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CastellgalĂ­

Castellgalí est une commune de la province de Barcelone, en Catalogne, en Espagne, de la comarque de Bages au sud de la région du Bages, au confluent des rivières Cardener et Llobregat. Elle abrite le complexe archéologique de Boades et la tour de Breny, l'un des sites d'intérêt national de l'antiquité romaine.

CastellgalĂ­
Blason de CastellgalĂ­
HĂ©raldique
CastellgalĂ­
Vue générale
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Statut Municipio
Communauté autonome Drapeau de la Catalogne Catalogne
Province Drapeau de la province de Barcelone Province de Barcelone
Comarque Bages
Code postal 08297
DĂ©mographie
Population 2 236 hab. ()
DensitĂ© 130 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 41° 40′ 57″ nord, 1° 50′ 36″ est
Altitude 266 m
Superficie 1 721 ha = 17,21 km2
Localisation
Localisation de CastellgalĂ­
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CastellgalĂ­
    Quatre Vents

    Il s'agit d'une ville qui a plus de 2 700 ans d'histoire et qui dispose d'un grand nombre de patrimoines et de services qui en font un lieu attrayant Ă  visiter, non seulement pour les nombreux pèlerins qui passent par l'un des chemins qui la traversent (Chemin du Santiago, Chemin du San Ignacio ou Chemin Oliva), mais aussi pour tous ceux qui s'intĂ©ressent Ă  l'histoire et Ă  la nature.

    Histoire

    Période ibérique

    Les premiers signes de peuplement se trouvent à Boades, qui était initialement un établissement ibérique entre le VIe et l’Ier siècle av. J.-C. et dans l'établissement ibérique de Puig del Castell entre le IVe et le Ier siècle av. J.-C. La situation de la colonie de Boades, entre les rivières Llobregat et Cardener, a permis à ses habitants de bénéficier de terres fertiles sur lesquelles ils pouvaient cultiver avec succès, ce qui a entraîné un excédent et l'exportation de céréales. Il y avait également des oliviers et des vignobles. Le terrain était pareillement propice à la chasse. Le village était situé dans la zone de Cal Roc, près d'un méandre du Llobregat.

    PĂ©riode romaine

    Avec l'arrivée des Romains, la colonie ibérique de Puig del Castell est progressivement abandonnée, tandis que la colonie de Boades est reconfigurée en village romain et fait office de centre commercial stratégique, puisqu'elle est située sur les routes commerciales provenant des rivières Llobregat et Cardener. Plusieurs monuments funéraires importants ont également été érigés à cette époque, comme la tour de Breny et la tombe romaine de Boades. La Tour de Breny était un sépulcre romain monumental en forme de temple, partiellement démantelé en 1870 pour utiliser ses pierres pour un barrage voisin. La tombe romaine de Boades, quant à elle, est située à une centaine de mètres au sud de la villa romaine et a été construite au cours du IIIe siècle. Elle est considérée comme l'un des prototypes de bâtiments funéraires romains en Catalogne. Le matériel extrait des fouilles archéologiques de la région est actuellement conservé au Musée régional de Manresa.

    Moyen Ă‚ge

    L'histoire des dĂ©buts du village coĂŻncide avec celle de son château. Dans un document de 867, le Castelo de Galindo (château de Galindo) est mentionnĂ©, ce qui prouve l'origine du nom du lieu. On sait peu de choses sur l'histoire de ce château, aujourd'hui en ruines. Les premiers seigneurs du château et de la rĂ©gion Ă©taient la famille GalĂ­. En 1178, le château fut vendu, avec sa seigneurie, au roi Alphonse Ier par Sibila, qui Ă©tait très probablement une descendante de la lignĂ©e GalĂ­. Après l'achat, le roi Alfonso Ier l'a remis Ă  des feudataires. Pendant la pĂ©riode oĂą CastellgalĂ­ Ă©tait une propriĂ©tĂ© royale, il Ă©tait gouvernĂ© par des castlans, vassaux du roi. Ils prennent le nom de CastellgalĂ­ comme nom de famille, inaugurant ainsi une nouvelle dynastie. Ă€ la fin de cette pĂ©riode, la peste noire a touchĂ© CastellgalĂ­, laissant de nombreuses fermes vides et provoquant la mort des derniers castlans: Berenguer de CastellgalĂ­, et peu après son Ă©pouse Guilleuma de Rocafort i Castellet. En 1350, Pierre le CĂ©rĂ©monieux le vend Ă  Bernat Torres pour 8 000 sous (une sorte de monnaie). Le fils de ce dernier, Dalmau Torres, le vend en 1413 Ă  Luis de Rajadell, frère cadet du seigneur de Rajadell. Au dĂ©but de la guerre civile catalane, le seigneur de CastellgalĂ­, Manel de Rajadell, quitta le village, car il Ă©tait partisan de Juan II. Ainsi, la seigneurie fut temporairement cĂ©dĂ©e au monastère de Montserrat. On pense que le château a Ă©tĂ© dĂ©truit pendant cette guerre, entre 1462 et 1472.

