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Canton de Fricktal

Le canton du Fricktal (en allemand : Kanton Fricktal) est un ancien canton de la République helvétique, créé en par annexion des territoires de la région de Brisgau, en Autriche antérieure, situés au sud du Rhin.

Canton de Fricktal
de Kanton Fricktal

1802–1803

Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte du nord de la République helvétique ; le canton de Fricktal est visible en jaune au centre de la carte.
Informations générales
Statut Canton de la République helvétique
Capitale Laufenburg (avant sept. 1802), Rheinfelden (après)
Histoire et événements
20 février 1802 Annexion par la République helvétique
19 février 1803 Fin de la République helvétique

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Création

En 1797, le Fricktal (en allemand : Fricktal) relevait du Brisgau (en allemand : Breisgau), bailliage (en allemand : Oberamt) de l'Autriche antérieure (en allemand : Vorderösterreich), partie orientale de l'Archiduché d'Autriche (en allemand : Erzherzogtum Österreich) et du cercle d'Autriche (en allemand : Österreichischer Reichskreis) du Saint-Empire romain germanique (en allemand : Heiliges römisches Reich deutscher Nation).
Il se divisait en deux seigneuries, savoir :

  • La seigneurie de Laufenburg (en allemand : Herrschaft Laufenburg) ;
  • La seigneurie de Rheinfelden (en allemand : Herrschaft Rheinfelden), avec les « pays » (en allemand : Landschaften) de Möhlinbach, du Rheintal et du Fricktal proprement dit).

En outre, les quatre « villes forestières » (en allemand : Waldstädte) de Rheinfelden, Säckingen (aujourd'hui, Bad Säckingen), Laufenburg et Waldshut (aujourd'hui, Waldshut-Tiengen) jouissaient d'un statut autonome.

La création du canton est documentée dans les deux traités suivants :

  1. Le traité de paix signé à Campo-Formio, le 18 octobre 1797 (26 vendémiaire an VI), entre Napoléon Bonaparte, général en chef de l'armée française d'Italie, représentant la République française, et le comte Louis de Cobentzel (en allemand : Johann Ludwig Graf von Cobenzl), représentant l'Autriche :
    Le traité comportait un sixième article secret rédigé comme suit : « S. M. I. et R. cédera, à la paix de l'Empire, à la République Française la souveraineté et propriété du Friekthal et de tout ce qui appartient à la Maison d'Autriche sur la rive gauche du Rhin, entre Zurzach et Bâle, moyennant qu'à la paix susdite, S. M. obtienne une compensation proportionnelle en Allemagne qui soit à sa convenance. La République Française réunira lesdits pays à la République Helvétique, moyennant les arrangemons qu'elles pourront prendre entr'elles sans porter préjudice à S. M. l'Empereur et Roi, ni à l'Empire ».
  2. Le traité de paix signé à Lunéville, le 9 février 1801 (20 pluviôse an IX), entre Joseph Bonaparte, représentant la République française, et le comte Louis de Cobentzel, représentant l'Autriche :
    L'alinéa 2 de l'article 2 du traité stipulait, en effet, que : « Sont pareillement cédés à la République française, par Sa Majesté Impériale et Royale, et du consentement formel de l’Empire : [...] 2° Le Fricktal et tout ce qui appartient à la Maison d’Autriche sur la rive gauche du Rhin, entre Zurzach et Bâle, la République française se réservant de céder ce dernier pays à la république helvétique ».

Subdivisions

Le canton était subdivisé en trois districts, savoir :

Suppression

Le canton du Fricktal fut supprimé par l'acte de médiation du 30 pluviôse an XI (19 février 1803) qui incorpora son territoire à celui du canton d'Argovie (en allemand : Kanton Aargau) et le divisa en deux districts, savoir :

Le chapitre II de l'acte de médiation, portant constitution du canton d'Argovie, disposait, en effet, à l'article 1er de son titre Ier : « Le canton d'Argovie est divisé en dix districts, savoir : Zoffingen, Koulm, Arau, Brougg, Lentsbourg, Zurzach, Bremgarten, Mury, Baaden (à l'exception des villages de Dietikon, Schlieren, Oetwill et Hutikon, qui font partie du canton de Zurich), Lauffenbourg et Rhinfelden ; ces deux derniers districts composant la totalité du Fricktal ».

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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