Château de Nogent-le-Roi
Le château de Nogent-le-Roi est un château situé à Nogent-le-Roi, commune du département français d'Eure-et-Loir.
Château de Nogent-le-Roi | |
![]() Le château de Nogent-le-Roi. | |
Période ou style | néo-Louis XIII |
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Architecte | Alfred Chapelain |
DĂ©but construction | 1863 |
Propriétaire actuel | commune |
Destination actuelle | expositions |
Protection | ![]() |
Coordonnées | 48° 38′ 48″ nord, 1° 31′ 54″ est |
Pays | ![]() |
RĂ©gion | Centre-Val de Loire |
DĂ©partement | Eure-et-Loir |
Commune | Nogent-le-Roi |
Historique
Pierre de Brézé fit construire un château fort au milieu du XVe siècle sur l'emplacement d'un ancien château lorsque le roi de France, Charles VII, lui céda la seigneurie[1].
Ce château fut détruit sous la Révolution : le , Laurent Morin, architecte à Chartres, l'achète au département d'Eure-et-Loir et le revend le à Armand Pierre Claude Emmanuel Testu, négociant à Paris, et Jacques Michel Vallou, demeurant à Mérantais, commune de Magny-les-Hameaux, pour 12.000 francs. L'acte de revente indique : "le ci-devant château de Nogent-le-Roulebois en l'état où il est maintenant, et ce qui n'en a pas été démoli par ledit Morin", dans l'acte il est précisé : « il ne reste plus dudit ci-devant château que le plancher supérieur du rez-de-chaussée et les caves étant au-dessous, le surplus ayant été par lui (le citoyen Morin) abattu. »[2]
Le château actuel date de 1863[1] et fut construit par Alfred Chapelain dans un style néo Louis XIII. Il reste de l'ancien château un mur de courtine et deux tours carrées[1].
Les vestiges de la forteresse médiévale, ainsi que l'éolienne pour l'alimentation en eau datant du Second Empire, sont inscrits au titre de monument historique depuis 1993.
- Le château et l'éolienne du parc
Voir aussi
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Nogent-le-Roi » (voir la liste des auteurs).
Références
- « Château », notice no PA00125353, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Acte de vente reçu par Maître Hallier, notaire à Chartres, le 1er fructidor an VI, Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2 E 16 185.