    Époque moderne

    Au XVIIIe siècle, il y a eu une grande expansion de la culture de la vigne due à l'expansion démographique et à la création du contrat de location rabassa morta (jusqu'à la mort des vignes), un fait qui a permis à Catellgalí de consolider son noyau. C'est à cette époque que le vieux quartier a acquis la configuration urbaine qu'il conserve encore aujourd'hui, ce que l'on peut constater en observant les années gravées sur les linteaux des maisons du village, où l'on peut parfois voir, en plus de l'année de construction de la maison, les gravures qui annonçaient les nouveaux services offerts (un fer à cheval, une miche de pain et un couteau...), ainsi que dans les noms populaires donnés aux maisons (comme Cal Ferrer, la maison du forgeron). Le vieux quartier est né autour de la route royale, de l'auberge et de l'église. Ses derniers seigneurs féodaux sont les Amigants, marquis de Fonollar, puisque la constitution de 1812 a supprimé les droits féodaux. Les Despujol, marquis de Palmerola, ont été la dernière famille noble à acheter les propriétés d'Amigant.

    Époque contemporaine

    Le XIXe siècle convulsif a également marqué Castellgalí, depuis la guerre d'indépendance, en passant par les trois guerres carlistes, mais c'est aussi le siècle où le nouveau cimetière a été créé (1892), l'agrandissement de l'église (1897), l'arrivée du chemin de fer (1859) ou l'arrivée de l'antenne télégraphique (1887). En cette période de changements et de conflits, où les droits seigneuriaux s'éteignaient, où les dernières colonies espagnoles étaient perdues et où des guerres constantes ravageaient le pays, Castellgalí était considéré comme un lieu sûr, servant de refuge aux troupes. C'est là que se sont réfugiés les Sometent contre les troupes françaises, carlistes et libérales et c'était un lieu de passage pour tous. C'est au cours de ce siècle que sont créées les premières usines (1816 usine textile Barrera, 1860 Cots, 1896 Sant Jaume et 1898 Carbons Elèctrics) qui façonneront le Castellgalí du XXe siècle.

    Le résultat de l'industrialisation de Castellgalí, qui a commencé au XIXe siècle, a fait que la population a augmenté jusqu'à la fin des années 1970, à l'exception des années de la guerre civile, où les ravages de ce conflit, en plus de la population, se sont fait sentir dans la perte du patrimoine mobilier, principalement ecclésiastiques, comme la destruction des retables du XVIIe siècle de l'église de San Miguel et Santa Margarita, les urnes en argent du même siècle, avec les corps de Sant Honest et Sant Repel·lió ou la destruction de la figure de Sant Miquel.

    La population diminuera jusqu'au milieu des années 1990, où elle augmentera jusqu'à aujourd'hui. Il convient également de mentionner la naissance de la zone résidentielle de Mas Planoi, en quatre zones. Zone de maisons individuelles qui tire son nom de la ferme qui s'y trouve depuis au moins le XVe siècle et qui, actuellement, continue de s'étendre avec la récente urbanisation de Ca l'Enric de Calafell.

