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Château de Rochefort-en-Yvelines

Le château de Rochefort-en-Yvelines est un ancien château fort, de nos jours ruiné, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Rochefort-en-Yvelines dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Château de Rochefort-en-Yvelines
Image illustrative de l’article Château de Rochefort-en-Yvelines
Ruines de la tour sud du château.
Période ou style Pré-gothique
Type château féodal
Architecte inconnu
Début construction XIe siècle
Fin construction XIIIe siècle
Propriétaire initial Famille des Montlhéry-Chevreuse
Destination initiale Résidence principale des comtes de Rochefort et place forte stratégique de la route du blé
Propriétaire actuel Mairie de Rochefort
Destination actuelle abandonné
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1931)
CoordonnĂ©es 48° 35′ 12″ nord, 1° 59′ 26″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion historique Hurepoix
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Commune Rochefort-en-Yvelines
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Rochefort-en-Yvelines

Le bâtiment Louis XIII et les ruines de la tour font l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [1]. Il ne doit pas être confondu avec le château Porgès de Rochefort-en-Yvelines situé non loin de là.

Localisation

Le château est situé, sur une semelle rocheuse, sur la commune de Rochefort-en-Yvelines dans le département français des Yvelines. Il était posté en vigie, au cœur du domaine royal, sur la vieille route de Chartres, et permettait de rançonner les pèlerins se rendant auprès de la Vierge Chartraine[2].

Historique générale des châteaux

Plusieurs demeures se succédèrent au fil des siècles sur la terre de Rochefort-en-Yvelines. Gui Ier de Rochefort « dit Le Rouge », de la famille de Montlhéry[2], y aurait élevé, sous le règne de Philippe Ier, le premier château féodal à la fin du XIe siècle ainsi que l’église encore visible, en contrebas de la colline[3], mais des traces plus anciennes sont visibles sur cette colline.

De guerres en héritages, quatre cents ans plus tard (au XVIe siècle lors des guerres de Religion), le vieux château fut démoli. Il n'en reste aujourd'hui que deux courtines ruinées et une tour à l'est de la courtine médiane, qui coupait le château en deux. Ce n’est qu’au début du XVIIe siècle (vers 1620) que Hercule de Rohan, duc de Montbazon, devenu alors propriétaire du domaine, y fit construire une nouvelle demeure seigneuriale[3] dont il ne reste aujourd'hui aucune trace.

Rochefort, ses terres et son château resteront la possession de la famille de Rohan pendant près de 235 ans. Charles-Louis Gaspard de Rohan fait construire un troisième château à la place du précédent à la fin du XVIIIe siècle. Mais, en 1830, le domaine, alors fortement déprécié, est cédé à Aimé de Pierre, marquis de Bernis, membre de la famille éloignée de Rohan. Ce dernier décède en 1846 ; son fils, le comte de Bernis, hérite du domaine mais le revend, neuf ans plus tard, à la famille de La Rochefoucauld[4].

Description

Le château de Rochefort est situĂ© sur un Ă©peron rocheux grĂ©seux de 150 m de long, par 15 Ă  20 m de large[2], et de 40 m de dĂ©nivelĂ© par rapport au village. L'Ă©glise quant Ă  elle est situĂ©e sur le versant ouest de l'Ă©peron mais cette partie de la colline a Ă©tĂ© terrassĂ©e et un mur contrefort a Ă©tĂ© construit pour soutenir l'Ă©glise, ce qui rend cette terrasse très stratĂ©gique puisque l'espace crĂ©Ă© entre l'Ă©glise et le parapet du mur terrasse est assez grand pour placer quelques engins dĂ©fensifs comme des pierrières et autres bricoles.

À l'est de l'église, blottis entre les remparts du château et de l'église se trouve les vestiges du tout premier village de Rochefort, ce village est entouré d'un rempart d'un mètre d’épaisseur, et a encore à certains endroits deux mètres de haut.

plan du château (1975).

Les ruines de la vieille forteresse sont peu visibles au milieu de la vĂ©gĂ©tation buissonnante. Au nord, subsiste l’emplacement du donjon quadrangulaire mesurant Ă  l’intĂ©rieur m de large sur 10 m de long et possĂ©dant des murs Ă©pais de m oĂą l’on distingue un appareil en opus spicatum. Au sud et un peu plus bas s’étire l’étroit enclos fortifiĂ© qui couronne la butte. Ses murs au tracĂ© irrĂ©gulier, sans flanquement et comportant des angles rentrants bordent l’escarpement. La muraille Ă  l'est s’élevant des fois Ă  plus de m de haut prĂ©sente un appareil irrĂ©gulier en grès et silex : une porte y est percĂ©e. La partie la plus mĂ©ridionale, en pointe vers la vieille route, est constituĂ©e d'une sorte de rĂ©duit triangulaire de 50 m de long fermĂ© par une muraille Ă©paisse transverse est-ouest de 23 m de long, plus rĂ©cente, sur laquelle Ă©taient accolĂ©s bâtiments et citerne[2]. La constatation la plus Ă©vidente est l’irrĂ©gularitĂ© du plan, soumis Ă  la topographie, couvrant une Ă©tendue de 1 650 m2, assez vaste pour contenir une forte garnison[5].

Notes et références

  1. « Notice n°PA00087589 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. André Châtelain, L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal, , 319 p. (ASIN B004Z1ACJ4), p. 24.
  3. Mairie de Rochefort-en-Yvelines.
  4. Parc naturel régional de la Haute Vallée de la Chevreuse.
  5. André Châtelain, Châteaux forts et féodalité en Ile-de-France du XIe au XIIIe siècle, Nonette (63), Créer, .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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