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Chapelle Saint-Nicolas de GĂ©nissac

La chapelle Saint-Nicolas est une chapelle catholique du XIIe siècle située sur la commune de Génissac, dans le département de la Gironde, en France[1].

Chapelle Saint-Nicolas
de GĂ©nissac
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
Style
Construction
Propriétaire
Association diocésaine
Patrimonialité
Coordonnées
44° 52′ 20″ N, 0° 14′ 45″ O
Localisation sur la carte d’Aquitaine
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Localisation sur la carte de la Gironde
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Localisation sur la carte de France
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Localisation

Elle se trouve au Port de Génissac, sur la route départementale D 128.

Historique

La chapelle romane de Saint Nicolas des Ardésinars est le dernier vestige d'un prieuré fondé vers le milieu du XIIe siècle par l’abbaye Saint-Martial de Limoges.

Le prieuré était installé sur un terrain donné par le seigneur de Génissac pour célébrer son retour de croisade. Le port de Génissac portait à l'époque le nom de port d'Ardesma ou des Ardezinars. Le prieuré était entourée d'un cimetière attestée dès le XIIe siècle.

Quelques années après la fondation du prieuré, l'abbaye de La Sauve-Majeure témoigne son intérêt et le prieuré lui est cédé. Cet établissement, qui fonctionnait encore au XVIIIe siècle, est vendu à la Révolution comme bien national. La chapelle servait alors de chai et de grange jusque vers 1940. Elle a été restaurée et rendue au culte en 1947.

Description

De petite taille (11 m x m) et de plan rectangulaire, la chapelle est Ă©paulĂ©e par des contreforts plats. L'entrĂ©e se fait Ă  l'ouest par une porte en arc brisĂ©. Le seul ornement de cette façade est une croix de pierre qui couronne le pignon.

Trois fenêtres romanes très étroites dont l'ouverture en arc brisé s'inscrit dans un arc en plein cintre plein cintre éclairent la chapelle.

Photographies de Jean-Auguste Brutails circa 1890.

La chapelle comporte un nef et un chœur à chevet plat, le tout couvert d'une voûte en berceau brisé. Les chapiteaux des colonnes recevant les arcs doubleaux sont décorés de tresses de fougères et les bases des mêmes colonnes ornées d'un boudin en saillie et pourvues de griffes aux angles.

Le prieuré devait être accolé à cette chapelle. Les montants d'une cheminée englobés dans le mur sud, au niveau du premier étage, sont les seuls témoignages de la maison du prieur.

La chapelle a été inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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