    Lieux d'intérêt - Patrimoine

    Torre del Breny
    • Confluence des rivières Cardener-Lobregat : Pour visiter cet endroit, il faut se rendre dans la zone verte situĂ©e Ă  cĂ´tĂ© du quartier de Tour du Breny. L'endroit oĂą les eaux des rivières Cardener et Llobregat se rejoignent devient un grand espace fluvial oĂą la vĂ©gĂ©tation riveraine, notamment les peupliers, pousse majestueusement. La relative tranquillitĂ© de l'endroit permet d'observer des espèces d'oiseaux typiques de ce lieu, aussi bien durant les saisons de migration que pendant les pĂ©riodes d'hivernage et de nidification. Durant les mois froids, il y a quelques canards migrateurs, comme le canard souchet ou le canard râleur, mais il est plus facile de voir le grand cormoran. Les hĂ©rons cendrĂ©s et les martins-pĂŞcheurs sont prĂ©sents toute l'annĂ©e.
    • BCIN (Bien Cultural de InterĂ©s Nacional, cela signifie : Bien Culturel d'IntĂ©rĂŞt National) Ensemble ArchĂ©ologique de Boades et la Tour du Breny)
      • TORRE DEL BRENY : Nous devons nous rendre dans le quartier du Breny, au carrefour entre Avenue Roma et rue Cardener. Salvador Ginesta nous raconte l'origine du nom : " l'endroit Ă©tait autrefois plein de pierres et de mauvaises herbes, ce qui est la signification de breny ". Bien que dans le langage des Gaulois, le mot Ă©tait Ă©quivalent Ă  meneur ou montagne. Le monument a Ă©tĂ© ainsi nommĂ© en raison de sa situation au pied d'une colline et parce qu'il Ă©tait le tombeau d'un cĂ©lèbre chef de guerre". Également connue sous le nom de Tour des DĂ©mons, la Tour de Breny a Ă©tĂ© mutilĂ©e au Moyen Ă‚ge lors de la construction d'une ferme Ă  cĂ´tĂ© d'elle : une porte a Ă©tĂ© ouverte, une fenĂŞtre a Ă©tĂ© ouverte et des trous ont Ă©tĂ© faits pour les poutres. Il s'agit d'une tombe en forme de tour, dont la base est encore conservĂ©e aujourd'hui. Elle correspond Ă  une construction solide dont les cĂ´tĂ©s sont orientĂ©s selon les quatre points cardinaux. Ă€ l'extĂ©rieur et au sommet, elle prĂ©sente un ensemble de moulures et de denticules assez dĂ©tĂ©riorĂ©s. Ă€ l'intĂ©rieur, on trouve deux chambres rectangulaires couvertes par deux voĂ»tes en berceau. L'appareil est assez rĂ©gulier, composĂ© de grandes pierres de taille bien taillĂ©es en grès gris, jointes Ă  sec et de forme allongĂ©e. D'après quelques dessins rĂ©alisĂ©s par Laborde avant sa destruction, on peut se faire une idĂ©e de son aspect originel. Elle avait une base (conditiorium) de 10 Ă— 10,5 m, haute de m ; Ă  l'extĂ©rieur, elle avait des moulures et des denticules comme Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs ; Ă  l'intĂ©rieur, elle Ă©tait divisĂ©e en deux pièces et couverte d'une voĂ»te en berceau. Au-dessus de la base se trouvait la cellule, qui Ă©tait probablement couverte d'une voĂ»te en berceau. La partie supĂ©rieure Ă©tait surmontĂ©e d'une frise ornementale au-dessus de laquelle se trouvait une corniche sur laquelle reposaient les pentes du toit. La frise Ă©tait dĂ©corĂ©e de reliefs sculptĂ©s : un lion de part et d’autre, d'une figure fĂ©minine nue. D'autre part, E. HĂĽbner et J. Gudi ont trouvĂ© un graffiti ou une inscription gravĂ©e sur une pierre de taille qui, selon Marc Mayer, doit ĂŞtre libellĂ©e comme suit V VILGELMO QUE, qui pourrait dater du Xe – XIe siècles et correspondrait Ă  un certain Wilgemus. DiffĂ©rents chercheurs pensent qu'il s'agirait du propriĂ©taire de la zone oĂą se trouve le bâtiment, mais après la construction de celui-ci.
    Exedra
    • L'EXEDRA : Dans le quartier de Boadas, on peut voir cette chambre Ă  plan semi-circulaire absidal qui se dresse partiellement dans la zone situĂ©e derrière les fermes Vilaseca et Cadevall, Ă  cĂ´tĂ© de la route qui mène Ă  l'usine Carbures. Le parement du mur est constituĂ© de pierres naturelles de la rĂ©gion, de taille moyenne et petite, identifiables comme opus vittatum. Les pierres de taille sont bien taillĂ©es et disposĂ©es en rangĂ©es horizontales. Elle possède une fenĂŞtre de grande taille couronnĂ©e par un arc en plein cintre fait de tuiles et de briques rĂ©fractaires, dans un mur qui atteint une hauteur de m. L'exèdre doit ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme une exèdre avec une grande fenĂŞtre. L'exèdre doit ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme un bâtiment romain, datant de la pĂ©riode du Bas-Empire, très caractĂ©ristique Ă  partir du IIIe siècle. La majoritĂ© des villages d'une certaine importance et d'une certaine taille possèdent des chambres prĂ©sentant ces caractĂ©ristiques, avec un caractère seigneurial marquĂ©.
    SĂ©pulcre romain
    • SÉPULCRE ROMAIN : Tout près de l'exèdre et dans le mĂŞme quartier de Boadas, nous pouvons voir un petit bâtiment d'origine romaine, du IVe ou IIIe siècle après J.-C., de construction carrĂ©e, avec des murs fermes et un socle bien travaillĂ©. Il avait deux Ă©tages, le supĂ©rieur Ă©tant soutenu par un arc semi-circulaire. Aujourd'hui, il a Ă©tĂ© largement reconstruit, avec un toit Ă  deux versants entièrement refait. Ă€ l'intĂ©rieur, on trouve quatre silos que Serra RĂ fols considĂ©rait comme ibĂ©riques. Il est considĂ©rĂ© comme le type "chambre" et "cellule" dans la typologie des sĂ©pulcres romains.
