Caroline Dessaulles-BĂ©ique
Caroline Dessaulles-Béique est une militante sociale et féministe née le à Saint-Hyacinthe au Québec (alors colonie de l'Empire britannique) et morte le à Montréal. Elle a participé à la fondation de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJP) avec Marie Gérin-Lajoie.
Biographie
Caroline Dessaulles-Béique naît à Saint-Hyacinthe le 13 octobre 1852[1]. Elle est la fille unique de Louis-Antoine Dessaulles et de Catherine-Zéphirine Thompson[2]. Elle épouse Frédéric-Liguori Béique, à Montréal le 15 avril 1875 ; ils ont ensemble six enfants[3].
Elle est présidente fondatrice de l'École ménagère provinciale en 1904[4] et elle est cofondatrice, avec Marie Gérin-Lajoie, de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJP) en 1907[3].
Elle meurt à l'Hôtel-Dieu de Montréal le 8 août 1946[1].
Références
- « Béique (Carolina-Angélina dite Caroline Dessaulles) - La Mémoire du Québec », sur www.memoireduquebec.com (consulté le )
- Jean-Paul Bernard et Yvan Lamonde, « DESSAULLES, LOUIS-ANTOINE », Dictionnaire biographique du Canada,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Caroline Béïque (1852-1946) Activiste, féministe », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- « Université de Montréal - Division de la gestion de documents et des archives - Fonds de l'École ménagère provinciale. E081 », sur www.archiv.umontreal.ca (consulté le )
Bibliographie
- L'Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Le Jour, , 2e éd., 646 p. (ISBN 978-2-89044-440-9).
- Maryse Darsigny, Ces femmes qui ont bâti Montréal, éditions du Remue-Ménage, , 627 p. (ISBN 978-2-89091-130-7).