Château de Lutrin

Les ruines du château se dressent dans des bois de la commune de Lutrin.

La seigneurie de Lutrin ou Lustrin est, au XIII^e siècle[2], la possession des évêques de Belley, avant de passer aux comtes de Savoie. Amédée V de Savoie, en 1286, la remet en échange à Josselin du Pont[2]. Arthaud du Pont, fils unique de Josselin, seigneur de Lutrin, devenu curé de Saint-Jean-de-Chevelu, la vend, en 1369, aux Escrivieu (de Escriviaco), une famille noble originaire de Belley ou de ses environs[2].

Noble Guigon d'Escrivieu, seigneur de Lutrin, est marié, le 12 avril 1457, à Françoise de Mareste[2].

En 1530, le fief échoit à la famille des nobles Amblards[2].

Charles des Amblards, seigneur de Lutrin, le 1^er mai 1536, rend hommage, à François I^er, qui occupe la Savoie, de son fief de Lutrin[2]. La terre passera à la famille de Mareste. Le 1^er octobre 1675, Antoine-Melchior de Mareste, lieutenant dans l'escadron de Savoie, marié, en 1659, à Françoise de Ramus de Charpenne de Cruet (°1648), fille d'Antoine, dame de Vens et de la maison forte de Verdun qui lui apporte ses biens de Rive, ainsi que ceux de Arbin et de Cruet, dont elle a hérité, est présent à Yenne à la réunion de la noblesse du petit Bugey, à l'occasion de l'avènement[3] de Victor-Amédée II de Savoie[2]. Il est, à cette occasion, qualifié de seigneur de Lutrin et baron de Champrovent.

La seigneurie passe ensuite entre les mains de la famille noble des Compeys. Ces derniers disparaissent vers 1730[2] ; la seigneurie échoit à Claude-François Goybet, intendant du Genevois. À cette époque, le château de lutrin est déjà ruiné.