Château de Wailly (Somme)
Le Château de Wailly est une propriété privée située sur le Domaine de Wailly, à Wailly, sur le territoire de la commune de Conty, dans le département de la Somme au sud d'Amiens.
Château de Wailly | ||||
DĂ©but construction | 1629 ? | |||
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Fin construction | années 1780 | |||
Destination initiale | résidence privée | |||
Propriétaire actuel | PRIVE | |||
Protection | Classé MH (1974, Ruines de l'hémicycle ; façades et toitures du bâtiment Sud-Est des communs ; façades subsistante du bâtiment Nord-Ouest ; terrasses avec les murs de soutènement) Inscrit MH (1974, Façades et toitures de l'aile subsistante ; chapelle)[1] |
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Coordonnées | 49° 46′ 00″ nord, 2° 09′ 23″ est | |||
Pays | France | |||
Province | Picardie | |||
RĂ©gion | Hauts-de-France | |||
DĂ©partement | Somme | |||
Commune | Conty | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Somme
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Historique
Sur une cheminée de la cuisine, se trouvait un écusson daté de 1629 aux armes de la famille d'Halluin. Le château passa à la famille de Croÿ par le mariage de Marie-Joséphine d'Haluin avec Ferdinand François Joseph de Croÿ, en 1668. En 1791, pendant la Révolution française, la famille de Croÿ émigra, le château fut déclaré bien national et abandonné et pillé. Au retour d'émigration, la famille de Croÿ retrouva le château ruiné et s'installa dans les communs. À la fin du XIXe siècle, à la suite d'un incendie, l'aile l'ouest fut restaurée.
En 1919, Ferdinand de Croÿ vendit le château de Wailly au baron de l’Épine qui confia les travaux de restauration à l'architecte Pierre Parent[2].
En , pendant la Seconde Guerre mondiale, le général Montgomery, commandant en chef des armées britanniques y établit son quartier général (Q.G.).
Description
Le corps de logis actuel, en brique et pierre, ne représente plus que le tiers du château originel[3]. L'accès au château se fait par une allée bordée par les communs et d'un hémicycle de pierre en ruines. Le plan en U du château initial révèle les dimensions imposantes de l'édifice avec des jardins à la française en contrebas de l'aile est. La restauration du début du XXe siècle a utilisé des matériaux des bâtiments ruinés[2].
Voir aussi
Bibliographie
- Josiane Sartre, Châteaux « brique et pierre » en Picardie, Paris, Nouvelles Éditions latines, 2012 (ISBN 978 - 2 - 7 233 - 9 574 - 8).
- Philippe Seydoux, Les Châteaux de la Somme, Paris, Nouvelles éditions latines.
Articles connexes
Notes et références
Notes
Références
- Notice no PA00116120, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Josiane Sartre, Châteaux « brique et pierre » en Picardie, Paris, Nouvelles Éditions latines, 2012 (ISBN 978 - 2 - 7 233 - 9 574 - 8) pp. 129-131
- Philippe Seydoux, Les Châteaux de la Somme, Paris, Nouvelles éditions latines