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Cathédrale Saint-Patrick de Dublin

La cathédrale Saint-Patrick (Árd Eaglais Naomh Pádraig en gaélique), siège du culte anglican de l'Église d'Irlande s'élève dans les quartiers sud de la vieille ville de Dublin, la capitale de l’Irlande, sur un ancien lieu de culte.

Cathédrale Saint-Patrick
Image illustrative de l’article Cathédrale Saint-Patrick de Dublin
Vue de la cathédrale (2015).
Présentation
Nom local (en) St. Patrick's Cathedral
Culte Anglicanisme
Rattachement Diocèse de Dublin et Glendalough
Début de la construction XIIIe siècle
Style dominant Architecture gothique
Site web www.stpatrickscathedral.ie
Géographie
Pays Drapeau de l'Irlande Irlande
Ville Dublin
Coordonnées 53° 20′ 22″ nord, 6° 16′ 17″ ouest
Géolocalisation sur la carte : centre-ville de Dublin
(Voir situation sur carte : centre-ville de Dublin)
Cathédrale Saint-Patrick
Géolocalisation sur la carte : Irlande
(Voir situation sur carte : Irlande)
Cathédrale Saint-Patrick

Historique

Chapelle de la Vierge, jusqu'en 1816 Église française de Dublin

L'édifice se situe sur une source, où Patrick d'Irlande baptisa ses fidèles[1].

Cependant, elle fut entièrement reconstruite, il ne reste donc rien des bâtiments d’origine. Les origines de la cathédrale remontent au Ve siècle. John Comyn, l'archevêque de Dublin, fit détruite l'église Saint-Patrick et 1190 pour faire bâtir la cathédrale[2]. Les Normands la remplacèrent ainsi par une construction en pierre en 1191 et le bâtiment que l'on voit aujourd'hui date du XIIIe siècle excepté la tour ouest reconstruite par l'archevêque Minot en 1370 à la suite d'un incendie, ainsi que la flèche qui date de 1749. Il est possible de la visiter[1].

En 1310, le procès des templiers arrêtés en Irlande s'y est déroulé sous la conduite de l'évêque de Kildare, le siège de l'archevêque de Dublin étant vacant à ce moment-là[3] - [4].

En 1666, le chapitre de la cathédrale offre la chapelle de la Vierge à la communauté des protestants français huguenots qui s'étaient réfugiés en Irlande. Leur installation est facilitée par les rois d'Angleterre et le vice-roi d'Irlande James Butler (1er duc d'Ormonde), qui veulent favoriser l'industrie du tissu, le commerce, et la loyauté de sujets protestants en terre catholique. Jusqu'en 1816, un culte est célébrée chaque dimanche en français par un pasteur huguenot. Le cimetière huguenot de Dublin héberge les sépultures de cette communauté, et des temples calvinistes de Peter Street et Lucas Lane[5].

Le plus célèbre de ses doyens fut, entre 1713 et 1745, l'écrivain Jonathan Swift, auteur des Voyages de Gulliver qui y est enterré. Dans le transept nord sont exposés : le masque mortuaire de l'auteur, sa chaire mobile et divers objets personnels[1].

Description

Chœur de la cathédrale Saint-Patrick de Dublin

Se trouvent dans l'extrémité ouest de la nef un monument érigé en l'hommage de Richard Boyle, 1er comte de Cork, ainsi qu'une pierre tombale où sont représentés des symboles chrétiens. Dans le bas-côté nord, la sculpture en marbre blanc du maître des Rolls John Philpot Curran et la tombe de Thomas Jones, archevêque de Dublin, et de son fils s'y situent. D'autres sculptures imposantes par leur taille, remémorant différentes personnalités du Moyen Âge, s'y élèvent. Le transept nord, quant à lui, est l'endroit d'exposition de l'argenterie créée par Richard Williams en 1779. Nombreux sont les drapeaux et les décorations qui embellissent cette partie de l'édifice. Les tombes de Fulk de Saundford et Michael Tregury, archevêques de Dublin, se situent dans le bas-côté nord et sud du chœur. Se trouve tout près la chapelle dédiée à Notre-Dame. Le chœur de la cathédrale, composé essentiellement de stalles, est orné d'étendards et de représentations des armoiries des chevaliers de Saint-Patrick[1].

Notes et références

  1. (mul) Bordereau sur la cathédrale Saint-Patrick de Dublin, à disposition à l'entrée de l'édifice.
  2. Miles V. Ronan, The Reformation in Dublin, Londres, Longmans, Green & Co, 1926, p. 241
  3. (en) Helen J. Nicholson, The proceedings against the templars in the british Isles : the Translation, vol. 2, Ashgate Publishing, , 653 p. (ISBN 978-1-4094-3652-2, présentation en ligne), p. 319
  4. Richard de Haverings, désigné par le pape en 1307 n'a jamais été consacré et Thomas de Chaddesworth n'était que son vicaire. cf. Nicholson 2011, p. 319
  5. Pierre Joannon, « Les Huguenots français en Irlande », Études irlandaises, vol. 10, no 1, , p. 165–179 (DOI 10.3406/irlan.1985.2340, lire en ligne, consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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