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Châteauneuf-de-Mazenc

Châteauneuf-de-Mazenc est une ancienne commune de la Drôme, renommé La Bégude-de-Mazenc en 1894 lors du changement de chef-lieu. C'est un village médiéval établi à mi-coteau d'une colline.

Châteauneuf-de-Mazenc
Nom officiel
Neuf-Mazenc (-)
Fonctionnement
Statut
Histoire
Dissolution

Toponymie

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[1] :

  • 1095 : mention de la paroisse : Ecclesia de Castello novo (Urbanus II, Epist. 412).
  • 1187 : Castrum Novum Dalmatiensis (cartulaire de Die, 19).
  • 1187 : mention de la paroisse : Ecclesia de Castro Novo (cartulaire de Die, 48).
  • 1258 : Castrum Novum Dalmacensis (cartulaire de MontĂ©limar, 18).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella Castri Novi Damasceni (pouillĂ© de Die).
  • 1391 : Chastelneuf de Mesan (choix de doc., 213).
  • 1395 : Chastelnou (archives de MontĂ©limar).
  • 1396 : Locus Castri Novi de Masenco (archives de la DrĂ´me, E 3326).
  • 1399 : mention de la paroisse : Ecclesia Sancti Petri extra muros (archives de la DrĂ´me, E 3332).
  • 1400 : Chasteauneuf de Masan (De Coston, notice).
  • 1421 : Chasteau Damazan (Duchesne, Comtes de Valentinois, 57).
  • 1422 : Castrum Novum Dalmaseni / Castrum Novum Dalmasseni / Castrum Novum Dalmacenni / Castrum Novum de Mazenco (choix de doc., 273, 277, 278).
  • 1444 : Locus et mandamentun Castrinovi Dalmatii (archives de la DrĂ´me, E 3326).
  • 1449 : mention de la paroisse : Capella Castrinovi Dalmaceni (pouillĂ© hist.).
  • 1509 : mention de la paroisse : Ecclesia Beati Petri Castrinovi de Mazenco (vis. Ă©pisc.).
  • 1516 : mention de la paroisse : Cura Castrinovi Dalmaceni (rĂ´le de dĂ©cimes).
  • 1576 : Chasteauneuf de Mazenc (rĂ´le de dĂ©cimes).
  • 1576 : mention de la paroisse : La cure de Chasteauneuf de Mazeng (ibid.).
  • 1580 : Chasteauneuf d'Homazent (archives de la DrĂ´me, E 3868).
  • 1614 : Chasteauneuf de Masenc (vis. Ă©pisc. de Die).
  • 1793 : Neuf Mazenc.
  • 1891 : Châteauneuf-de-Mazenc.

Histoire

Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

Le village de Châteauneuf-de-Mazenc est bâti « en écharpe » sur une colline dominant la plaine de Montélimar et dénommée « la Valdaine ». Au sommet de cette colline, s'élevait un château fort qui n'a jamais été un château de résidence, aucun des seigneurs n'ayant habité habituellement le village. Le château a été démoli dans les années 1620.

Ce village se situe sur une route Nord-Sud assez importante nommée le « grand chemin ferrat », reliant les villes importantes du Nord Dauphiné et Genève à la Provence, évitant les villes sur le Rhône qui prélevaient sur les voyageurs et les marchandises des droits importants. Cette route servait également à la transhumance des troupeaux venant du sud et montant vers le Vercors.

La seigneurie[1] :

  • les terres appartiennent Ă  plusieurs seigneurs.
  • XIIIe siècle et XIVe siècle : elles sont acquises par les comtes de Valentinois.
  • 1292 : les comtes accordent une charte de libertĂ© aux habitants.
  • 1419 : la terre devient l'apanage de Lancelot, bâtard de Poitiers qui la transmet Ă  ses hĂ©ritiers.
  • 1498 : elle est vendue aux Vesc de Grimaud.
  • 1554 : passe aux (d') Agoult (par mariage).
  • 1602 : vendue aux Renard (magistrats de Grenoble).
  • 1616 : cĂ©dĂ©e aux Marcel-BlaĂŻn.
  • 1619 : recouvrĂ©e par les Renard.
  • 1630 : passe (par mariage) aux (d') Yse (de Rosans, magistrats de Grenoble).
    • Son dernier reprĂ©sentant, M. de Piolenc, en faillite et saisi, est obligĂ© de vendre Ă  M. de Ravel des Crottes qui Ă©tablit sa rĂ©sidence au château situĂ© Ă  la BĂ©gude.
  • 1769 : vendue aux Ravel des Crottes, ses derniers seigneurs.