    Casa Amigant-Museé
    • Casa Amigant, BCIL (BĂ© Cultural d’interès Local, cela signifie : Bien Culturel d'IntĂ©rĂŞt Local) MusĂ©e de CastellgalĂ­ : SituĂ© Ă  cĂ´tĂ© de l'Ă©glise paroissiale de Sant Miquel, au 2 de la rue Manresa, nous pouvons dĂ©sormais profiter du musĂ©e historique et ethnologique de CastellgalĂ­. Les dĂ©buts de l'histoire de ce manoir remontent Ă  des documents de la fin du XVIIe siècle, mais il existait probablement avant. En 1673, Josep d'Amigant i Ferrer, premier comte de Fonollar, acheta le château de CastellgalĂ­ Ă  la famille Bolet (qui avait Ă©galement acquis la juridiction du château auprès de la famille Rajadell). Cette famille originaire de Manresa fut la seigneurie de CastellgalĂ­ jusqu'Ă  l'abolition des seigneuries fĂ©odales par la Cour de Cadix. Josep d'Amigant i Ferrer a pris possession publique de CastellgalĂ­ le 5 octobre 1673. En 1711, le roi Charles III lui accorde le titre de comte de Fonollar. En 1684, il transforma l'Ă©difice en manoir, probablement parce que le château Ă©tait en ruines, mais il n'y vĂ©cut jamais ; lorsqu'il modifia la structure originale, il plaça ses armoiries sur la façade. Il favorisa la foi chrĂ©tienne en faisant transporter les reliques des saints patrons de la ville et vendit les terrains situĂ©s le long de la route royale pour former le centre-ville. Son frère Francesc, chanoine et vicaire gĂ©nĂ©ral de Barcelone, donne les reliques de San Honest le 27 juillet 1673 et fait de ce saint et de San RepeliĂłn les copatrons de la ville. En 1880, les hĂ©ritiers des Amigants Ă©taient la famille Despujol, marquis de Palmerola. Il semble que les Amigants n'aient jamais vĂ©cu dans cette maison, en effet en 1763 ils louèrent la maison de l'Hostal Ă  d'autres personnes. Pere PlayĂ  Vilaseca, hĂ©ritier de Cal Mas, a achetĂ© l'Amigant en 1873. Le bâtiment appartient aujourd'hui Ă  la mairie de CastellgalĂ­. Le musĂ©e a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 5 mai 1991; le Casal de Cultura a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 25 novembre 2002. La partie occupĂ©e par les locaux sociaux Ă©tait l'ancien CafĂ© Hostel de CastellgalĂ­ et ses salles Ă©taient utilisĂ©es pour des bals et des projections de films au dĂ©but du XXe siècle. Aujourd'hui, il abrite le Point d'information jeunesse, organise des confĂ©rences, dispose de salles d'exposition et d'une salle informatique. Sur le devant de la maison (la façade ouest), nous pouvons voir sur le linteau principal, l'inscription 16IHS84 (1684 Iesus Hristus), sous une croix ; il y a aussi, sous un hublot, le blason de la famille Amigant. Il s'agit d'un blason taillĂ© dans la pierre, de type noble, avec un cercle central oĂą figurent deux mains jointes en signe d'amitiĂ©. La partie extĂ©rieure du blason est entourĂ©e de volutes qui l'encadrent, surmontĂ©es au sommet par une figure humaine debout tenant une plume dans une main et un bâton de bois dans l'autre.
    Chapelle de Santa Maria
    Château
    • Château et chapelle de Santa Maria : Pour voir la colline du château, et les informations sur le château et la chapelle, il faut se rendre au CamĂ­ de Casajoana (chemin de Casajoana), Ă  la hauteur du mirador des Quatre Vents. Nous vous recommandons de ne pas monter sur les vestiges du château et de la chapelle, car l'accès est dangereux et il y a des photographies et des panneaux d'information au pied de la colline. Ce château avait sous sa juridiction un terme qui doit correspondre Ă  la municipalitĂ© actuelle, car mĂŞme la zone situĂ©e entre les rivières Llobregat et Cardener en dĂ©pendait dĂ©jĂ . Le sommet de la colline occupĂ©e par le château avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© occupĂ© auparavant, puisqu’on y a trouvĂ© des fragments de poterie ibĂ©rique. Le château est documentĂ© dès 924, date Ă  laquelle il a Ă©tĂ© construit par un personnage appelĂ© GalĂ­ (Galindo), qui aurait possĂ©dĂ© la propriĂ©tĂ© en alou. Il y a un vide documentaire jusqu'en 1178, date Ă  laquelle nous disposons d'un document qui fait directement rĂ©fĂ©rence au château, la vente du château au roi Alphonse Ier par Sibila, qui avait reçu le château en hĂ©ritage de ses ancĂŞtres. Le roi concĂ©da le château en fief Ă  une famille dont le nom de famille Ă©tait CastellgalĂ­ et qui le conserva jusqu'en 1350, lorsque le roi Pierre III vendit plusieurs droits sur le château Ă  son conseiller Bernat de Torres de Manresa. Plus tard, le roi lui-mĂŞme vendit la charte de grâce Ă  Torres et toute la juridiction du château, sauf la juridiction pĂ©nale. La famille Torres le vendit Ă  la famille Rajadell en 1413, qui conserva le château jusqu'en 1563, date Ă  laquelle elle le vendit Ă  la famille Amigant. Josep d'Amigant i Ferrer prend possession du château de CastellgalĂ­ le 5 octobre 1673, avec une cĂ©rĂ©monie publique de signature qui a lieu sur la place du village, ce qui est curieux, Ă©tant donnĂ© que la fĂ©odalitĂ©, en tant que facteur politique