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Chapelle Notre-Dame de Tréminou

La chapelle Notre-Dame de Tréminou est située sur la commune de Plomeur, en pays Bigouden, à la pointe sud-ouest de la Bretagne.

Chapelle Notre-Dame de Tréminou
Image illustrative de l’article Chapelle Notre-Dame de Tréminou
Chapelle de Tréminou avec calvaire-chaire
Présentation
Culte Catholique romain
Type Chapelle
Début de la construction XIIIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1926)
Géographie
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Ville Plomeur
Coordonnées 47° 51′ 46″ nord, 4° 15′ 17″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Notre-Dame de Tréminou

Étymologie

Une thèse souvent avancée affirme que le nom Tréminou signifierait "la trève de saint Menou". Selon Robert Gouzien, cette hypothèse serait fausse, le lieu-dit Tréminou signifierait en breton "ferme où est stocké le chanvre". Il est vrai qu'au Moyen-Âge la puissance économique du Cap Caval (actuel Pays Bigouden) reposait pour une bonne part sur l'exportation de toile de lin et de chanvre[1].

Historique de la chapelle

La construction de la chapelle date du XIIIe siècle. Il y a eu des restaurations aux XIVe et XVIe siècles. La vitre centrale est du XVIe siècle. À l'intérieur, se trouvent quelques statues en bois polychrome des XVIe et XVIIe siècles, ainsi que de remarquables sablières sculptées.

La fontaine de Tréminou se trouve à peu de distance, à environ 500 mètres au sud du hameau de Lestréminou.

Cette chapelle, à km du centre de Pont-l'Abbé, fut l'un des hauts lieux de la révolte des Bonnets rouges. Le , c'est du haut de son calvaire-chaire extérieur que fut proclamé le Code paysan et que furent énoncées les revendications par les représentants de 14 paroisses du Cap Caval.

Son pardon est célébré le 4e dimanche de septembre[2].

La chapelle et le calvaire font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [3].

La rédaction du code paysan lors de la Révolte des bonnets rouges

Le , pendant la Révolte des bonnets rouges, la chapelle de Tréminou, fut le lieu de rassemblement des représentants des 14 paroisses de Cornouaille insurgées, qui y rédigèrent le "Code paysan"[4].

Une légende raconte que lors de ce rassemblement, un des chefs des révoltés, Torreben, aurait caché dans les environs de la chapelle le trésor amassé pour soutenir la révolte. Il fut tué et le trésor dont seul il connaissait le secret est depuis ce temps enfoui. Les anciens racontent que le dimanche des Rameaux une lumière apparaît au-dessus de la cachette. Celui qui pourrait, pendant que le prêtre lit l’Évangile des Rameaux, creuser assez vite en cet endroit, découvrirait le trésor et en deviendrait l’heureux propriétaire[5].

Notes et références

  1. Robert Gouzien, Le Pays Bigouden, un pays de cocagne ?, éditions Kendero, 2012, [ (ISBN 978-2-9541745-0-1)]
  2. « plomeur.com/decouverte-2-4-20.… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  3. Notice no PA00090187, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. « Padon de Tréminou », sur bigouden.com (consulté le ).
  5. http://lacroixdesbretons.fr/chapelle-a-la-decouverte-de-la-chapelle-de-treminou-a-plomeur/

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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