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Ceinture de l'Orénoque

La ceinture de l'Orénoque est un territoire situé dans la bande sud du bassin oriental du fleuve Orénoque au Venezuela, qui contient les plus grands gisements de pétrole du monde. Son nom espagnol local est Faja Petrolífera del Orinoco (ceinture pétrolière de l'Orénoque).

Ceinture de l'Orénoque
CoordonnĂ©es 8° 12′ 00″ nord, 64° 44′ 13″ ouest

La ceinture de l'OrĂ©noque est situĂ©e Ă  Guárico et au sud des États d'Anzoátegui, de Monagas et du Delta Amacuro, et elle suit la ligne du fleuve. Elle s'Ă©tend sur environ 600 kilomètres d'est en ouest, et 70 kilomètres du nord au sud, pour une superficie d'environ 55 314 kilomètres carrĂ©s.

Réserves de pétrole

La ceinture de l'OrĂ©noque est constituĂ©e d'importants gisements de pĂ©trole brut extra-lourd. Les gisements de pĂ©trole lourd du Venezuela d'environ 1 200 milliards de barils (1,9 Ă— 1011 m3), situĂ©s principalement dans la ceinture de l'OrĂ©noque, sont estimĂ©s Ă©quivalents aux rĂ©serves mondiales de pĂ©trole plus lĂ©ger[1]. PetrĂłleos de Venezuela SA a estimĂ© que les rĂ©serves exploitables de la ceinture de l'OrĂ©noque s'Ă©lèvent Ă  235 milliards de barils (3,74 Ă— 1010 m3)[2] ce qui en ferait la plus grande rĂ©serve de pĂ©trole au monde[3].

En 2009, le US Geological Survey a relevĂ© les estimations en Ă©valuant les rĂ©serves Ă  513 milliards de barils (8,16 Ă— 1010 m3) de pĂ©trole « techniquement rĂ©cupĂ©rable » (pouvant ĂŞtre produit en utilisant la technologie et les pratiques industrielles actuellement disponibles). Aucune estimation de la quantitĂ© de pĂ©trole Ă©conomiquement rĂ©cupĂ©rable n'a Ă©tĂ© faite[4].

La ceinture de l'OrĂ©noque est actuellement divisĂ©e en quatre zones d'exploration et de production : Boyacá (antĂ©rieurement, Machete), JunĂ­n (Zuata), Ayacucho (Hamaca) et Carabobo (Cerro Negro). La zone d'exploration actuelle est d'environ 11 593 km2.

Exploitation

En 2007, Hugo Chavez signe un décret nationalisant les quatre consortiums pétroliers de la ceinture de l'Orénoque[5], avec passage sous contrôle de Petróleos de Venezuela (PDVSA) par acquisition de parts dans chacun des consortiums dirigés par Total, la British Petroleum, Exxon Mobile, Chevron Texaco et Conoco Philips[5].

Références

  1. Pierre-René Bauquis, « What the future for extra heavy oil and bitumen: the Orinoco case » [archive du ], World Energy Council, (consulté le )
  2. Michael Fox, « Venezuela Increases Taxes on Oil Companies in Orinoco Oil Belt », Venezuelanalysis.com, (consulté le )
  3. Hayat Gazzane, « Le Venezuela possède plus de pétrole que l'Arabie saoudite », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  4. Christopher J. Schenk, Troy A. Cook, Ronald R. Charpentier, Richard M. Pollastro, Timothy R. Klett, Marilyn E. Tennyson, Mark A. Kirschbaum, Michael E. Brownfield et Janet K. Pitman., « An Estimate of Recoverable Heavy Oil Resources of the Orinoco Oil Belt, Venezuela », USGS, (consulté le )
  5. « Venezuela : Hugo Chavez nationalise le pétrole de l'Orénoque », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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