et mĂŞme social, avait perdu beaucoup de son importance Ă  une Ă©poque oĂą tous les habitants faisaient le sacrement de fidĂ©litĂ©. Les Amigants ont conservĂ© le domaine jusqu'Ă  la disparition des seigneuries juridictionnelles en 1812. En 1970, quelques amateurs et vacanciers du lotissement voisin effectuent des fouilles sans mĂ©thode. Ils exhument les vestiges du château qui sont encore visibles aujourd'hui. Il semble que c'est vers 1473 que le château Ă©tait dĂ©jĂ  en mauvais Ă©tat, car il n'Ă©tait pas habitĂ© et avait Ă©tĂ© fortement endommagĂ© après la guerre de Remença. Lorsqu'il passa aux mains des Amigants, au lieu de restaurer le château, ils transformèrent une maison du village, ca l'Amigant, anciennement l'auberge, en un manoir qu'ils agrandirent. La petite Ă©glise Ă©tait situĂ©e dans l'enceinte du château de CastellgalĂ­. Elle est mentionnĂ©e en 1292, dans le testament de Berenguer Amatller Ă©crit le 27 dĂ©cembre 1292. Il n'est pas clair si cette chapelle faisait Ă  l'origine office d'Ă©glise paroissiale ou si elle n'avait que la fonction de chapelle de château, c'est pourquoi elle est souvent appelĂ©e Saint-Michel du château, avec la mĂŞme dĂ©dicace que l'Ă©glise paroissiale. En 1970, des amateurs du village ont Ă©galement fouillĂ© la colline du château oĂą se trouve l'Ă©glise et ont dĂ©couvert les restes de l'Ă©glise. Aucun matĂ©riel archĂ©ologique n'a Ă©tĂ© conservĂ©. Comme fait curieux, il faut mentionner qu'au dĂ©but de 1348, Guillema, Ă©pouse de Berenguer de CastellgalĂ­, mourut au château ; elle aurait voulu ĂŞtre enterrĂ©e au couvent de la Vierge du Carmen, dans la ville de Manresa mais, Ă  cause des "mortalitĂ©s et pestilentias multas" (cela signifie : "la grande mortalitĂ© et la pestilence"), elle a Ă©tĂ© enterrĂ©e dans l'Ă©glise du château.
    Église de Saint Michel
    • Église de Saint Michel de CastellgalĂ­ : Au centre de la vieille ville. Il s'agit d'une Ă©glise Ă  deux nefs, celle du centre Ă©tant plus large et plus grande que celle du cĂ´tĂ© droit. Elles sont couvertes d'une imitation de voĂ»te ogivale en brique. Ă€ l'endroit oĂą les nervures des voĂ»tes se croisent, il y a six clĂ©s de voĂ»te ayant une fonction ornementale. Quatre piliers, soutenus par des arcs segmentaires, sĂ©parent la nef centrale de la nef latĂ©rale. Sous le toit se trouve une sĂ©rie de fenĂŞtres arrondies qui, avec le hublot de la façade, contribuent Ă  l'Ă©clairage de l'Ă©difice. Il y a une moulure sous les courtes fenĂŞtres le long de tous les murs de la nef. Sur le cĂ´tĂ© gauche se trouvent quatre chapelles, dĂ©finies par des pilastres qui dĂ©passent lĂ©gèrement du mur. Le refrain est polygonal. Le portail est de style nĂ©o-gothique avec des archivoltes pointues. L'Ă©glise possède un clocher quadrangulaire de plan carrĂ© avec un belvĂ©dère au sommet. La façade est enduite, mais possède une plinthe en pierre bien taillĂ©e ; le reste de la structure est constituĂ© de pierres de taille assez irrĂ©gulières. La porte principale s'ouvre Ă  l'ouest, au carrefour des rues Sant Antoni, Manresa et Santa Margarida. La porte prĂ©sente un arc en ogive avec une dĂ©coration sculpturale sur le tympan et une double archivolte, et au-dessus, un hublot. Au plafond de la nef latĂ©rale se trouve un mĂ©daillon avec les deux saints patrons, Sant Honest et Sant Repel·liĂł.
    Pla de Sant Ramon
    • Mirador du Llano de San RamĂłn : Pour accĂ©der Ă  ce mirador, prendre la rue de Santa Margarida et suivre le chemin du mĂŞme nom jusqu'Ă  la bifurcation, oĂą l'on prend Ă  droite, en suivant le chemin de TallĂł, toujours tout droit et aux deux bifurcations que l'on trouvera  toujours Ă  droite. Nous verrons l'avion qui sert de mirador et la chaise en bois pour profiter du paysage. Nous estimons qu'il ne faudra pas plus de 40 minutes pour y arriver. Vous aurez des vues impressionnantes sur la montagne de Montserrat et les villages environnants.
    • Mirador du Quatre Vents et le tombeau moderniste de MagĂ­ Pladellorens: SituĂ© dans le vieux quartier, presque au bout de la rue CamĂ­ de Casajoana et en face de la colline du château, c'est un excellent endroit pour profiter des vues sur le sud du Bages. Il y a des bancs pour se reposer et des panneaux pour vous aider Ă  reconnaĂ®tre les Ă©lĂ©ments du paysage. Il convient de mentionner que tout près de lĂ  se trouve le cimetière et la tombe moderniste de MagĂ­ Pladellorens, un Ă©lĂ©ment unique de ce style dans la commune. La tombe de MagĂ­ Pladellorens i PlayĂ  se trouve au centre du cimetière de CastellgalĂ­. Il s'agit d'une tombe composĂ©e d'une boĂ®te en pierre avec un couvercle supĂ©rieur arrondi posĂ©e sur une base en ciment dĂ©corĂ©e de carreaux formant une mosaĂŻque de fragments. Sur le devant de la boĂ®te se trouve un haut-relief en marbre en forme d'amande avec le buste de profil du Mage Pladellorens, encadrĂ© par une dĂ©coration florale gravĂ©e. Ă€ la base se trouve une plaque avec un motif sculptural dans l'entourage encadrant le texte MAGĂŤ PLADELLORENS PLAYĂ€. EXPORTATEUR DE VINS. EPD. Il s'agit d'un bâtiment de style clairement moderniste.

