Accueil🇫🇷Chercher

Celia Cruz

Úrsula Hilaria Celia Caridad de la Santísima Trinidad Cruz Alfonso alias Celia Cruz, née le à La Havane et morte le à Fort Lee, était une chanteuse de musique cubaine et de salsa.

Celia Cruz
Description de cette image, également commentée ci-après
Celia Cruz le 11 avril 1980 à Paris (Olympia)
Informations générales
Surnom La Reina de la Salsa
La Reina Rumba
La Guarachera de Cuba
La Guarachera de Oriente
Nom de naissance Úrsula Hilaria Celia Caridad de la Santísima Trinidad Cruz Alfonso
Naissance
La Havane, Cuba
Décès
Fort Lee, New Jersey, États-Unis
Activité principale Chanteuse
Genre musical Salsa, guaracha, mambo, boléro, rumba, son cubain
Années actives 1948-2003
Labels Sony Music
Site officiel http://celiacruz.com/

Biographie

Celia Cruz est originaire de Santos Suárez, un quartier pauvre de La Havane, où elle est né en octobre 1924[1].Mais elle disait : « Aussi longtemps que je vivrai, je ne dirai jamais en quelle année je suis née ». On raconte beaucoup de choses très fantaisistes sur moi. Par exemple que je suis issue d'une famille de quatorze enfants. C'est faux, nous étions quatre. Ou que ma première paire de chaussures m'a été offerte par un touriste m'ayant entendue chanter... Ce qui est vrai c'est qu'à l'école primaire où je devais exercer, la directrice m'a dit : "Continue à chanter car tu vas gagner en un jour ce que je gagne en un mois". ce qui ne l'encourage pas à poursuivre des études[1]. Adolescente, sa tante l'amène chanter dans des cabarets. Elle gagne par la suite de nombreux concours de chant. Remarquée, elle a la possibilité de chanter la radio cubaine[1], et elle étudie la musique au conservatoire de la Havane de 1947 à 1950[1]. En 1950, elle devient la chanteuse du groupe cubain La Sonora Matancera[1], connue dans tout l'Amérique hispanique, et surnommée Café con Leche (café au lait). Celia Cruz trouve alors son cri fétiche : ¡Azúcar! (du sucre)[1]. Elle remplace Myrta Silva, retournée à son Porto Rico natal, et devient ainsi la première chanteuse noire de ce groupe[2]. Elle reste la chanteuse de ce groupe jusqu'en 1965[1].

En 1960, à la suite de la révolution cubaine et de la chute du dictateur Fulgencio Batista, avant l'arrivée de Fidel Castro à la présidence de Cuba, elle et son groupe cubain La Sonora Matancera émigrent aux États-Unis[1] - [3]. En 1961, ils jouent à l'Hollywood Palladium. En 1962, elle épouse le trompettiste du groupe, Pedro Knight[1]. En 1965, elle entame une carrière solo, et prend la nationalité américaine. Elle devient aussi l'une des personnalités de l'anti-castrisme[1].

En 1966, Celia Cruz et Tito Puente commencent leur association, éditant huit albums ensemble pour Tico Records.

Quelques titres notables sont Guantanamera et Bemba colorá en 1967, Aquarius / Let the sunshine in en 1969 (une reprise du titre de la comédie musicale Hair), Quien será (Sway). Malgré cela, ces albums n'ont pas le succès escompté. Pendant ce temps, le label Fania lance la révolution de la salsa[4]. Celia Cruz signe alors chez Vaya Records. Elle collabore avec Larry Harlow, donnant un concert au Carnegie Hall de New York. En 1974, l'album Celia y Johnny avec Johnny Pacheco, est disque d'or et Celia Cruz rejoint la Fania All Stars[4], composé des meilleurs musiciens de la maison de disques Fania, avec qui elle fait une tournée au Royaume-Uni, en France, au Zaïre et en Amérique latine. En 1976, Celia Cruz chante pour Willie Colón. Titres notables : Usted abusó et Toro mata (avec Johnny Pacheco).

Elle rend célèbre le slogan « ¡Esto sí es volar! » de la compagnie aérienne Eastern Air Lines à Porto Rico.

Dans les années 1980, elle fait de nombreux concerts et duos. En 1988, elle participe au film hollywoodien Salsa, avec Robi Draco Rosa et en 1992 au film Les Mambo Kings avec Antonio Banderas.

En 2001, elle sort un album produit entre autres par Johnny Pacheco.

En juillet 2003[1], elle succombe à une tumeur cérébrale chez elle à Fort Lee dans le New Jersey[4]. Elle est enterrée au cimetière de Woodlawn.

En est publié son dernier album post-mortem qui gagne le prix Lo Nuestro 2004 du meilleur album salsa de l'année. Elle est l'artiste féminine de l'année au prix Lo Nuestro 2005.

