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Carmen Conde

Carmen Conde Abellán (née le à Carthagène et morte le à Majadahonda) est une poétesse, écrivaine, dramaturge, essayiste et enseignante espagnole[1]. Elle figure parmi les membres les plus éminents du mouvement de la Génération de 27. En 1931, elle fonde avec son mari Antonio Oliver Belmás la première université libre de Carthagène. Elle est également la première femme à devenir académicienne titulaire de l'Académie royale espagnole en 1979[2].

Carmen Conde
Biographie
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Majadahonda
Sépulture
Nom de naissance
Carmen Conde Abellán
Pseudonymes
Florentina del Mar, Magdalena Noguera
Nationalité
Domiciles
El Pardo (en), Madrid
Activités
Conjoint
Antonio Oliver (en) (de à )
Parentèle
Antonio Abellán Amorós (d) (cousin germain)
Autres informations
Membre de
Genre artistique
Distinctions

Biographie

Elle déménage à l'âge de six ans avec sa famille à Melilla, où elle vécut jusqu'en 1920. Dans son ouvrage Empezando la vida, elle raconte cette période de sa vie. En 1923, elle commence à travailler pour la Société espagnole de construction navale. Un an plus tard, elle fait ses premières contributions journalistiques dans la presse locale. À 19 ans, elle commence un magistère à la Escuela Normal de Maestras de Murcia.

En 1927, elle rencontre le poète espagnol Antonio Oliver Belmás, avec qui elle a une relation. Elle participe à la rédaction d'articles de Ley: (entregas de capricho) et Obra en marcha: diario poético en 1928, deux magazines publiés by Juan Ramón Jiménez. En 1929, elle écrit son quatrième livre, Brocal, et finit l'année suivant son magistère à la Escuela Normal de Albacete. Le 5 décembre 1931, elle se marie avec Antonio et fondent ensemble la même année l'université libre de Carthagène. En 1933, ils créent le magazine Presencia, organe de presse de l'institution. Carmen travaille également en tant qu'enseignante à la Escuela Nacional de Párvulos à El Retén.

En 1934, Carmen Conde publie Júbilos, dont la postface est écrite par Gabriela Mistral et illustré par Norah Borges. Elle et son mari continuent à publier des articles dans divers magazines nationaux.

Lorsque la guerre civile espagnole éclate, son mari rejoint les troupes républicaines. Carmen le suivit dans plusieurs villes andalouses, mais revint rapidement à Carthagène pour s'occuper de sa mère. La guerre civile les oblige à s'exiler en France et en Belgique. La guerre finie, son mari se reclue à Murcie chez sa sœur. Carmen s'installe à San Lorenzo de El Escorial chez des amis à elle, jusqu'en 1941. En 1941, elle déménage à Madrid, où elle vécut jusqu'à la fin de ses jours. Son mari Anontio Oliver décède le 28 juillet 1968.

Le 28 janvier 1979, elle est désignée member titulaire de l'Académie royale espagnole, au siège « k ». Son discours d'entrée s'intitule Poesía ante el tiempo y la inmortalidad. Principalement connu comme poète, elle est également l'auteure de huit romans[3].

Elle passe la fin de sa vie, entre 1992 et 1996, dans une maison de retraite à Majadahonda, près de Madrid. Elle est inhumée au cimetière Saint-Just. Son testament indique que toutes ses œuvres sont léguées à la mairie de Carthagène, la ville qui l'a vu naître.

  • Jeanne Marie, Los caminos del alma / Les Chemins de l’âme - memoria viva de los poetas del 27’ mémoire vive des poètes de la Génération de 1927, éditions Paradigme Orléans

Notes et références

  1. (es) « Carmen Conde », sur www.cervantesvirtual.com (consulté le )
  2. (es) Ediciones El País, « Reportaje | Carmen Conde, la primera mujer », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  3. Lisa Nalbone, The Novels of Carmen Conde: An Expression of Feminine Subjectivity https://www.amazon.com/Novels-Carmen-Conde-Expression-Subjectivity/dp/1588712125

Liens externes

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