    FĂŞtes locales

    Santa Margarida
    • Aplec  (qui signifie "rĂ©union") de Sainte Marguerite : Elle a lieu le troisième week-end d'octobre depuis qu'elle a Ă©tĂ© relancĂ©e le 19 octobre 1992 par les Amis du MusĂ©e. La fĂŞte avait lieu avant la guerre civile et pour la dernière fois en juillet 1935. Les gens montaient Ă  pied jusqu'Ă  l'ermitage, en s'arrĂŞtant Ă  la Creu del Pla. Une messe Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e et les Goigs de Santa Margarita Ă©taient chantĂ©es ; les gens emportaient leur dĂ©jeuner et le mangeaient autour de l'ermitage. Depuis la rĂ©cupĂ©ration, des amĂ©liorations ont Ă©tĂ© apportĂ©es aux alentours : les dĂ©combres ont Ă©tĂ© enlevĂ©s et l'intĂ©rieur de la chapelle a Ă©tĂ© nettoyĂ©, et en 1993, le sculpteur Bori lui a donnĂ© une nouvelle image de Santa Margarida. Des marches ont Ă©tĂ© construites pour faciliter l'accès, l'esplanade a Ă©tĂ© nivelĂ©e, le presbytère a Ă©tĂ© pavĂ©, un nouvel autel a Ă©tĂ© construit et la porte a Ă©tĂ© barrĂ©e. Aujourd'hui, l'Aplec consiste en une promenade de 30 minutes depuis le vieux village jusqu'Ă  l'ermitage, un apĂ©ritif participatif (les participants apportent quelque chose de chez eux Ă  partager avec tout le monde), un repas, une messe, un concert d'accordĂ©on ou de chant, diverses animations pour les enfants (courses en sac, piñata...) et un goĂ»ter.
    • FĂŞte des personnes âgĂ©es : Cette fĂŞte a lieu le troisième week-end de fĂ©vrier. Une messe est cĂ©lĂ©brĂ©e le matin et les nains traditionnels de CastellgalĂ­, considĂ©rĂ©s comme les plus grands nains de Catalogne, sont amenĂ©s Ă  danser. Ils s'appellent Margarida (le personnage fĂ©minin adulte), Quela (le personnage fĂ©minin plus petit) et le Repel-liĂł (le personnage masculin). Sur la place Cadevall se dĂ©roule un concours de gâteaux, promu par les Amis du musĂ©e, oĂą chaque participant apporte son gâteau et est jugĂ© par un jury ; il y a des prix et une tombola. Enfin, il y a un repas pour toutes les personnes âgĂ©es du village. Il est nĂ©cessaire de s'inscrire pour participer.
    FĂŞte du "Panellet"
    • FĂŞte du "Panellet" (petit pain) : Cette fĂŞte a lieu depuis 1968 le premier week-end de mai, car après la fermeture de l'usine Cal CarnĂ© en 1963, elle a obligĂ© de nombreux villageois Ă  chercher du travail Ă  l'extĂ©rieur du village. Elle Ă©tait autrefois cĂ©lĂ©brĂ©e le 8 mai, qui correspond au jour de l'apparition de Saint Michel Archange, une date qui coĂŻncide avec le dĂ©but des travaux agricoles et d'Ă©levage d'Ă©tĂ©, qui, selon la tradition, se terminent le 29 septembre. L'acte central et traditionnel qui donne son nom Ă  cette fĂŞte a lieu le dimanche : la messe, avec la bĂ©nĂ©diction des panellets (qui sont des petits pains, Ă  ne pas confondre avec les panellets de la Castanyada ! Ce sont des bonbons sphĂ©riques faits d'amandes moulues, de sucre et de pignons) et la distribution des panellets après la messe. Après cet office solennel (et dans d'autres, comme la Festa Major), on dansait la danse des panellets, une danse qui a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©e grâce au travail des Amis du MusĂ©e. La tradition veut que si l'on garde chez soi un panellet bĂ©ni jusqu'Ă  la prochaine fĂŞte du Panellet, pendant cette annĂ©e-lĂ , le pain ne manquera jamais dans son foyer. Diverses activitĂ©s ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es tout au long du week-end, dont beaucoup sont organisĂ©es par les entitĂ©s : concours de dessin et de peinture rapide, football, concours de pĂŞche, tir au pigeon d'argile, théâtre, "Route du Renard ", marchĂ© alimentaire, exposition de vieux mĂ©tiers, ateliers gastronomiques, rencontre de sculpteurs et exposition de sculptures, jeux pour enfants...
    • Festa Major (qui signifie "fĂŞte principale") : Actuellement, elle est cĂ©lĂ©brĂ©e pendant le premier week-end d'aoĂ»t, le lundi Ă©tant un jour fĂ©riĂ© local. Certains Ă©vĂ©nements et activitĂ©s ont gĂ©nĂ©ralement lieu la semaine prĂ©cĂ©dente, mais il convient de mentionner la populaire botifarrada (saucisses fraĂ®ches grillĂ©es) avec un spectacle, les Ă©vĂ©nements de la Festa Jove (fĂŞte de la jeunesse) et les danses de la Festa Major. Il convient de noter que les organisations organisent Ă©galement des Ă©vĂ©nements Ă  ces dates. Des animations pour enfants sont organisĂ©es dans les diffĂ©rents centres de population de la commune. Ă€ l'origine, la fĂŞte Ă©tait dĂ©diĂ©e aux saints copatrons San Honest et San RepeliĂłn et avait lieu le premier week-end de septembre. Les paysans invoquaient ces saints pour protĂ©ger leurs rĂ©coltes.
    • Exemple d'entitĂ©s : Il s'agit d'une prĂ©sentation des activitĂ©s menĂ©es par les diffĂ©rentes entitĂ©s du village. Elles se rĂ©unissent gĂ©nĂ©ralement sur la place de la mairie. Elle a lieu entre la dernière semaine de septembre et la première semaine d'octobre.
    •  RĂ©union de vĂ©hicules classiques : Lors de cette rencontre, vous pourrez voir toutes sortes de vĂ©hicules et profiter d'un marchĂ© de pièces dĂ©tachĂ©es et de reproductions. Vous pouvez Ă©galement trouver un foodtruck et il y a une tombola parmi les participants. Elle a lieu Ă  la fin du mois de mai dans le parking pour camions du parc industriel appelĂ© La Fábrica.