Discographie

Avec la Sonora Matancera

  • Cuba's Foremost Rhythm Singer
  • Mi diario musical (compilation)
  • Con amor (compilation)
  • Celia Cruz sings
  • La Sonora Matancera: Una noche en Caracas
  • Cuba's Queen of Rhythm
  • Grandes éxitos de Celia Cruz
  • La incomparable Celia
  • La Sonora Matancera: Los invita a bailar
  • Su favorita
  • La dinámica
  • Reflexiones
  • Navidades con la Sonora Matancera
  • Canciones premiadas
  • México qué grande eres
  • La tierna, conmovedora, bamboleadora
  • Celebremos Nochebuena con Sonora Matancera
  • Canciones inolvidables "La Guagua"
  • Homenaje a los Santos (compilation)
  • Sabor y ritmo de pueblos
  • Homenaje a los Santos Vol.2 (compilation)
  • Homenaje a Yemayá (compilation)
  • Festejando Navidad (compilation)
  • Las guarachas de la Guarachera (compilation)
  • Interpreta: El yerbero moderno y La sopa en botella (compilation)

Avec l'orchestre de Rafael Hernández

Canciones que Yo Quería Haber Grabado Primero

Avec l'orchestre de Vicentico Valdés

El nuevo estilo de la Guarachera

Avec Tito Puente et son orchestre

  • Cuba y Puerto Rico son…
  • Quimbo Quimbumbia
  • Alma con alma
  • En España
  • Algo especial para recordar

Avec Lino Frías et orchestre

Etc., etc., etc.

Avec la Sonora de Memo Salamanca

  • Bravo
  • Son con guaguancó
  • A ti... México
  • Serenata guajira
  • La excitante
  • Nuevos éxitos
  • The Best of Celia Cruz (compilation)
  • A todos mis amigos (compilation)

Publiée chez Fania Records - Vaya

  • La candela
  • Hommy : a Latin Ópera
  • Tributo a Ismael Rivera
  • The Brillante Best (compilation)

Avec Johnny Pacheco

Avec la Sonora Ponceña

La ceiba y la siguaraya

Avec Willie Colón

  • Sólo ellos, pudieron hacer éste álbum (Only They Could Have Made This Album)
  • Celia & Willie
  • Los triunfadores (The Winners)

Avec Ray Barretto

  • Tremendo trío: Celia, Barretto & Adalberto
  • Ritmo en el corazón

Avec la Fania All Stars

  • Commitment
  • Cross over
  • ¡Viva la charanga!
  • Bamboleo
  • Live in the Africa
  • Live
  • Live at Yankke Stadium Vol.1
  • Live at Yankke Stadium Vol.2

Avec Tito Puente et son orchestre

  • Homenaje a Beny Moré
  • Homenaje a Beny Moré Vol.2
  • Homenaje a Beny Moré Vol.3

Publiée chez Bárbaro Records

  • Feliz encuentro
  • En Vivo desde Radio Progreso con la Sonora Matancera Vol.1
  • En Vivo desde Radio Progreso con la Sonora Matancera Vol.2
  • En Vivo desde Radio Progreso con la Sonora Matancera Vol.3
  • En Vivo desde Radio Progreso y C.M.Q Vol.4
  • En Vivo desde Radio C.M.Q con la Sonora Matancera Vol.5

Publiée chez R.M.M

À noter : sa participation en 1993 à la Combinación Perfecta (duo avec Óscar D'León, El Son de Celia Y Óscar)

Publiée chez Sony Music

  • Siempre viviré
  • Hits Mix
  • La negra tiene tumbao
  • Regalo del alma
  • Dios disfrute a la Reina
  • ¡Azúcar! (DVD, 2003 - concert-hommage)

Publiée chez Cubanacan

  • Las muchas Celias
  • La Sonora Matancera ¡En vivo!

Publiée chez Elektra

The Mambo Kings (musique du film homonyme)

Filmographie

Telenovelas

Hommages

Chansons

Comédie musicale

En 2007 est créée en son hommage la comédie musicale Celia : The Musical (The Life and Music of Celia Cruz), sous la direction d'Isidro Infante (es).

Le spectacle comporte une douzaine de titres de la Diva, dont Guantanamera, Quimbara, Toro Mata, La Vida es un Carnaval, La Bomba.

Sur scène, près de 20 chanteurs, danseurs et acteurs dont :

  • Anissa Gathers : Celia Cruz ;
  • Pedro Telémaco : Pedro Knight (le mari de Celia) ;
  • Kevin Ceballo : l'infirmier ;
  • Grace Hichez : Celia jeune.

Bande dessinée

Celia Cruz, scénario et dessins de Leila Marzocchi, Éditions Nocturne, collection BD World, 2008

Série télévisée

En 2015, Telemundo lui consacre une telenovela (feuilleton télévisé), Celia, la serie. Son personnage est joué par Jeimy Osorio lorsqu'elle est jeune puis par Aymee Nuviola à l'âge adulte.

Références

  1. Véronique Mortaigne, « La dernière note de Celia Cruz, piquante reine de la salsa », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Stefanie Fernández, « Celia Cruz's 'Son Con Guaguancó' And The Bridge To Fame In Exile », NPR,‎ (lire en ligne)
  3. Bouziane Daoudi, « Celia Cruz, diva de Rabat », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. François-Xavier Gomez, « Celia étincela », Libération,‎ (lire en ligne)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.