Château de Marouatte
Le château de Marouatte (ou Marouate, Maroite ou Maroitte) est un château français implanté sur la commune de Grand-Brassac dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Château de Marouatte | |
Le château de Marouatte, côté sud. | |
Type | Château |
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Début construction | XIIIe siècle |
Fin construction | XIXe siècle |
Destination actuelle | Propriété privée |
Coordonnées | 45° 19′ 05″ nord, 0° 31′ 12″ est |
Pays | France |
Région historique | Périgord |
Région administrative | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Commune | Grand-Brassac |
Présentation
Le château de Marouatte se situe en Périgord, au nord-ouest du département de la Dordogne. sur la commune de Grand-Brassac, au nord de la route départementale 93, à quelques centaines de mètres du village de Saint-Vivien. Il domine la route et la vallée de l'Euche d'une quarantaine de mètres.
C'est une propriété privée.
Histoire
Le château de Marouatte est un château dont les parties les plus anciennes ont été édifiées du XIIIe au XVIe siècle[1].
C'est le fief des familles Montagrier puis Chabot de Jarnac[2]. À la fin du XVIe siècle, Guy de Chabot, baron de Jarnac, connu pour sa paillardise, fut à l'origine d'un dicton : « À Marouatte, le diable fait sabbat »[1]. Le vrai dicton était " Au château de Marouatte le diable y sabbatte, il y sabbatte si fort qu'on l'entend de Pignefort"... FOrt de ce dicton que tout le monde connait dans ma famille (en 1697, selon acte notarié, notre ancêtre signait un bail à fermage des terres du dit Guy Henry Chabot, Comte de Jarnac, Seigneur de Marouatte, Semoussac, Senillac et autres places, lieutenant général pour sa majesté des provinces de Saintonge en Angoummois, demeurant au château de Jarnac) nous avons fait des recherches et trouvé un château de Peignefort sur la commune de Paussac St Vivien qui est à environ 6Kms du Château de Marouatte...
En grande partie détruit à la Révolution, le château sert alors de carrière de pierres[2].
Maxime Dannery, architecte des monuments historiques de la Dordogne, le restaure au XIXe siècle[3].
En 1993-1994 le groupe de rock progressif Marillion choisit le château pour enregistrer leur nouvel album « Brave ».
En , le château sert en partie de décor au tournage de l'émission de télévision X Factor[4].
Architecture
Une vaste enceinte renferme les dépendances et un pigeonnier. À la pointe sud de cette enceinte se situe le château en lui-même, composé de deux logis, d'un donjon et d'une chapelle, le tout entouré d'une seconde enceinte aux angles de laquelle se trouvent quatre tours rondes crénelées[5].
Galerie de photos
Notes et références
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, p. 199, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3)
- « Château de Marouatte », notice no IA24000442, base Mérimée, ministère français de la Culture (Inventaire général du patrimoine culturel), consultée le 15 janvier 2012.
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, p. 284-285, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4)
- X Factor en Dordogne!!! sur le site Dordogne Cinéma, consulté le 15 janvier 2012.]
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 169, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)
Annexes
Bibliographie
- Félix de Verneilh, « Causerie archéologique : Le château de Maroite », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome XV, 1888, p. 107-111 (lire en ligne)
- Albert Dujarric-Descombes, « Recherches historiques sur le château de Maroite », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome XV, 1888, p. 155-195 (lire en ligne)
- Marquis de Fayolle, « Neuvième excursion archéologique », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1896, tome 23, p. 413 (lire en ligne)
- H. B., Démolition des châteaux du Ribéracois en 1793 - Moiratte, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome XXVII, 1900, p. 418-419 (lire en ligne)
- Le guide des châteaux de France : Dordogne, p. 61, Hermé, Paris, 1985 (ISBN 2-86665-006-9)
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud-Ouest, Bordeaux, 1996, p. 169 (ISBN 978-2-87901-221-6)