Catalina Pérez

Catalina Pérez est née le 1^er janvier 1948 à Montería[1], et dans les années 1970, elle devient la présidente de l'Association nationale des utilisateurs paysan (es)[2]. L'association, sous la forme d'une confédération paysanne, lutte pour une réforme agraire et les droits des familles paysannes à l'accès collectif à la terre.

Lorsque l'association est en plein essor dans ces mêmes années, elle est persécutée et cachée par la police, elle se réfugie à Sincelejo[2].

En 1988, toujours menacée et persécutée, l'ONG Amnesty International l'aide à quittée le pays et elle s'exile pendant 21 ans en Autriche[2].

Également porte-parole d'une organisation de ménagères rurales à Sucre, elle est une militante féministe, qui se conjugue avec son engagement dans la lutte paysanne, lorsqu'elle a demandé que des titres de propriété soient attribués aux femmes[2].

Membre historique du parti Colombia Humana, depuis sa création en 2011[3], elle milite pour la candidature de Gustavo Petro à l'élection présidentielle de 2022.

Lors des élections sénatoriales de 2022, Catalina Pérez figure à la 22e place sur la liste du Pacte historique[3], avec Colombia Humana[4].

Le 28 mars 2023, elle prête serment en tant que sénatrice devant le président Roy Barreras, succédant à César Pachón, dont le mandat a été annulé pour double militantisme, ce dernier soutenant les candidats de Colombia Humana, plutôt que de son parti, le MAIS[5]. Le même jour, elle prend la parole pour la première fois lorsque que le Sénat examine le projet de loi reconnaissant la paysannerie colombienne[6] - [7].