    OĂą aller

    Musée historique et ethnologique de Castellgalí
    • MusĂ©e historique et ethnologique de CastellgalĂ­ : SituĂ© au rez-de-chaussĂ©e de la Casa Amigant (ancienne auberge du chemin royal), qui en 1684 fut transformĂ©e en rĂ©sidence de cette famille (les derniers seigneurs fĂ©odaux de CastellgalĂ­). Par la suite, elle est redevenue une auberge et après de nombreuses utilisations, elle a retrouvĂ© sa dignitĂ© en devenant l'actuel musĂ©e de la commune. Ce musĂ©e a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par initiative populaire, avec la collaboration de la mairie et de l'Association des amis du musĂ©e de CastellgalĂ­. Une collection ethnologique a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 5 mai 1991, composĂ©e de matĂ©riaux collectĂ©s auprès des habitants du village. Cette collection s'est enrichie et depuis 2015, elle dispose d'une exposition publique Ă©largie, divisĂ©e en six salles et accompagnĂ©e de panneaux explicatifs et d'audiovisuels. Ă€ travers cette collection, vous pouvez suivre l'histoire et la vie de CastellgalĂ­, depuis les Ibères jusqu'Ă  nos jours. Elle compte six salles, dont la première nous prĂ©sente la situation gĂ©ographique de la commune et de ses environs, et nous pouvons Ă©galement voir la prison mĂ©diĂ©vale. La deuxième salle nous fait dĂ©couvrir le monde ibĂ©rique et romain. Dans la troisième salle, nous pouvons voir des collections numismatiques, des fossiles et des objets liĂ©s au passĂ© de CastellgalĂ­. La quatrième nous emmène dans une cave Ă  vin avec des Ă©lĂ©ments originaux des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, la cinquième est une pièce traditionnelle d'une maison du XIXe siècle et la sixième est une cuisine de la mĂŞme Ă©poque. Deux audiovisuels nous permettent d'en savoir plus sur les sites archĂ©ologiques de Boades et de Torre del Breny et sur les fĂŞtes, traditions, lĂ©gendes, mĂ©tiers...
    • Vignobles de CastellgalĂ­ : Vous pouvez visiter les vignobles et la cave de Vinyas de CastellgalĂ­ en faisant une rĂ©servation sur leur site web.
    • Théâtre : Elenc La roda (cela signifie "lancer la roue") de CastellgalĂ­ est une organisation qui propose des reprĂ©sentations et des spectacles dans la commune depuis plus de quarante ans. Ces reprĂ©sentations théâtrales ont lieu en permanence aux dates les plus importantes de la ville de CastellgalĂ­. Les reprĂ©sentations programmĂ©es sont annoncĂ©es sur les panneaux d'affichage municipaux de la ville, sur le panneau lumineux Ă  l'entrĂ©e de la ville et sur le site web de la mairie et les rĂ©seaux officiels. Ils ont un groupe stable qui devient un agent culturel de premier ordre du village Ă  travers le théâtre. Depuis 2017, ils ont un groupe d'enfants qui fait de cette association une entitĂ© inclusive qui se transmet de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration.