Fin XIVe siècle : pendant la Guerre de Cent Ans, la première église est rasée par les troupes de Raymond de Turenne. A cette époque, les troupes, désœuvrées pendant les trêves hivernales ou les longues trêves entre les épisodes de guerre, commettaient plus de ravages que la guerre elle-même. Ces « capitaines avec leurs hommes », n'étant plus soldés pendant « la paix », se payaient sur l'habitant et en profitaient pour régler des affaires personnelles. C'était l'époque des grandes compagnies.

Début du XVe siècle : une nouvelle église est érigée sur des terrains appartenant pour partie aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (Le Poët-Laval) et à divers particuliers. Le 29 juillet 1399, Jacques Bedot, prieur de Gigors (prieuré clunisien situé au nord de Crest), official de Jehan de Poitiers (évêque de Valence et de Die), autorise sa construction sous réserve de réemployer les pierres de l'ancienne église, les autels et les fonts baptismaux.

XVIe siècle et XVIIe siècle : De tout temps, dans la plaine, un habitat dispersĂ© a existĂ©, permettant l'agriculture et surtout l'Ă©levage des moutons qui fournissait la matière première (la laine) Ă  l’artisanat. La taille du bĂ©tail dĂ©nombre 1 718 brebis en 1560 et 1 600 en 1655. Les XVIe et XVIIe siècles furent les siècles des drapiers, cardeurs de laine, foulonniers ou parandiers dans leurs moulins. Les draps Ă©taient de fabrication assez fruste (la sarge ou sargette). Il n'y avait par exemple aucun teinturier, pas plus ici qu'Ă  Dieulefit ou Ă  Taulignan. Cet artisanat dĂ©clinera au dĂ©but du XVIIIe siècle, la clientèle devenant plus exigeante quant Ă  la qualitĂ©. Il sera remplacĂ© par la sĂ©riciculture et par le dĂ©veloppement de l'agriculture. Dès le dĂ©but du XVIIe siècle; dans les actes des notaires, on constate la plantation de mĂ»riers dont la valeur marchande des feuilles parait très Ă©levĂ©e.

Après les guerres de religion, les murailles ceinturant le village furent de moins en moins entretenues, finissant par ne plus l'être du tout. Cet entretien incombant au Seigneur, et financé par l'impôt du vingtain, va conduire en partie à un procès que les habitants intentent contre leur seigneur en 1697 et 1699, procès qu'ils perdront en première instance à Grenoble et en appel à Aix-en-Provence. Cet épisode laissera pour longtemps (jusqu’à la Révolution) aux habitants un ressentiment à l'encontre de leur seigneur.

Au dĂ©but du XVIIIe siècle, les feuilles d’impĂ´ts de la capitation permettent d'estimer la population entre 800 et 900 habitants. Cette dernière s'Ă©lèvera jusqu’à 1 800 habitants au XIXe. Elle doit se situer aujourd’hui autour de 1 400 habitants.

En 1744, la population de Châteauneuf-de-Mazenc est de 740 âmes[1].

En 1759, il y a 210 familles[1].

Avant 1790, Châteauneuf-de-Mazenc était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar, formant une paroisse du diocèse de Die dont l'église était dédiée à saint Pierre-ès-Liens, et dont les dîmes appartenaient, partie au prieur de Saint-Marcel-de-Sauzet, partie à l'ordre de Malte, partie au prieur de Notre-Dame-d'Andéa, de Grane, en sa qualité de recteur de la chapelle de Saint-Maurice, et partie aux pauvres du lieu[1].

