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Catégorie:Automobile Delahaye

Si la marque automobile Delahaye est née en 1894 à Tours dans la ville natale de son créateur, la société du même nom existe depuis 1879. En effet Emile Delahaye, le créateur de la marque né en 1843 et ingénieur des Arts et Métiers, rachête en 1879 l'entreprise de Julien Bréton spécialisée dans les matériels pour céramistes. Mais très vite, l'orientation vers la fabrication de moteurs et de pompes va être prise, avant finalement de prendre la direction de l'automobile. Grand ingénieur et homme curieux, il entreprend et crée en 1888, un moteur à combustion interne pour les bateaux. Il décide alors 2 ans + tard de l'appliquer à l'automobile alors naissante ;)

Et en 1894, lors du premier salon automobile se tenant à Paris, Delahaye dévoile sa première voiture. A moteur ar entraîné par courroie dont la puissance alors avoisine le cheval vapeur :D, cette auto est entièrement conçu et fabriquée par Delahaye comme toutes les autos qui suivront d'ailleurs à cette époque. Emile Delahaye choisit comme publicité et comme moyen marketing afin que l'on reconnaisse à leur juste valeur ses voitures, d'engager ses voitures dans des courses réputées...et il participa même au volant d'une de ses autos, au Paris-Marseille de 1896 ;) Rapidement les résultats portent leur fruits (dont l'une des plus grande qualité est une solidité extrême qui suivra la marque tout au long de son existence) et l'un des tous premiers clients sera la non moins célèbre Duchesse de Uzès ;) Mais croulant sur la demande, sa petite usine de 75 personnes ne peut satisfaire la demande et sa santé diminuée complique les choses... Est alors décidé en 1897, de s'associer avec Morane et Desmarais possédant une entreprise mécanique à Paris. L'extansion vers la capitale se fait rapidement dans le meilleur des cas.

A partir de 1898, la gamme; s'Ă©chelonnent Ă  travers le monocylindre de 1.4ch et les bicylindres de 4.5 et 6ch.

1901, est l'année où Emile Delahaye quitte les rênes de l'entreprise qu'il a créé...sa santé fragile l'ayant bcp amoindris a eu raison de lui, désormais ses 2 associés sont seuls chefs de l'entreprise. Les moteurs à 4 cylindres font leur apparition chez Delahaye. La 10B a droit à deux 2.2l de 9 et 12ch mais le haut de gamme de la marque, arrive à tirer 28ch d'un "majestueux" 4.9l. Ce qui nous fait dès 1904, pas moins de 2 bicylindres et trois 4 cylindres, dont le + huppé est un...un 8l!!!

Camion Delahaye 20CV en 1910.
Tombereau basculant Delahaye (1910-1914).

1905, Emile Delahaye retiré dans dans sa villa de la Côte-d'Azur meurt... La vente vers l'exportation débute et en Allemagne des Delahaye se vendent sous la marque Presto dès 1907, tandis qu'aux US ,les modèles 20 et 30ch le sont par White ;) Auparavant, le modele 32, 12/16 ch avait été équipé d'un bloc-moteur avec soupapes latérales.

En 1911, apparaît le modèle 44 équipé d'un V6 et d'une boîte quatre vitesses. Après la première guerre mondiale, Delahaye produit essentiellement des camions, des machines agricoles, des pompes à incendie, des canots automobiles de compétition et des moteurs pour l'industrie lourde.

En 1927, Delahaye forme un consortium avec Chenard et Walcker (jusqu'en 1933), ainsi qu'avec Donnet et Unic pour rationaliser sa production. De cette association naissent les six-cylindres 2,5 et 2,9 litres de 1928. Des petites séries croisées de voitures de classe moyenne voient le jour mais toujours avec le marque de fabrique Delahaye: solidité et robustesse.

En 1929, le radiateur en V est remplacé par un radiateur à ailettes de type américain.

1930, sont lancées deux nouvelles quatre-cylindres et une grosse six-cylindres. le modèle 126, qui marque le renouveau de la marque.