    Personnalités éminentes

    ValentĂ­ Casajoana
    Joan Cadevall

    Révérend Père Valentí Casajoana y Gibert (Castellgalí, 1828 - Barcelone, 1889), théologien.


    Joan Cadevall y Diars (Castellgalí, 1846 - Terrassa, 1921), botaniste et géographe.


    Joan Jorba Rius (ca) (CastellgalĂ­, 1869 - Manresa, 1938), entrepreneur dans le domaine du textile et de la distribution.

    Joan Jorba


    Magí Pladellorenç i Playà (Castellgalí, 1841 - Grenade du Penedès, 1908), négociant en vins.

    MagĂ­ Pladellorens






    Économie et démographie

    Le revenu brut moyen de la commune de CastellgalĂ­ s'est Ă©levĂ© Ă  28 864 euros en 2019, ce qui place la commune Ă  la 380e place dans le classement des revenus bruts dĂ©clarĂ©s en Espagne, selon les donnĂ©es rendues publiques par l'Agence fiscale, qui ne comprend que les villes de plus de 1 000 habitants.  Par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, le revenu moyen de CastellgalĂ­ a variĂ© de 1 188 euros de plus (4,29% en pourcentage).

    La population (castellgalins ou castellgalinenses) a beaucoup fluctuĂ© au fil des ans. Après une baisse importante tout au long de la seconde moitiĂ© du XIXe siècle, il y a eu une augmentation qui a atteint son maximum en 1960, après quoi la population a diminuĂ© progressivement jusqu'en 1996, date Ă  laquelle elle a continuĂ© Ă  augmenter jusqu'Ă  aujourd'hui : en 1986, la population Ă©tait de 705 et en 1991 de 702. En 1996 il y avait 782 h en 2005, 1.282 h, en 2021, 2119 h. Aujourd'hui le nombre est proche de 2 300 habitants.

    Companyía Fabril de Carbons Eléctrics

    L'agriculture de la commune est essentiellement pluviale. Les principales cultures sont l'orge, les légumes et les olives. L'élevage est assez riche, spécialisé principalement dans l'élevage de porcs, de poulets et de vaches. Quant au secteur industriel, la première entreprise à s'installer dans la commune, en 1898, fut l'usine de charbon électrique de Climent Asols y Bovets. Constituée en 1902 sous le nom de Companyía Fabril de Carbons Eléctrics, elle fut également la première de l'État. La Grande Guerre a donné une forte impulsion aux activités de l'entreprise et, en 1914, elle a remporté un appel d'offres pour la vente de charbons électriques pour l'éclairage de Glasgow et de Melbourne. Les produits de l'usine sont commercialisés sous le nom de Claret. L'entreprise en tant que telle n'existe plus, mais diverses industries se sont installées dans ses locaux. Les six cheminées subsistent encore et c'est la seule usine d'Espagne à posséder ce nombre de cheminées. La commune compte actuellement six zones industrielles (Els Torrents, La Fàbrica, Boades, Els Carbures, Cal Carné et Pla del Camí), cette dernière ayant été construite à la fin des années 1990, où diverses industries se sont installées.

    Notes et références

      Bibliographie

      • Panareda ClopĂ©s, Josep Maria ; Rios Calvet, Jaume ; Rabella Vives, Josep Maria (1989). Guide de la Catalogne, Barcelone : Caixa de Catalunya. (ISBN 84-87135-01-3) (espagnol). (ISBN 84-87135-02-1) (catalan).
      • TomĂ s Bonell, Jordi ; Descobrir Catalunya, poble a poble, Presse catalane, Barcelone, 1994.
      • Suades Margiot, Jordi. CastellgalĂ­, mĂ©s de mil anys d'història. CastellgalĂ­: Ajuntament de CastellgalĂ­, Farell Editors 2018. (ISBN 9788417116026)
      • Article dans la Gran Enciclopèdia Comarcal (en catalan)

      Articles connexes

      Liens externes

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