  • Les dĂ®mes Ă©taient rĂ©parties entre les prieurs de Saint-Marcel-lès-Sauzet, les Hospitaliers de Saint-Jean de JĂ©rusalem, les prieurs de Notre-Dame-d’AndĂ©at Ă  Grâne et les pauvres. Cette dernière partie de dĂ®me, appelĂ©e « bail de la charitĂ© », Ă©tait versĂ©e en nature (blĂ©, mescle, vin, etc.)? Le restant Ă©tait converti en monnaie par un dĂ©cimateur qui avait une « gĂ©rance » appelĂ©e « arrantement de la dĂ®me ».

La BĂ©gude

La Bégude était un hameau de Châteauneuf, situé au bord du Jabron, au carrefour de cette route Nord-Sud et de la route Montélimar-Dieulefit :

  • Ce hameau prit de plus en plus d’importance grâce aux activitĂ©s dues Ă  la rivière : les moulins, tannerie, une auberge, de bonnes terres cultivables et irriguĂ©es.
  • Le franchissement de la rivière se faisait tantĂ´t par un pont souvent par le guĂ©.
  • Au Moyen Ă‚ge, la famille de Saint-FĂ©rĂ©ol y avait fait bâtir le château du Mas, que nous voyons encore de nos jours et qui connaĂ®tra son heure de gloire au dĂ©but du XXe siècle en devenant la propriĂ©tĂ© du PrĂ©sident de la RĂ©publique Émile Loubet en 1903. Ce château qui n'Ă©tait pas le château seigneurial est achetĂ© en 1665 par François d'Yse de Rosans, baron et seigneur de Châteauneuf, Ă  Benjamen de Saint-FĂ©rĂ©ol, seigneur du Mas, dont la famille avait quittĂ© la BĂ©gude et son château depuis le dĂ©but du siècle pour s'Ă©tablir Ă  MontĂ©limar.

Au XVIIIe siècle, le hameau de la Bégude continue de se développer. Le château du Mas est réhabilité après son achat de 1665. Au début du XVIIIe siècle, des aménagements intérieurs, correspondant aux normes de confort de l'époque, remplacent les trois grandes pièces voûtées médiévales du rez-de-chaussée par des appartements, l'étage n'étant pas aménagé, avec très peu d'ouvertures (décrit par l’inventaire réalisé lors de l’achat par François II d’Yse de Rosans). Malgré ces aménagements, le château est resté dans ses murs et ses quatre tours du Moyen Âge. Les façades est et ouest, les « communs » et la chapelle aujourd'hui disparue datent de ce XVIIIe siècle. À l’époque romantique, la façade sud du château a été profondément remaniée avec ses créneaux, le percement d'une fenêtre centrale avec son balcon, son fronton, etc..

De la RĂ©volution Ă  nos jours

En 1790, Châteauneuf-de-Mazenc devint le chef-lieu d'un canton du district de Montélimar, comprenant Aleyrac, la Bâtie-Rolland, Châteauneuf-de-Mazenc, Espeluche, Portes, Rochefort, Souspierre et la Touche. La réorganisation de l'an VIII [1800] en a fait une simple commune du canton de Dieulefit[1].

XIXe siècle : l’agriculture et les trois usines de moulinage font la fortune du village.

En 1866, le village de Châteauneuf comptait 125 maisons habitĂ©es, c'Ă©tait un agglomĂ©rat de maisons, uniquement accessibles par d'Ă©troites ruelles. Actuellement, il resterait environ 80 maisons habitĂ©es dans Châteauneuf.

Le XIXe siècle voit s’amplifier la désertion de Châteauneuf. Par commodité, les habitants de la commune s’installent dans le hameau de la Bégude qui se développe. Tant et si bien qu’en 1894, après des dizaines d'années tumultueuses, l’ancien hameau de La Bégude se voit consacré chef-lieu de la commune qui prendra un nouveau nom alliant celui du hameau à celui de l’ancien village : La Bégude de Mazenc.

