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Chambost-Longessaigne

Chambost-Longessaigne est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Chambost-Longessaigne
Chambost-Longessaigne
Blason de Chambost-Longessaigne
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Arrondissement Lyon
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Marie-Luce Arnoux
2020-2026
Code postal 69770
Code commune 69038
DĂ©mographie
Gentilé Chambostiens
Population
municipale
924 hab. (2020 en diminution de 0,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 60 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 46′ 25″ nord, 4° 22′ 11″ est
Altitude Min. 477 m
Max. 681 m
Superficie 15,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales L'Arbresle
Localisation
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Chambost-Longessaigne
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Chambost-Longessaigne
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Chambost-Longessaigne
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Chambost-Longessaigne
Liens
Site web www.chambost-longessaigne.com

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chambost-Longessaigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,5 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (2 %), terres arables (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Chambost-Longessaigne que l'on retrouve sous les noms de Chamboscus, Chambostus, Chambosc Ă©tait, avant la RĂ©volution, paroisse et baronnie dans le Beaujolais, de l'archiprĂŞtre de NĂ©ronde, de l'Ă©lection et du bailliage de Villefranche.

    Vers l'an 1000, Vuichardus et son épouse, Eymodis, donnent à l'abbaye de Savigny une église consacrée à saint Maurice et située sur le territoire de Chambost. Le , le pape Eugène II confirme le prieuré de Saint-Irénée dans toutes ses possessions, au nombre desquelles figure l'église de Chambost (Chambosco).

    En 1229, le pays aurait été cédé aux sires de Beaujeu par le comte de Forez.

    Hugues de Mauvoisin, en novembre 1261, reconnait tenir en fief, de l'abbaye de Savigny, ce qu'il possède à Chambost.

    Cette terre appartient en 1539 à Arthaud de Saint Germain puis à la famille Querières et enfin vers 1640 aux De Thélis. Au XVIIIe siècle, le seigneur est monsieur de Riverieux, ancien prévôt des marchands de Lyon.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beauchamp[8].

    Cette localité ne parait pas avoir été le théâtre d'évènements importants mais nous trouvons son nom cité dans les plus anciens documents archivés.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 ? Armand Sauret
    2001 2006 Jean-Alain Vernay
    2007 2008 GĂ©rard Pavero
    2008 En cours Marie-Luce Arnoux
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la CC des Monts du Lyonnais.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2020, la commune comptait 924 habitants[Note 2], en diminution de 0,32 % par rapport Ă  2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 1521 4141 4701 6331 6861 7571 8151 933
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9351 9112 0211 9121 9121 8851 7781 7441 715
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6501 5531 6031 1911 2161 1501 1031 008963
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    910817710675632714803829916
    2018 2020 - - - - - - -
    938924-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • La randonnĂ©e pĂ©destre des "Nez en l'Air" (jeudi de l'Ascension).
    • Le marchĂ© de NoĂ«l (deuxième samedi de dĂ©cembre, en nocturne).

    Lieux et monuments

    • La chapelle du Mortier : construite au XVIIe siècle, est connue sous le nom de « chapelle du Mortier » et serait l'Ĺ“uvre de maçons de la Creuse. Son portail est constituĂ© d'une porte cloutĂ©e et d'un tympan en bois ornĂ© d'un bas-relief reprĂ©sentant une piĂ©ta fort expressive. La face arrière de l'Ă©difice est agrĂ©mentĂ©e d'une niche renfermant une statue de « Notre Dame de Lourdes ». Ses abords ont longtemps servi de sĂ©pultures aux châtelains voisins. Sur le parvis, une croix en pierre dorĂ©e datant de 1684 porte le tĂ©moignage des pèlerins se rendant Ă  Saint-Jacques-de-Compostelle.
    • L'Ă©glise Saint-Maurice : de style gothique, elle fut construite sur les ruines d’un ancien prieurĂ© qui, entourĂ© de murailles et de fossĂ©s profonds, avait plutĂ´t l’apparence d’un château fort que d’une maison religieuse. L'Ă©glise du XIXe siècle, de style nĂ©ogothique, dĂ©diĂ©e Ă  saint Maurice, sa place de forme semi-circulaire pavĂ©e en granit du Portugal et la fontaine.
    • Le château : il est situĂ© Ă  proximitĂ© du village sur la route de PanissiĂ©res et date du XVIIIe siècle. Il a Ă©tĂ© reconstruit assez loin du château primitif dont il reste un portail qui sert de passage entre les deux places de la commune. Le château actuel fut agrandi et embelli par la famille de Riverieux de Chambost.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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