un des premiers à arborer le drapeau tricolore en 1830. Conseiller général en 1831, puis élu aux Élections législatives de 1839 député de la Mayenne, siégeant dans l'opposition modérée, réélu aux Élections législatives de 1842 et aux Élections législatives de 1846, il s'adonna à l'agriculture à la fin de sa carrière et mourut le . Il avait épousé le 10 février 1821, à Laval, Victoire Lemonnier de Lorière.

Ses fables, son œuvre principale, sont pour l'abbé Angot d'une sagesse peu élevée mais aimable ; on y trouve des traits et des mots heureux, des morales bien amenées. La plupart des sujets, il le reconnaît lui ont été fournis par Alix Desgranges, premier interprète du roi, et sont empruntés aux traditions orientales. Il y a aussi dans le recueil des fables politiques bien tournées. Ces œuvres poétiques ont été éditées et remaniées bien des fois. Il fit aussi des chansons satiriques.

Ĺ’uvres

  • Le moucheron de Virgile, traduit en vers par M. C. G. Sourdille de la Valette. Paris, Firmin Didot, 1821 ; in-8.
  • Fables
    • Fables… composĂ©es en 1826 et 1827. Paris, Firmin Didot, 1828 ; in-8. (Édition originale, contenant 27 fables.)
    • Fables morales et politiques… Seconde Ă©dition. Paris, Firmin Didot et Levasseur, 1830 ; in-8. (Édition en partie originale, contenant 33 fables.)
    • Fables… illustrĂ©es par Grandville, suivies de poĂ©sies diverses illustrĂ©es par GĂ©rard-SĂ©guin. Paris, J. Hetzel & Paulin, 1841 ; grand in-8. (Édition en partie originale, contenant 50 fables. IllustrĂ© de 21 eaux-fortes par J.J. Grandville et de 3 eaux-fortes par GĂ©rard-SĂ©guin)
    • Fables… illustrĂ©es de nouvelles eaux-fortes par J.J. Grandville. Troisième Ă©dition, revue et augmentĂ©e. Paris, J. Hetzel, 1847 ; grand in-8. (Quatrième Ă©dition, contrairement Ă  ce qu’annonce le titre, en partie originale, contenant 62 fables. IllustrĂ© d’une vignette de titre gravĂ©e sur bois et de 33 eaux-fortes par J.J. Grandville, dont 12 en premier tirage.)
  • Le cidre, ode, et Les deux chèvres, fable, par C.-G. S. de la V***. Paris, Firmin Didot, 1826 ; in-8.
  • Le moucheron, le moretum et l’hĂ´tesse, poèmes attribuĂ©s Ă  Virgile [traduits en français] ; suivi de Fables morales et politiques. Laval, J. FeillĂ©-GrandprĂ©, 1833 ; in-16.
  • Discours… dans la discussion relative Ă  la pĂ©tition des bouchers de Paris tendant Ă  obtenir l’entrĂ©e en franchise des bestiaux Ă©trangers. (Chambre des dĂ©putĂ©s. SĂ©ance du… 16 mars 1840). Paris, H. Fournier, [1840] ; in-8. (TirĂ© Ă  part du Moniteur… du 17 mars 1840.)
  • Discours… dans la discussion du budget. Haras. (Chambre des dĂ©putĂ©s. SĂ©ance du 24 mai 1842…). Paris, Lacrampe, [1842] ; in-8. (TirĂ© Ă  part du Moniteur…)
  • Discours… sur une pĂ©tition relative Ă  la rĂ©forme Ă©lectorale (Chambre des dĂ©putĂ©s. SĂ©ance du 20 mai 1843). Paris, Lacrampe, [1843] ; in-8.

Notes et références

  1. Il est né à Château-Gontier le 11 décembre 1761. Son père est, à sa naissance, seigneur de La Valette, écuyer et ancien garde de corps du roi. Son grand-père paternel et parrain est conseiller du roi à l’élection de la ville. Son grand-père maternel est Pierre Enjubault de la Roche. Pierre-Jean Sourdille est en 1786 avocat du roi à Château-Gontier. Il est marié à Anne-Marie Champagné Giffart. Sa « brillante élocution, son air imposant et ses influences familiales » l'imposent à la présidence de l’assemblée électorale du département en 1790 et 1791, puis à la présidence de la société des Amis de la Constitution de Laval et à la fonction d’administrateur de la Mayenne. Il est l'un des rédacteurs du journal Le Patriote du département de la Mayenne. Il est guillotiné à Paris le 12 ventôse an II.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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