Châteauneuf en 1950.

Lieux et monuments

  • Vue en arrivant par le sud de Châteauneuf
    Vue en arrivant par le sud de Châteauneuf
  • Vestiges du Mur et d'une tour
    Vestiges du Mur et d'une tour
  • Protection de l’entrĂ©e dans Châteauneuf
    Protection de l’entrée dans Châteauneuf

Fortifications

Le village ceint de murailles n'était pas une place forte à proprement parler, et n'avait aucune garnison. Actuellement on trouve encore des restes des murs d'enceinte ainsi que des vestiges du château (soubassements).

Les trois portes de l'enceinte existent encore :

  • CĂ´tĂ© Nord : la Porte Neuve ou Porte de Bise. Elle ne prĂ©sente plus qu'un seul jambage avec la naissance d'un arc et les vestiges de l'ancien rempart.
  • Vers l'ouest, en bas du bourg et tournĂ©e vers la plaine : la Porte du Tour dite aussi Porte des Marchands. Il n'en reste qu'un bâtiment construit en dessous du grand chemin qui fait le tour des murs jusqu'Ă  la porte Neuve.
  • CĂ´tĂ© Sud, en direction du hameau de La BĂ©gude : la Porte de l'Église ou de l'AumĂ´ne, parfaitement conservĂ©e, près de laquelle est bâtie l’église Saint-Pierre-aux-Liens.

On peut encore voir le beffroi, des façades ou des éléments de façade médiévaux (fenêtres, encadrements de porte) mais la majorité des éléments conservés datent du XVIIIe siècle. Les habitants de l'époque, ne voulant plus vivre dans l'inconfort de leurs ancêtres, ont transformé ou rebâti leurs maisons sur les emplacements anciens.

  • La Porte neuve ou Porte de bise.
    La Porte neuve ou Porte de bise.
  • La Porte de l'Église ou Porte sud.
    La Porte de l'Église ou Porte sud.
  • Porte du tour.
    Porte du tour.
  • Restes d’une tour du château.
    Restes d’une tour du château.

Ruelles et maisons du village

Châteauneuf a gardé son atmosphère médiévale avec sa grand’rue tortueuse, ses rues traversantes raides, souvent coupées de marches, et quelques soustets (passages couverts sous les maisons).

  • La place du sel
    La place du sel
  • Passage de la Grand'Rue sous le FIEF
    Passage de la Grand'Rue sous le FIEF
  • La calade des artistes en descendant
    La calade des artistes en descendant
  • Ruelle pavĂ©e
    Ruelle pavée
  • Ruelle et vieille maison
    Ruelle et vieille maison
  • La Grand'Rue
    La Grand'Rue
  • Ruelle de La Draille aux Chèvres
    Ruelle de La Draille aux Chèvres

Église Saint-Pierre-aux-Liens

L'église Saint-Pierre-aux-liens est située vers la porte Sud de Châteauneuf.

  • Fin du XIVe siècle, pendant la Guerre de Cent Ans : la première Ă©glise est rasĂ©e par les troupes de Raymond de Turenne.
  • DĂ©but du XVe siècle : construction de la nouvelle Ă©glise (style roman).
  • Il y avait trois chapelles dans cette Ă©glise, probablement les niches dans le mur Est. En 1533, deux de ces chapelles sont arrantĂ©es (mises en gĂ©rance) Ă  messire Jehan de Saint-FerrĂ©ol comme recteur, pour trois annĂ©es (maĂ®tre Marcheyer). La famille de Saint-FerrĂ©ol possède une maison forte appelĂ©e Château du Mas, actuel Château Loubet.
  • Le dallage actuel, rĂ©alisĂ© vers 1875, recouvre probablement l'ancien dallage du XVIIIe siècle.