En 1933, Delahaye rachête le constructeur Chaigneau-Brasier. C'est à partir de cette année là que tout en conservant la fabrication secondaire de camions et de matériels incendie, que la marque s'oriente plus ouvertement vers le luxe et le prestige, sous l'impulsion de la famille Morane alors détentrice de la société. La partcipation aux grandes compétitions automobile devient une obligation .

En 1934, sortent la Super 12 de 2150 cm3 et la 18 CV Superlux, toutes deux dotées d'une suspension avant indépendante chose encore très rare à cette époque. Une autre auto s'illustre par ces perfs mais sur circuit cette fois, c'est la mytique 135. 120 ch et la "Coupe des Alpes" 110 ch qui atteignent 160 km/h de série caractérise les modèles "client". Cette même année, elle reporta les 24h du Mans, le Rallye de Monte-carlo...pour ne citer qu'eux. C'est sans aucun doute ce modèle qui contribuera le + à la renommée de la marque :) Le rachat de Delage en 1935 suit parfaitement cette politique dictée vers le prestige tant Delage (oui je sais Z il faudra un jour que je m'y attelle si personne ne se sent d'attaque :p) est déjà fort réputée. La société produit également un moteur quatre-cylindres, 2,2 litres, à soupapes en tête qu'elle vend à Amilcar pour son modèle Pégase.

En 1937, Delahaye lance la 145 dotée d'un V12 de 4,5 litres avec une boîte de vitesses Cotal et un essieu arrière De Dion ; elle atteint 265km/h avec ses 238 ch. En gagnant l'épreuve de Million avec René Dreyfus, la notorioté est encore un peu + à son apogée. La 165 V12 en est issu. Cette voiture, dessinée par Figoni et Falaschi fait sensation au Salon de Paris de 1938 avec sa couleur rouge vif, l'accentuation de ses lignes très aérodmamiques par une profusion de chromes, son pare-brise escamotable dans le tablier et le carénage de ses roues avant. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Delahaye se joint au Groupe français de l'automobile dont les initiales GFA figurent sur les emblèmes de radiateur de toutes les voitures d'après-guerre, même après la disparition de ce groupe en 1952.

En 1946, les 134 et 135 Delahaye sont à nouveau fabriquées car toujours très demandé malgré la conjoncture, mais avec des moteurs plus puissants cette fois. L'avenir est plutôt morose pour les marques de voitures de luxes en ce lendemain de guerre où la reconstruction et économie sont les maîtres mots. Mais Delahaye grâce à sa gamme de camions et d'utilitaires ainsi que pour sa gamme de matériel incendie survit sans trop de mal. Du moins ce fut surtout le gros marché du VLR pour le compte de l'armée qui permit à Delahaye de respirer pendant quelques temps.

En 1948, sort le modèle 175 équipé d'un 4,5 litres et dotées de freins hydrauliques. Victorieuse au GP de l'ACF à Compiègne en 1949 ainsi que du Rallye de Monte-Carlo en 1951, et malgré ses 185 ch de série, cette voiture n'a pas le succès escompté.

En 1951, le modèle 235 de 3,5 litres voit le jour ainsi que la fabrication sous license de la...Jeep! La 235 dérivé de la 135 d'avant guerre dont la conception en plus d'être couteuse, était devenu un rien dépassée...le succés fut de courte durée et ce malgré le record qu'établira une 235 lors de la traversée du continent afriquain du Cap à Alger en 1953. En ce qui concerne la Jeep, une anecdote, Facel-Vega assemblera pour leur compte près de 10.000 Jeep avant de fabriquer les voitures de rêves que l'on connait :) Mais la crise de l'automobile de luxe est là et Delahaye ne peut y déroger tout comme ces consoeurs française...

En 1954, des pourparlers entre Delahaye et Hotchkiss emmènent à la fusion et à la marque Hotckiss-Delahaye. La messe est dite c'est la fin d'une époque .

Mais rien n'y fait, Ă  partir de 1955, plus aucune voitures de tourisme ne sortira de ces usines...

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