Château de Long
Le château de Long est une propriété privée ouverte à la visite qui se situe à Long dans le département de la Somme, entre Abbeville et Amiens.
Château de Long | ||||
Architecte | Charles-Étienne Briseux | |||
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DĂ©but construction | 1733 | |||
Propriétaire initial | Honoré-Charles de Buissy | |||
Protection | Inscrit MH (1944) Inscrit MH (2003)[1] |
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Coordonnées | 50° 02′ 20″ nord, 1° 58′ 43″ est | |||
Pays | France | |||
Province | Picardie | |||
RĂ©gion | Hauts-de-France | |||
DĂ©partement | Somme | |||
Commune | Long | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Somme
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Historique
À l'origine était construite à cet endroit une petite forteresse médiévale comme au Catelet, destinées à contrôler le passage sur la Somme[2].
Le château de Long, la « Folie de Buissy[Note 1] », a été construit dans la première moitié du XVIIIe siècle par Honoré-Charles de Buissy, seigneur de Long et autres lieux, époux de Thérèse Geneviève Ravot d’Ombreval. L'architecte Charles-Étienne Briseux (inspiré de la planche 45 de son propre recueil d'architecture : L’Art de bâtir les maisons de campagne (2 vols., 1743)) en a dressé les plans. À la mort du père, en 1762, son fils Pierre de Buissy continua l'œuvre paternelle en faisant décorer le château. Jean-Baptiste Huet en décora les boiseries dont certaines, démontées pour être vendues aux États-Unis, furent rachetées par Gérard de Berny qui les installa dans son hôtel particulier d'Amiens, l'actuel Musée de l'Hôtel de Berny.
Laissé à l'abandon, le château délabré fut racheté en 1964 par l'industriel Roger Van Glabeke qui le restaura et obtint le grand prix Chefs-d'œuvre en péril[3].
Caractéristiques
Le château de Long est situé sur une terrasse dominant la Somme canalisée et ses étangs. C'est un élégant bâtiment construit en brique rose et pierre blanche. Le corps de logis à deux étages et toit mansardé est rythmé par trois avant-corps à pans latéraux qui possèdent un décor sculpté. Quatre consoles sont ornées de bouquets supportant la toiture. La clé de la porte principale est ornée d'un masque symbolisant la force. La façade orientale moins décorée offre une disposition comparable[3].
- Façade arrière (est).
- Armes sur le fronton d'entrée (ouest).
Le parc
Le parc de 20 hectares est composé d'une pelouse avec arbustes taillés à la française, agrémentée de statues, d'un lavoir, de serres construites à la fin du XIXe siècle dont l'une présente des rosiers, des clématites..., tandis que l'on peut voir dans l'autre des bougainvilliers, des lauriers roses, des citronniers, des canas, des agapanthes[4]...
Un étang de 6 ha et un bois de 4 ha complètent le parc.
Les communs
Les communs érigés près du château sont constitués d'un long bâtiment encadré de deux pavillons reliés au corps central. La porte monumentale à arc surbaissé est encadrée d’un appareillage à refends surmonté d’un fronton triangulaire.
Bibliographie
- Josiane Sartre, Châteaux « brique et pierre » en Picardie, Paris, Nouvelles Éditions latines, 2012 (ISBN 978 - 2 - 7 233 - 9 574 - 8)
- Philippe Seydoux, Les Châteaux de la Somme, Paris, Les Nouvelles Éditions latines
- Roger Van Glabeke, Excusez-moi d'être devenu châtelain, Lille, Edition La voix du Nord, 1993, 191 pages
- Château de Long, imprimerie financière, 26, galerie Saint-Marc, 75002-Paris, fascicule sans nom d'auteur, sans date, vendu à l'entrée du château.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Le terme « folie » vient du latin « folium » et se rapporte à une construction parmi les feuilles
Références
- Notice no PA00116188, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jacques Dulphy, Long, le château et son parc s'ouvrent au public, Courrier picard, 23 juillet 2017, p. 11.
- Philippe Seydoux, Les Châteaux de la Somme, Paris, Nouvelles éditions latines
- « Brochure sur le château de Long » [PDF].