La visite épiscopale effectuée le 2 octobre 1664 par Mgr Daniel de Cosnac, évêque de Valence et de Die nous donne de précieux renseignements :

  • En premier lieu, ce document permet d’attribuer le patronage des trois chapelles Ă  l’est de l’église. La plus au nord Ă  saint Louis, dont l’autel est sans ornement Ă  cause de l’humiditĂ©. Celle du centre Ă  saint Jean-Baptiste et celle plus au sud Ă  saint Étienne.
  • L’église abrite aussi (d’une manière plus symbolique que physique) les chapelles dissĂ©minĂ©es dans la paroisse et qui se trouvent en ruine ou sans bâtiment bien prĂ©cis : Saint-BarthĂ©lemy (du château-fort en haut de la colline), Saint-SĂ©bastien-et-Sainte-Catherine, Saint-Blaise-et-Saint-Antoine. Il est aussi fait mention dans le village d’une chapelle Saint-Pierre qui est Ă  moitiĂ© ruinĂ©e (aujourd’hui disparue).
    • Ă€ la suite de l'achat par Jean Lagier (MaĂ®tre Fauchier) de la propriĂ©tĂ© de la Paillette, celui-ci devient « propriĂ©taire » de la chapelle Saint-Jean-Baptiste devant laquelle il se fera inhumer en 1713.
    • Au fil du temps, les patronages ont dĂ» changer.

À l'origine, l'accès principal à cette église se faisait par la placette située au nord (voir les vestiges et traces de cet ancien portail dont la forme est typique du XVe siècle). La porte actuelle a été réalisée au XIXe siècle, vraisemblablement pour protéger les fidèles de la bise d'hiver. La petite porte encore en place est le vantail secondaire de l'ancien portail. Elle date du XVIIe ou XVIIIe siècle. Son état a nécessité son remplacement à l'identique.

La sacristie, située dans l'angle sud-est, avait une porte dans le chœur. Elle a été démolie il y a quelques années.

En 1710, il est réalisé des travaux de réparation, décrits par un acte de Me Fauchier : blanchiment des voûtes et du chœur, grésage des arcs en pierre, réfection de la toiture. La lecture de cet acte permet de supposer que l’édification du maître-autel et de la table de communion en fer forgé ont été réalisés ultérieurement.

Le maître-autel date probablement de la première moitié du XVIIIe siècle. Il s'est inspiré, avec ses colonnes torses, de celui qui mis en place par Mansart à l’Hôtel des Invalides à Paris à la fin du XVIIe siècle, lui-même inspiré de l’autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican réalisé sous la direction de l’architecte Le Bernin. Le tableau représente une adoration des Mages. Ce type d’autel était apprécié à cette époque. Par mesure d’économie, les colonnes sont en plâtre et le corps de l’autel est en bois peint en faux marbre.

Les confessionnaux et les autels secondaires ont été réalisés au XIXe siècle, déposés lors de la confection du dallage de 1875, et reposés (voir les encoches dans les voûtes pour les réinstaller).

En 1875, un nouveau dallage a été mis en place sur l’ancien, ce qui explique les fausses marches du chœur et celles vers l’ancienne porte d’entrée. La porte actuelle pourrait avoir été réalisée en même temps.

  • Clocher de la chapelle
    Clocher de la chapelle
  • Abside de la chapelle
    Abside de la chapelle
  • IntĂ©rieur de la chapelle
    Intérieur de la chapelle
  • Vue prise en entrant dans la chapelle
    Vue prise en entrant dans la chapelle

Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel

Panorama sur la vallée du Rhône.

Au sommet de la colline se trouvent le vieux cimetière et la chapelle romane Notre-Dame-de-Mont-Carmel du XIIe siècle (anciennement « Notre Dame de Martolet »). Cette chapelle est l’un des plus vieux monuments de Châteauneuf. Aucun document ne permet d'établir l'histoire de cette chapelle.

En 1664, lors d'une visite épiscopale, Mgr Daniel de Cosnac (évêque de Valence et de Die), constatant que cette chapelle n'avait aucun desservant ni revenus, fixa un délai de trois mois pour trouver un commanditaire avant de la raser. Étant encore debout aujourd'hui, on peut supposer qu'une « bonne âme » s'était alors déclarée, ou que les injonctions de l'évêque n'étaient pas toujours suivies d'effet.

