Chambost-Longessaigne
Chambost-Longessaigne est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chambost-Longessaigne | |
HĂ©raldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | RhĂ´ne |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Marie-Luce Arnoux 2020-2026 |
Code postal | 69770 |
Code commune | 69038 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Chambostiens |
Population municipale |
924 hab. (2020 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 46′ 25″ nord, 4° 22′ 11″ est |
Altitude | Min. 477 m Max. 681 m |
Superficie | 15,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chambost-longessaigne.com |
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Panissières (Loire) | Villechenève | |||
N | Longessaigne | |||
O Chambost-Longessaigne E | ||||
S | ||||
Essertines-en-Donzy (Loire) | Saint-Martin-Lestra (Loire) | Saint-Clément-les-Places |
Urbanisme
Typologie
Chambost-Longessaigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,5 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (2 %), terres arables (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Chambost-Longessaigne que l'on retrouve sous les noms de Chamboscus, Chambostus, Chambosc Ă©tait, avant la RĂ©volution, paroisse et baronnie dans le Beaujolais, de l'archiprĂŞtre de NĂ©ronde, de l'Ă©lection et du bailliage de Villefranche.
Vers l'an 1000, Vuichardus et son épouse, Eymodis, donnent à l'abbaye de Savigny une église consacrée à saint Maurice et située sur le territoire de Chambost. Le , le pape Eugène II confirme le prieuré de Saint-Irénée dans toutes ses possessions, au nombre desquelles figure l'église de Chambost (Chambosco).
En 1229, le pays aurait été cédé aux sires de Beaujeu par le comte de Forez.
Hugues de Mauvoisin, en novembre 1261, reconnait tenir en fief, de l'abbaye de Savigny, ce qu'il possède à Chambost.
Cette terre appartient en 1539 à Arthaud de Saint Germain puis à la famille Querières et enfin vers 1640 aux De Thélis. Au XVIIIe siècle, le seigneur est monsieur de Riverieux, ancien prévôt des marchands de Lyon.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beauchamp[8].
Cette localité ne parait pas avoir été le théâtre d'évènements importants mais nous trouvons son nom cité dans les plus anciens documents archivés.
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune fait partie de la CC des Monts du Lyonnais.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2020, la commune comptait 924 habitants[Note 2], en diminution de 0,32 % par rapport Ă 2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- La randonnée pédestre des "Nez en l'Air" (jeudi de l'Ascension).
- Le marché de Noël (deuxième samedi de décembre, en nocturne).
Lieux et monuments
- La chapelle du Mortier : construite au XVIIe siècle, est connue sous le nom de « chapelle du Mortier » et serait l'œuvre de maçons de la Creuse. Son portail est constitué d'une porte cloutée et d'un tympan en bois orné d'un bas-relief représentant une piéta fort expressive. La face arrière de l'édifice est agrémentée d'une niche renfermant une statue de « Notre Dame de Lourdes ». Ses abords ont longtemps servi de sépultures aux châtelains voisins. Sur le parvis, une croix en pierre dorée datant de 1684 porte le témoignage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.
- L'église Saint-Maurice : de style gothique, elle fut construite sur les ruines d’un ancien prieuré qui, entouré de murailles et de fossés profonds, avait plutôt l’apparence d’un château fort que d’une maison religieuse. L'église du XIXe siècle, de style néogothique, dédiée à saint Maurice, sa place de forme semi-circulaire pavée en granit du Portugal et la fontaine.
- Le château : il est situé à proximité du village sur la route de Panissiéres et date du XVIIIe siècle. Il a été reconstruit assez loin du château primitif dont il reste un portail qui sert de passage entre les deux places de la commune. Le château actuel fut agrandi et embelli par la famille de Riverieux de Chambost.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.