Carmen Rendiles MartĂnez
Carmen Elena Rendiles MartĂnez, nĂ©e le Ă Caracas et morte le dans cette mĂŞme ville, est une religieuse catholique vĂ©nĂ©zuĂ©lienne, fondatrice des servantes de JĂ©sus du Venezuela et vĂ©nĂ©rĂ©e comme bienheureuse par l'Église catholique.
Carmen Rendiles Martinez | |
Image à l'occasion de sa béatification | |
Bienheureuse | |
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Naissance | Caracas, Venezuela |
Décès | Caracas, Venezuela |
Nationalité | Vénézuélienne |
Ordre religieux | Servantes de JĂ©sus du Venezuela (fondatrice) |
Vénérée à | Chapelle du Colegio Belén de Caracas |
BĂ©atification | Ă Caracas, par le cardinal Angelo Amato |
Vénérée par | l'Église catholique |
FĂŞte | 9 mai |
Biographie
Carmen Rendiles Martinez naît sans bras droit, et devra porter une prothèse tout au long de sa vie. Elle est issue d'une famille nombreuse où la pratique religieuse est centrale. A l'âge de 15 ans, elle désire devenir religieuse. En 1927, elle rejoint les servantes de l'Eucharistie, congrégation française qui vient de s'implanter au Venezuela[1]. Elle mène pendant deux ans sa formation en France, avant de revenir dans son pays natal où elle deviendra maîtresse des novices. En 1944, Carmen Rendiles est chargée de la fondation d'une nouvelle maison à Caracas, qu'elle dirigera si bien qu'elle sera nommée pour remplacer la mère supérieure qui devait rentrer en France[2]. Pendant son gouvernorat, la congrégation s'étend, et sous son impulsion, plusieurs collèges et couvents sont créés.
En 1965, la branche vénézuélienne des Servantes de Jésus devient indépendante, devenant une congrégation religieuse à part entière. De 1969 à sa mort, Carmen Rendiles sera élue à chaque fois supérieure générale, charge qu'elle occupe avec soin[2], et s'efforçant d'être un exemple pour ses sœurs. Malgré la quantité de travail qu'elle s'impose, jamais son handicap ne fut une excuse pour ralentir ses nombreuses activités[3]. Elle étendit la congrégation en Colombie, voyagea plusieurs fois par an à travers les différentes communautés pour encourager ses sœurs, elle collabora avec les prêtres dans leurs missions pastorales et occupa le peu de son temps libre à enseigner le catéchisme aux enfants du collège de Caracas. Elle mourut à l'âge de 73 ans, considérée comme une sainte par tous ceux qui l'avaient connu[1].
BĂ©atification
Le , le pape François reconnaît l'héroïcité de ses vertus, lui attribuant ainsi le titre de vénérable.
Le , le pape reconnaît l'authenticité d'un miracle qui aurait été obtenu par l'intercession de Mère Carmen et signe le décret de béatification. Elle a été proclamée bienheureuse lors d'une cérémonie qui a été célébrée le à Caracas par le cardinal Angelo Amato[4].
Notes et références
- « Beata Maria Carmen (Carmen Elena) Rendiles MartĂnez su santiebeati.it », sur Santiebeati.it (consultĂ© le )
- « Bienheureuse Maria Carmen Rendiles MartĂnez », sur nominis.cef.fr (consultĂ© le )
- (es) Ramón Antonio Pérez, « La venezolana Madre Carmen Rendiles será Beata », sur Aleteia.org | Español - valores con alma para vivir feliz, (consulté le )
- (es) « El 16 de junio será elevada a los altares la Madre Carmen », sur El Carabobeño, (consulté le )