Cette chapelle fut pillée et en partie démolie. Elle a toujours été reconstruite. Elle faisait partie de l’arsenal défensif de l’ensemble du château en qualité de refuge, aux heures des grands affrontements. Cela explique son aspect de chapelle forteresse : murs très épais (jusqu'à deux mètres), entrée étroite, bois peu utilisé.

  • Chapelle Notre-Dame-de-Mont-Carmel
    Chapelle Notre-Dame-de-Mont-Carmel
  • IntĂ©rieur de la Chapelle
    Intérieur de la Chapelle
  • IntĂ©rieur vu depuis le porche d'entrĂ©e
    Intérieur vu depuis le porche d'entrée

Le beffroi

Le beffroi a été construit sur les ruines de l'ancienne maison consulaire. Sa cloche date de 1746 ; elle a remplacé l'ancienne qui était fêlée. Elle servait à sonner l'heure, mais son vieux mécanisme est défaillant. Sur la face sud du beffroi, on peut voir les traces d'un ancien cadran solaire.

  • Le beffroi du chemin de Mt Carmel.
    Le beffroi du chemin de Mt Carmel.
  • Les maisons au pied du beffroi.
    Les maisons au pied du beffroi.
  • La cloche du beffroi (1746).
    La cloche du beffroi (1746).
  • Le beffroi de Châteauneuf de Mazenc vu d'en bas.
    Le beffroi de Châteauneuf de Mazenc vu d'en bas.
  • Ruelle montant vers le beffroi.
    Ruelle montant vers le beffroi.
  • Vu d'en haut et vu sur la vallĂ©e.
    Vu d'en haut et vu sur la vallée.

L'Ă©cole

Des graffitis aux murs et des douilles sous les dalles du cloître laissent supposer que l'école servit de cantonnement militaire en 1920.

En 1961, Louis Becquart, industriel à la retraite, acquit l'école du village pour en faire un lieu de villégiature.

Histoire postale

En 1843, un bureau de poste (distribution) est ouvert à Châteauneuf-de-Mazenc[2]. En 1845, Il est classé bureau de direction[3]. Dans ce cadre, il a bénéficié en 1852 d'un cachet d’oblitération par losange petits chiffres numéro 784, puis, en 1862, d’un cachet gros chiffres numéro 935.

Par la suite, le service postal a été assuré par La Bégude-de-Mazenc.

  • Carte expĂ©diĂ©e en 1876 de Châteauneuf-de-Mazenc.
    Carte expédiée en 1876 de Châteauneuf-de-Mazenc.
  • Carte postale en 1875 de Châteauneuf-de-Mazenc.
    Carte postale en 1875 de Châteauneuf-de-Mazenc.
  • Enveloppe expĂ©diĂ©e en 1869 de Châteauneuf-de-Mazenc.
    Enveloppe expédiée en 1869 de Châteauneuf-de-Mazenc.

Annexes

Bibliographie

  • GĂ©rard Hennebique, Archives de la Mairie de la BĂ©gude de Mazenc.
  • GĂ©rard Hennebique, Archives DĂ©partementales de la DrĂ´me.
  • GĂ©rard Hennebique, Fonds Ravel (archives du Château, rapports de visites Ă©piscopales, dĂ©libĂ©rations consulaires, etc.).
  • GĂ©rard Hennebique, Divers actes des notaires, procès verbaux des Conseils municipaux du XIXe siècle, Minutes de Me Fauchier, etc.).
  • XXe_siècle">AndrĂ© Lacroix (archiviste dĂ©partemental dĂ©but XXe siècle), Histoire de l'arrondissement de MontĂ©limar.

Notes et références

Notes

    Références

    1. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 77
    2. Jean Pothion, catalogue des marques postales des bureaux de distribution de France, Cursives 1819 - 1858, Paris, La Poste aux lettres,
    3. Jean Chevalier, Catalogue des cachets Ă  date, types 11-12-13-14-15, Paris,
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